Et si l’avenir était au country-office…

Haute-Loire - Vue sur Saint-Ilpize

En ce mois de juillet où le chassé-croisé des vacances commence à vider les villes et emplir les autoroutes, j’ai choisi une nouvelle manière de travailler l’été : le country-office.

Ce terme de country-office n’existe a priori pas encore. Je n’en ai trouvé aucune trace – récente en tous cas – sur le web, mais il me semble parfaitement traduire une réelle tendance de fond.

Nous sommes en effet de plus en plus nombreux, au sein des freelances et des travailleurs indépendants notamment, à délocaliser notre bureau durant tout ou partie de l’été. Me concernant, c’est destination la campagne : L’Auvergne et la Haute-Loire de mes racines…

Tasse à café devant la fenêtre

Le country-office :  une version estivale et à la campagne du home-office

Cette tendance est, de mon point de vue, le point de convergence entre :

  • une aspiration de plus en plus importante de la population active des grandes villes pour un cadre de vie plus proche de la nature, en adéquation avec la vie de famille et riche d’une qualité de vie différente (espace, proximité de producteurs locaux, rythme de vie différents, absence de pollution…),
  • une réalité économique qui fait des grandes agglomérations un lieu incontournable pour exercer son activité professionnelle, dans certains secteurs – comme le mien,
  • et la possibilité qu’offrent la période estivale (où l’activité est tout de même très ralentie entre le 14 juillet et le 15 août) et les nouvelles technologies pour délocaliser très simplement son activité (de conseil notamment) dans un lieu de sa convenance.

Le Monde s’intéressait en 2016 aux désillusions qui peuvent être celles des urbains qui s’installent à la campagne parfois pétris de fausses idées sur cette dernière (article « S’installer à la campagne entre rêve et réalité » du 19/01/2016). Le principe de réalité (économique, familial, organisationnel…) s’impose souvent et le country-office me semble être une alternative attrayante.

Cet été, je vais ainsi délocaliser 3 ou 4 semaines de travail dans les Gorges de l’Allier. Cette délocalisation nécessite de relever quelques défis… En premier lieu, celui des réseaux, téléphoniques et internet, qui – même s’il n’y a pas vraiment de zone blanche – peuvent être très capricieux. Merci l’invention de la 3G (quand elle fonctionne et qu’elle est assez puissante) !

Mais, ce que je perds en connexion, je le gagne en inspiration ! Travailler, 3 ou 4h par jour, sur son bureau, avec l’odeur des blés fraichement coupés, le chant des oiseaux, la vue sur les collines et ce climat de douce torpeur estivale quand le village est plongé dans le silence du début d’après-midi (et de la sieste) n’a pas de prix… Une ambiance inspirante et régénératrice pour attaquer ensuite (mais je n’y pense pas encore) la rentrée sous les meilleurs auspices !

Rédaction : adopter le facile à lire et à comprendre (FALC)

Rédaction

Rendre des textes accessibles au plus grand nombre, notamment aux personnes en situation déficience intellectuelle, n’est pas toujours simple. Cela nécessite de penser la rédaction des textes simples, facilement compréhensibles et exsangue des signes et jargons professionnels. Une option intéressante, pour qui veut rendre accessible ses contenus, est d’opter au-delà de la version initiale pour une version FALC (Facile à Lire est à Comprendre).

Qu’est ce qu’une rédaction FALC?

Le Facile à Lire et à Comprendre est une version simplifiée d’un texte qui permet d’être comprise par les personnes déficientes intellectuelles. Et par bien d’autres. En effet, le FALC facilite la lecture de personnes dyslexiques, malvoyantes mais aussi de personnes étrangères maîtrisant mal une langue, illettrées, de personnes âgées, d’enfants du primaire.

Promu depuis 2009 par l’Europe, la version FALC s’ajoute, sur les sites internet par exemple, aux textes génériques.

Cinq grandes règles du FALC

  • Utiliser des mots d’usage courant. Par exemple, mouchoir « à usage unique » est remplacé par « papier ».
  • Faire des phrases courtes.
  • Toujours associer un pictogramme au texte.
  • Clarifier la mise en page et la rendre facile à suivre à travers des typographies simples, des lettres en minuscule, des contrastes de couleur…
  • Aller au message essentiel.

Le FALC s’applique à tous les documents écrits, audio, audiovisuels, électroniques, internet…

Quelques ressources pour rédiger des supports FALC

Article de Handirect : Facile à lire et à comprendre – créer des documents

INPES – Document « La démarche du facile à lire et à comprendre »

Fiches Faciles à lire et à comprendre de la Caisse Nationale de Solidarité (CNSA)

Le petit + de MELT

Vous accompagner dans la conception et la réalisation de supports de communication accessibles : textes, plaquettes, vidéos, contenu web…