3 étapes indispensables pour une communication réellement responsable

Feuille d'automne sur herbe verte

Penser une stratégie de communication responsable efficace nécessite de mettre en œuvre une démarche structurée.

Cette dernière doit notamment intégrer trois étapes indispensables :

Diagnostic – Connaître l’existant pour bâtir le futur

Préalable indispensable, la phase de diagnostic permet de faire le point sur l’état des lieux de la communication.
De quelle manière ?
En faisant un audit des process de communication, des actions déjà menées, des supports existants, de la perception de la communication actuelle et des enjeux de communication à venir.
En effectuant également un benchmarck des bonnes pratiques sur la thématique donnée auprès d’organisations équivalentes, mais aussi dans des champs d’intervention très différents.

Co-construction – Intégrer vos parties prenantes dans l’élaboration d’une stratégie de communication responsable

Co-élaborer une stratégie de communication responsable permet de répondre de la meilleure des manières possibles aux attentes des usagers.
Parce que ce sont vos cibles de communication qui savent le mieux ce dont elles ont besoin, les actions qui le touchent le plus, celles qui vont les inciter à changer leur comportement.
Parce qu’en impliquant les usagers dans votre démarche, ils seront d’autant plus enclins à en être les ambassadeurs. Cette démarche sera autant la leur que la vôtre.
Cela nécessite toutefois de disposer d’une réelle marge de manœuvre de la part des décideurs, qu’ils soient politiques ou hiérarchiques. Ces derniers doivent accepter des actions, des messages qu’ils n’avaient peut-être pas imaginés.

Le communicant ou l’animateur doit, dans le cadre de cette approche de co-construction, fixer le cadre de réflexion. Ce cadre définit les limites et les contours des sujets qui seront abordés. Il doit cependant laisser une réelle liberté aux participants.

Enthousiasme – Développer des actions pédagogiques, ludiques et responsables

Une campagne de communication responsable est réussie lors que les parties prenantes s’approprient les messages, lorsqu’ils en deviennent les ambassadeurs. Ils le feront d’autant plus volontiers qu’ils auront été impliqués – tôt – dans la démarche.

Développer une communication responsable demande de l’énergie et de l’enthousiasme. Les sujets abordés ne sont pas toujours simples et peuvent comporter une dimension anxiogène. Or, la communication qui les porte et qui cherche à leur trouver des solutions doit, elle, inciter à l’action à travers sa dimension positive. Il s’agit alors de montrer à chacun de quelle manière apporter sa pierre à l’édifice, de quelle façon contribuer à changer les choses et être ambassadeur d’une démarche citoyenne, d’une action collective, d’un cadre de vie.

Les + de Melt

MELT propose, aux collectivités comme aux entreprises, un accompagnement global pour la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de communication responsable. L’agence possède l’expérience des diagnostics de communication, de l’animation d’ateliers de co-construction et de la création d’actions / supports de communication.

Vous souhaitez développer une démarche de communication responsable ? Contactez-nous à marie@melt-communication.fr

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Les 5 principes d’une communication responsable

Pissenlit dans le vent

Durable, environnementale, accessible… A l’heure de la prise de conscience sociétale des organisations, la communication se doit d’être responsable, d’expliquer le fond de la démarche et de montrer l’exemple.
Mais qu’est-ce qu’une communication responsable ? Sur quoi repose-t-elle? Quels sont ses fondements ?

1. Communication responsable : Aller au-delà de l’éco-communication

Même si le volet environnemental est indispensable à une communication se voulant « responsable », cette dernière ne doit toutefois pas se réduire à cet aspect.
Eco-communiquer à travers les messages, les supports, les actions est certes important. Une communication responsable bien pensée, bien menée nécessite de répondre à des critères de durabilité tant écologiques qu’économiques.

Toutefois se concentrer uniquement sur ces deux aspects serait réducteurs. La responsabilité sociétale va au-delà de la responsabilité environnementale. La communication responsable s’attache, en conséquence, à un champ d’intervention plus large que celui de l’éco-communication.

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2. Rendre ses supports et actions de communication accessibles

Qui dit communication responsable dit communication accessible au plus grand nombre, notamment aux personnes en situation de handicap.
Développer des actions de communication en lien avec la responsabilité de son organisation sans faire en sorte qu’elles s’adressent à l’ensemble de ses publics serait une erreur.

Il est primordial de penser l’accessibilité éditoriale, graphique, vidéo, digitale et événementielle de sa communication.
Saviez-vous qu’un texte est considéré comme accessible s’il est compréhensible par des élèves de collège ?
Briefez-vous vos agences / graphistes pour optimiser la lisibilité de vos supports de communication ?
Développez-vous une démarche d’accessibilité numérique pour votre organisation?
Vous êtes-vous questionnés quant à l’accessibilité de vos événements aux personnes mal-entendantes, mal-voyantes ou en situation de handicap psychique?

Autant de questions à se poser dès la définition de la stratégie et du plan de communication !

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3. Viser l’accessibilité universelle de l’information et de la communication

Au-delà des personnes en situation de handicap, une communication responsable doit s’adresser à l’ensemble des citoyens, des usagers que l’on soit une organisation privée, publique ou associative.

Or, d’après une étude de l’INSEE datant de 2012, 16% des 18 / 65 ans résidant en France métropolitaine éprouvent des difficultés dans l’un des 3 domaines fondamentaux de l’écrit (lecture, écriture, compréhension).

Il est donc primordial de penser une information et communication facilement accessibles à l’ensemble de la population. Utilisation de l’image et du dessin pour véhiculer certains messages, simplification des textes, approches événementielles sur le terrain… Pour permettre une prise de conscience globale et faire changer durablement les comportements, il faut adapter son message et ses actions à son public.

4. Déployer une communication responsable, pédagogique et enthousiaste

Une communication responsable vise notamment à faire prendre conscience des enjeux environnementaux et sociétaux, mais aussi à faire évoluer les comportements pour aller vers davantage de durabilité. Réduire la production de déchets, optimiser les consommations énergétiques, améliorer la qualité du tri, inciter à l’usage des mobilités douces, modifier les modes de consommation, développer l’implication citoyenne, promouvoir l’échange et l’altérité… Autant d’enjeux sociétaux qui impactent non seulement les collectivités locales, mais aussi les associations et les entreprises.

Or pour changer les comportements, adopter une communication moralisatrice, voir anxiogène ne fait pas recette. S’il faut donner des éléments factuels et tangibles sur les « risques » encourus, il est important de réhabiliter l’enthousiasme et de développer une communication ludique et pédagogique. Il faut donner envie aux habitants, aux usagers, aux clients, aux citoyens d’être les ambassadeurs d’un mode de vie repensé, d’un cadre de vie apaisé, d’une expérience de vie.

5. Co-construire les messages, supports et actions de communication avec vos parties-prenantes

Développer une communication responsable, c’est avant-tout penser une communication en phase avec les attentes, les usages et les modes de fonctionnement de ceux à qui elle s’adresse. Quelle meilleure manière d’appréhender ces éléments que de questionner les premiers intéressés?

Intégrer vos parties prenantes, qu’elles soient internes ou externes, dans l’élaboration de votre communication est une réelle valeur ajoutée, une étape indispensable. Vos messages gagneront alors en cohérence, vos actions en efficacité et votre communication en innovation.

Les + de MELT

MELT développe une approche transversale et experte de la communication responsable. Elle vous accompagne dans une démarche stratégique globale

N’hésitez pas à nous contacter par mail à marie@melt-communication.fr pour toute demande !

Communication en période électorale : Entre cadre réglementaire et frilosité excessive

Femme mettant un bulletin dans l'urne

Comme à chaque période électorale, les communicants du secteur public ou ceux travaillant de façon partenariale avec eux se trouvent contraints dans leur communication. S’il est vrai que le législateur a prévu une durée de 6 mois où toute nouvelle action de promotion est prescrite, cela ne signifie toutefois pas que toute action de communication le soit…

Election & Communication : Que disent les textes de loi?

Les conditions de la communication en période électorale sont régies par deux articles du code électoral :

  • Article L52-1 alinéa 2 sur la communication:  » A compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin « .
  • Article L52-8 alinéa 2 sur le financement: « Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués« .

Pour les élections municipales (et communautaires) de mars 2020, ces dispositions sont donc applicables depuis le 1er septembre 2019 ( 1er jour du 6ème mois précédant le mois au cours duquel doivent avoir lieu les élections).

Pour plus d’informations sur le cadre juridique de la communication en période électorale, je vous invite à consulter l’article détaillé et documenté de Rolande Placidi, avocate au Barreau de Strasbourg, spécialiste du droit électoral, sur le site Cap-Com : http://www.cap-com.org/actualit%C3%A9s/municipales-2020-zone-de-turbulences

La communication publique reste possible en période électorale.

Attention toutefois, l’interdiction de « toute campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité » n’implique pas l’interdiction de toute campagne de communication. Le Conseil constitutionnel a ainsi statué, en novembre 2007, que cette notion de campagne de promotion publicitaire signifiait « campagne promotionnelle engagée à des fins de propagande électorale » :

  • présentation sous un jour favorable de l’action du maire sortant candidat à sa réélection
  • bilan avantageux de l’action menée par la collectivité

Le communicant doit alors s’interroger sur la pertinence de sa campagne de communication : en dehors du contexte électoral, cette campagne est-elle légitime? L’aurais-je mis œuvre? Si la réponse est positive, aucun souci : la campagne peut sortir car elle relève de l’intérêt général.

Or par méconnaissance des textes de loi et par frilosité le plus souvent, la communication des collectivités et acteurs publics se trouve presque gelée dans les 6 mois précédents une élection locale. Durant cette période, le citoyen, l’usager a besoin d’informations. La vie de la Cité ne s’arrête pas !

Tant que les pratiques de communication restent les-mêmes, qu’elles sont pré-existantes à la période électorale, il est tout à fait possible de les poursuivre. Il faudra juste veiller à un égal traitement de la majorité et de l’opposition et à mettre en avant la fonction de Maire (ou d’adjoint) plus que la personne.

En matière d’événementiel, les inaugurations et pose de 1ère pierre sont encore possibles, dans la mesure où elles respectent le timing initial du projet. Si une médiathèque doit être livrée en janvier 2020, elle pourra être inaugurée en présence du Maire de la ville. Une attention particulière sera alors portée sur le carton d’invitation et sur le protocole.

Crédit photo : Maquette photo créé par freepik – fr.freepik.com

Intercommunalités – les identités territoriales en question

Belvédère des 4 lacs dans le Jura

Votée il y a 4 ans, la loi NOTRe, portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République, impacte aujourd’hui encore fortement les intercommunalités et leur communication. Cette réforme territoriale a fortement questionné les identités locales et mis à rude épreuve les nerfs (et les budgets) des communicants publics.

Faire émerger l’identité territoriale des nouvelles intercommunalités

La notion de territoire et d’identité territoriale est un concept très français qui s’est construit au cours de notre histoire.

Notre modèle identitaire s’est construit sur un rapport au terroir. On parle de la France des petites patries : des petites villes à forte identité, et des grandes villes à faible identité. Ceci est lié à une spécificité : la France est un pays peuplé mais peu dense, qui a connu un exode rural tardif, mais qui n’a pas consisté en un mouvement massif vers les villes. Aujourd’hui le rapport s’inverse : les villes deviennent des espaces de sédentarisation et les territoires ruraux des espaces vibrionnaires.

Philippe Estèbe, géographe et docteur en Sciences-Politiques dans une interview pour Cap-Com

Des identités parfois très différentes, voir même des « rancoeurs » dans certains cas, pré-existent au coeur des nouvelles intercommunalités créées. Faire émerger une identité territoriale commune, dans laquelle chaque habitant se retrouve n’est alors pas chose aisée. Il faut composer avec les spécificités et sensibilités, trouver des dénominateurs communs pour toucher l’ensemble des cibles de communication.

Repenser la communication

Le défi que doivent alors relever les communicants du secteur public est colossal. Ils doivent repenser la communication du territoire tant sur la forme que sur le fond. De l’organisation du service Communication à la création d’une identité visuelle pour le nouveau territoire, en passant par la déclinaison de nouveaux supports (site web, magazine, communautaire, brochure….), l’ampleur de la tâche est très large et les besoins nombreux.

D’autant plus la concurrence est aujourd’hui importante entre les territoires. Chacun se devant d’être plus dynamique, plus attractif que son voisin sur le plan économique, médical, touristique, scolaire… Ainsi la communication territoriale doit se tourner à la fois vers les habitants actuels, vers les habitants potentiels, vers les entreprises, vers les médecins… en fonction des spécificités du territoire et de la volonté politique de élus. Ce n’est pas un hasard si l’on parle aujourd’hui d’image de marque des territoires et de marketing territorial.

Toutefois, toutes les intercommunalités n’en sont pas au stade de la définition d’une marque territoriale. Le faut-il d’ailleurs? Je n’en suis pas convaincue. Leur problématique actuelle est surtout de faire émerger une identité territoriale, de construire des messages porteurs et de faire converger les supports de communication. Le tout dans un contexte où chaque ancienne intercommunalité dispose de sa propre charte graphique, de ses propres outils et de ses habitudes de communication. Il convient alors de tout remettre à plat.

Un préalable indispensable : l’audit de communication

L’étape indispensable pour partir du bon pied et bâtir une communication et une identité territoriales efficaces est celle du diagnostic, de l’audit de communication. Il s’agit d’interroger cette dernière sous tous ses aspects :

  • organisation du service communication, des circuits de remontées d’information et de validation de celle-ci,
  • cartographie des acteurs qui communiquent sur le territoire,
  • supports existants au sein des intercommunalités pré-existantes et des autres parties-prenantes,
  • éléments visuels / graphiques identitaires,
  • messages portés jusqu’à présent…

Réalisé sur la base d’entretiens avec les acteurs en charge de la communication et de l’étude des supports / actions de communication, cet audit permet de dresser un état des lieux auquel doivent être confrontées d’autres informations pour permettre la définition d’une stratégie de communication cohérente :

  • état des lieux du territoire : forces / faiblesses, menaces / opportunités
  • cartographie des publics cibles et des parties prenantes
  • objectifs politiques affichés

Il peut également être complété par un travail sémiologique d’audit d’identité.

Les + de MELT

Experte de la communication publique et notamment des intercommunalités, MELT propose aux intercommunalités de les accompagner dans ce travail d’audit de la communication de leur territoire et de définition d’une stratégie de communication adaptée à leurs objectifs.

et de définition d’une stratégie de communication adaptée à leurs objectifs.

N’hésitez pas à nous contacter par mail : marie@melt-communication.fr ou par téléphone au 06 63 04 96 47

Et si votre communication RSE faisait vraiment bouger les lignes ?

Nuage de mots RSE communication

MELT vous propose de porter sur votre communication RSE son regard extérieur et son expertise en matière de communication accessible.

Un audit de votre communication RSE en 3 étapes

  1. Diagnostic de l’existant – sur la base de la stratégie et du plan de communication existant, au travers d’un d’atelier d’expression et d’une base documentaire
  2. Benchmarck des tendances et innovations actuelles
  3. Préconisations

Dans un contexte actuel où information et communication échouent trop souvent à toucher l’ensemble de la société, il devient primordial pour les organisations de penser une communication accessible à tous les publics. Accessible, c’est à dire compréhensible par tout un chacun quels que soient son origine, son milieu, son handicap, sa langue. Ainsi développer une démarche RSE, c’est donner à tous la possibilité d’accéder à l’information.

Or penser une communication accessible et efficace nécessite de prendre en compte l’existant, de l’interroger pour mieux le faire évoluer. Quels objectifs poursuivez-vous? Quelles actions / quels supports mettez-vous en œuvre pour atteindre ces objectifs ? Sont-ils accessibles au plus grand nombre?… Autant de questions auxquelles nous vous proposons de répondre à travers une démarche structurée d’audit de votre communication.

N’hésitez pas à nous contacter par mail pour en savoir plus sur cet accompagnement et à consulter les articles du blog de MELT consacrés à cette thématique de la communication RSE et accessible :

Livre Blanc – Blanc is the new book

En cette période de grand débat national, où chaque acteur, chaque filière, chaque collectif d’acteurs ou groupement d’intérêt veut faire entendre sa voix dans le concert national, la question de la forme de cette prise de parole se pose.

De la forme pour faire émerger le fond

Lettre ouverte, tribune libre, organisation de débats ou d’assises internes, contribution en ligne… Les formats sont nombreux et ont été (sur?) investis par les organisations représentatives. A titre d’exemple, depuis début janvier, les pages Idées / Opinions du Monde ou du Figaro reçoivent quotidiennement plus de 30 propositions de tribunes. Un véritable embouteillage et de nécessaires et cornéliens choix à faire par les rédactions. Autant dire qu’il faut cibler le média le plus adéquat, rédiger un texte percutant avec des réelles propositions et argumenter son envoi !

Les différentes solutions de contribution retenues ont, globalement, toutes en commun d’être assez souples pour être réactives et permettre de porter, dans un délai finalement assez court, la parole et les propositions d’un groupement d’individus. Le délai dans lequel elles ont été mises en œuvre ne permet toutefois pas d’approfondir réellement la réflexion. Pour ce faire, un travail de fond et un temps plus long sont indispensables, à l’image de ceux nécessaires pour la réalisation d’un livre blanc…

De l’intérêt d’un livre blanc…

Comment définir un livre blanc?… Je tenterais la définition suivante : document de référence visant à présenter, de manière approfondie, une réflexion professionnelle. C’est à la fois un recueil d’informations factuelles, traitées de manière objective sur un sujet spécifique et un support de communication critique, faisant des propositions sur ce même sujet. Il s’adresse aux parties prenantes de l’organisation, notamment aux pouvoirs publics et se donne pour objectif d’aider / d’influencer la prise de décision (principalement politique).

Initialement support de communication institutionnelle, très utilisé en matière de publics relations / publics affairs, le livre blanc est aujourd’hui entré dans la sphère du brand content et de la communication commerciale. Support à caractère non promotionnel, il est partie intégrante des stratégies de content marketing autour d’une problématique donnée.

Il permet à la fois de :

  • valoriser l’expertise de l’organisation ou de l’entreprise,
  • faire entendre sa voix,
  • booster son image,
  • fidéliser sa clientèle actuelle,
  • toucher de nouveaux prospects,
  • améliorer le référencement du site internet où il est publié.

Exemples de livres blancs

Et si vos vidéos étaient accessibles à tous…

Youtube, Instagram, Facebook… Le format vidéo est aujourd’hui incontournable sur les réseaux sociaux, mais aussi au cœur de toute stratégie de communication. Outil pédagogique par essence, notamment via le motion design, la vidéo facilite l’accès de tous à l’information. Encore faut-il que les vidéos produites intègrent une réelle accessibilité numérique.

Développer l’accessibilité numérique de ses vidéos…

En tant que supports de communication, les vidéos se doivent d’être accessibles à tous, y compris aux personnes déficientes auditives ou visuelles. Comment permettre à une personne aveugle ou sourde de profiter du contenu de vos vidéos ?

Tout d’abord, en la diffusant via un player lui-même accessible. En effet, rien ne sert de développer une vidéo avec un niveau d’accessibilité poussé si elle est ensuite lue par un player ne répondant aux normes d’accessibilité.

Ensuite, les adaptations à mettre en œuvre dépendent de la typologie du handicap.

Déficience visuelle

Deux éléments sont ici indispensables :

  • La transcription textuelle permet, grâce aux lecteurs d’écran utilisés par les personnes déficientes visuelles, une lecture audio du texte (le player doit toutefois être accessible pour cela).
  • L’audiodescription grâce à laquelle le texte est lu par une voix off décrivant les images.

Déficience auditive

Ici, plusieurs dispositifs peuvent être activés :

  • L’intégration, a minima, de sous-titres sur la vidéo.
  • L’utilisation d’une transcription textuelle allant plus loin que le simple sous-titrage en intégrant l’ensemble des éléments sonores de la vidéo échappant aux personnes sourdes ou malentendantes. En général, les players accessibles permettent d’activer ou de désactiver l’affichage de cette transcription.
  • La traduction en langue des signes par une personne, dans un angle de la vidéo de l’ensemble des éléments sonores (discours, voix off…)

Au-delà des déficiences visuelles et auditives, il est également important de penser l’accessibilité des vidéos aux personnes en situation de handicap moteur. L’importance ici, pour une personne ne pouvant pas par exemple se servir d’une souris, est d’avoir un player qui permette de naviguer grâce aux raccourcis clavier.

Exemple d’une vidéo accessible, lue via un player accessible sur le site web du FIPHFP – Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction publique (label Accessiweb Or et RGAA).

Vidéo « Le FIPHFP et ses missions » intégrant traduction en langue des signes, sous-titrages, transcription et audiodescription : http://www.fiphfp.fr/Mediatheque/Videos/Le-FIPHFP-et-ses-missions

… pour en faciliter le visionnage l’usage par tous

Au-delà des utilisateurs en situation de handicap, développer l’accessibilité numérique d’une vidéo permet d’en simplifier l’accès pour l’ensemble des utilisateurs du web. Ces derniers n’ont, par exemple, pas tous la possibilité, en fonction du lieu où ils évoluent (TGV, open-space…), d’activer le son des vidéos. Le sous-titrage et la transcription leur sont alors très utiles.

La mise en accessibilité des vidéos apporte ainsi des bénéfices pluriels :

  • Ouverture à un public élargi sans avoir à produire plusieurs contenus différents : la vidéo est la même pour tous.
  • Optimisation du référencement naturel (via la transcription notamment).
  • Valorisation de l’action et de l’image citoyenne de l’entreprise / la collectivité.
  • Conformité avec les normes nationales (RGAA, Accessiweb) et internationales (WCAG 2.0).

Le + de Melt

Vous souhaitez en savoir plus sur le déploiement d’une stratégie et d’actions de communication accessibles au plus grand nombre, n’hésitez pas à vous inscrire à la formation « Inclure le handicap dans sa communication : adapter et valoriser ses actions » que j’anime pour CapCom, les 14 et 15 mars prochains à Paris ou les 19 et 20 septembre prochains à Lyon

Et si l’oisiveté était réhabilitée…

A l’heure de la productivité, du culte de l’hypercroissance, de la consommation et de l’hyperconnectivité, l’oisiveté au-delà d’un luxe ne serait-elle pas aujourd’hui une nécessité ?

Petit billet librement inspiré de l’émission « Grand bien vous fasse ! » sur France Inter vendredi dernier.

De l’art de prendre du recul

Qui dit oisiveté ne dit ni paresse ou ni fainéantise… Mais plutôt une certaine façon de  prendre du temps pour réfléchir, se reconnecter au monde et à la nature pour prendre du recul et développer une réelle introspection. Dans son sens littéral, l’oisiveté est très éloignée de cette  « mère de tous les vices » vilipendée par de nombreuses maximes et les défenseurs des vertus du travail. Thomas Hobbes en fait d’ailleurs, en 1651 dans le Leviathan, « la mère de la philosophie« . En effet, pour pouvoir philosopher, réfléchir par soi-même (et non simplement consommer de l’information) encore faut-il en avoir – en prendre – le temps. 

Un homme en haut d'une montagne contemple l'ohrizon

En évitant toute culpabilité !

Le culte du travail comme unique élément de réalisation de soi et norme sociale renvoie souvent l’oisiveté au rang de défaut impardonnable, voire de péché. Les tenants de ce courant, dominant il faut bien le dire, n’ont-ils jamais lu Robert Louis Stevenson qui, dans son Apologie des oisifs, expliquait : « L’oisiveté ne consiste pas à ne rien faire, mais à faire beaucoup de ce qui n’est pas reconnu dans les formulaires dogmatiques de la classe dirigeante ». Être oisif, c’est prendre le temps de faire des choses jugées non productives. Flâner, lire, écouter ou jouer de la musique, rêver… Des activités qui ne produisent pas de PIB, mais qui permettent de se reconnecter à l’existence, en temps réel, sans filtre, ni pression.

Accepter de se retrouver seul face à soi-même

Être oisif implique de se retrouver seul face à soi-même, de s’interroger sur nos choix, nos vies, de nous remettre en cause et de devoir nous apporter nous-mêmes des réponses. Une introspection devenue rare dans notre société contemporaine et qui génère, chez certains, une angoisse profonde. On ne sait plus s’ennuyer, voire même on ne le supporte plus. Il faut être occupé, dans l’action, dans la consommation, dans la production ! Et lorsque l’on n’a rien de particulier à faire, les écrans, celui du smartphone ou de l’ordinateur, occupent la place laissée vacante et fonctionnent en continu. Être actif en permanence évite de trop penser.

Je me compte parmi ces adeptes de l’hyperactivité, en tout cas jusqu’à une prise de conscience salutaire il y a quelques années.  Depuis, je me soigne 🙂 et prends le temps de prendre mon temps, de me reconnecter. De voler (oups là encore de la culpabilité) 3 jours pour marcher seule et me recentrer. De faire des breaks au cours de la journée pour fermer les yeux, lire ou bien écrire. De marcher pour me rendre à mes rendez-vous au lieu de prendre la voiture ou les transports en commun. MELT, je l’ai pensée, façonnée et ancrée en randonnant en solitaire et en laissant mon esprit vagabonder sur les sentiers du Vercors.

Autant vous dire, si vous ne l’aviez pas compris, que pour moi l’oisiveté est mère de toutes les expériences, de toutes les possibilités!

Pour en savoir plus :



MELT in school – Vous avez-dit pédagogie inversée ?

Depuis près de 8 ans,  j’interviens, en tant que professionnelle extérieure, dans des formations initiales et continues en communication : Sup de Pub, ISEFAC, réseau CapCom, Trajectoires Tourisme (centre de formation du CRT Auvergne-Rhône-Alpes). Synonyme de transmission de savoir, mais surtout de pratiques professionnelles, la formation est pour moi indispensable. Elle permet de  prendre du recul par rapport à mon métier et de me reposer des questions essentielles sur le « pourquoi » de certaines actions et leur évolution.

Un changement profond de paradigme dans la formation : de la pédagogie transmissive à la pédagogie active

Dès mes premières années d’intervention, j’ai rapidement réalisé que l’enseignement principalement descendant (dit de pédagogie transmissive) que j’ai connu dans mes années d’études supérieures à Sciences-Po et à l’Université de Versailles n’était plus adapté ni aux nouvelles générations et à leur capacité de concentration, ni au monde du travail actuel. Passer d’une pédagogie « traditionnelle » à une pédagogie innovante est devenu un réel enjeu qui demande une remise en cause personnelle du formateur.

Il m’a donc fallu revoir mon approche initiale de la formation. Ne pas tout baser sur un powerpoint de 50 slides. Me placer du point de vue de l’élève, du stagiaire. Pour les amener à développer leurs compétences professionnelles, il faut leur parler d’eux et leur faire parler d’eux. Pour les intéresser, multiplier les études de cas, les supports aux formats divers (vidéo, infographie, tests en ligne) et les techniques d’animation. Le concept de « pédagogie inversée » mis en place par Sup de Pub depuis la dernière rentrée m’a ainsi permis de structurer cette approche et de m’enrichir des expériences de chacun.

La pédagogie inversée, quesako?

La pédagogie inversée est une pédagogie active qui fait de l’élève l’acteur central du processus de formation. Il prépare chez lui le cours grâce à des supports (vidéos, pdf, articles, podcast..) fournis par l’enseignant. Ce dernier contrôle en classe, en début de cours, l’acquisition des notions et donne des précisions sur les points posant question. L’essentiel du cours peut alors être consacré à des travaux de groupe permettant la mise en pratique de la notion étudiée ou à des activités d’apprentissage et de brainstorming innovantes (type world café ou jeux de rôle).

Concernant les modules de communication d’influence et d’événementiel durable que j’ai conçus pour Sup de Pub, j’ai pris le parti de mettre à disposition des ressources simples sur la plateforme de l’école. Powerpoint d’une quinzaine de slides intégrant les notions clés, articles médiatiques, articles de blogs de communication, vidéos… En début de cours, un  QCM d’une dizaine de questions me permet de faire le point sur l’acquisition des connaissances de la séance et d’approfondir certains points. Je peux ensuite consacrer plus de 2h à des cas pratiques réalisés en groupe (sous différentes formes) et à leur restitution.

Cette approche impulsée en formation initiale, je cherche également à la développer dans mes modules de formation continue. Mon objectif : m’appuyer sur le vécu de chacun des stagiaires pour illustrer et enrichir mon module. L’expérience professionnelle de chacun contribue à enrichir la formation et crée des ponts et du lien entre les participants. Idem sur le volet des attentes quant à la formation : un atelier introductif sur ces dernières – par le biais de post-it notamment – permet de briser la glace et de se donner un cap commun. Pour le formateur, cette approche implique qu’aucune formation n’est la même et que le retour des participants, leur situation propre contribuent à enrichir le module.

MELT in words – Sponsoring Voile & Contenu éditorial

Depuis plusieurs semaines, MELT s’est lancée dans une aventure éditoriale et humaine en tout point conforme à ses valeurs et aux raisons pour lesquelles j’ai souhaité prendre le chemin de l’entrepreneuriat.  MELT accompagne ainsi, depuis septembre, le Groupe APICIL et son skipper Damien Seguin dans leur défi pour la Route du Rhum 2018, à travers un dispositif éditorial dédié.

Un carnet de bord pour suivre le défi de Damien et incarner la politique d’action sociale d’APICIL

Le Groupe APICIL et ses filiales, à l’image de la Mutuelle Intégrance, ont fait le choix, depuis plusieurs années, d’accompagner des athlètes handisport dans leur préparation et leur pratique de haut-niveau. Leur objectif : sensibiliser les équipes en interne, les clients, mais aussi le grand public à l’insertion sociale, professionnelle et sportive des personnes en situation de handicap. Le contrat de sponsoring noué avec Damien Seguin pour cette Route du Rhum, avec le prochain Vendée Globe en ligne de mire, s’inscrit dans cette stratégie.

Pour suivre cette aventure et rendre également accessible au plus grand nombre le monde de la voile, APICIL a souhaité lui dédier un dispositif éditorial spécifique : un carnet de bord, dont la rédaction a été confiée à MELT. Lancé dès le mois de septembre, ce dernier a permis, pendant plusieurs semaines, de présenter la préparation de Damien, son équipe, les spécificités de la Route du Rhum, mais aussi celles de la voile… Questionnaire de Proust, article Lexique ou billets d’humeur, les contenus publiés en ligne sont diversifiés et non institutionnels. Un ton choisi par APICIL pour valoriser ce sponsoring Voile.

Des nouvelles du bord quotidiennes pour suivre ce défi hors norme

A l’heure où la course entre dans sa 7ème journée, les billets s’intensifient pour donner chaque jour des nouvelles du bord. L’occasion de publier les vidéos transmises par Damien et de faire le point sur le classement. L’occasion aussi d’apporter à Damien le soutien de tous  et de communiquer sur le hashtag  créé pour l’occasion #GoDamien.

L’aventure de Damien est devenue celle de l’ensemble des salariés du Groupe APICIL qui partagent ainsi le rêve, les motivations et la façon de voir de ce dernier. 1er skipper handisport a participé, dans la catégorie IMOCA, à la Transatlantique, entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre, Damien Seguin s’est donné les moyens de ses ambitions. Parti de Saint-Malo, le 4 novembre dernier, Damien vogue à l’heure actuelle en 8ème position de la flotte des IMOCA et devrait rallier la Guadeloupe, où il a longtemps vécu, dans une dizaine de jours. Toujours fidèle à sa devise : « Ne jamais remettre à « deux mains » ce que l’on peut faire « à une seule », Damien démontre chaque jour la force de son caractère et celle de ses rêves. Des rêves qui l’amèneront au départ du Vendée Globe en 2020…

C’est tout ce que MELT lui souhaite !