FALC – Trois étapes essentielles pour créer du contenu accessible

5 enfants lisent allongés sur le sol des livres aux couvertures colorées

Rendre l’information plus accessible est une obligation depuis la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Créer des contenus accessibles au plus nombre est donc un enjeu pour les acteurs publics comme pour les entreprises. La méthodologie FALC, Facile à lire et à comprendre, est un moyen efficace et reconnu pour le relever ! Focus sur les étapes essentielles à suivre.

Les grands principes du FALC
Le Facile à Lire et à Comprendre est une méthode de rédaction permettant d’améliorer la compréhension de contenus écrits, audio et vidéo, pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Il repose sur 5 grands principes.

Simplicité : utiliser un langage simple, des phrases courtes et des mots familiers pour rendre le contenu facile à comprendre. On estime que, pour être accessible, un contenu doit être compréhensible par un élève de 3ème.

Clarté : organiser l’information de manière logique et structurée, en utilisant des titres et des sous-titres pour guider la lecture, et en évitant les phrases ambiguës ou les termes techniques complexes pour aller à l’essentiel.

Visibilité : utiliser une mise en page claire et aérée, avec une police de caractères facile à lire et un contraste élevé entre le texte et le fond pour faciliter la lisibilité.

Illustrations : utiliser des images, des schémas ou des pictogrammes pour renforcer le sens du texte et aider à la compréhension visuelle.

Implication des publics cibles : faire appel, lors de la transcription et/ou de la relecture de l’information, à des personnes en situation de handicap (déficience intellectuelle notamment) pour s’assurer de la compréhension de l’information. Les EA et ESAT – ayant une certification FALC – sont les seuls habilités à accorder le label FALC à des documents.

Cibler son audience et sélectionner son contenu

Pour cibler efficacement votre audience lors de la conversion de documents en FALC (Facile à Lire et à Comprendre), vous devez tenir compte des besoins spécifiques et des caractéristiques du public cible. Déterminez qui sont les destinataires finaux des documents que vous souhaitez convertir en FALC. Cela peut inclure des personnes ayant des difficultés de lecture, des personnes ayant des troubles de l’apprentissage, des personnes âgées, des personnes ayant une maîtrise limitée de la langue, ou tout autre groupe de personnes ayant besoin d’une communication simplifiée. Étudiez les besoins spécifiques et les caractéristiques du public cible, tels que le niveau de lecture, les compétences linguistiques, les connaissances préalables, les préférences en matière de format (papier, numérique, audio), et les éventuelles limitations cognitives ou sensorielles.

Pour sélectionner le contenu de votre document final, déterminez clairement l’objectif et le message principal que vous souhaitez transmettre avec le document. Cela vous aidera à rester concentré sur les points essentiels et à éviter les informations non pertinentes. Évitez les détails superflus ou techniques qui pourraient compliquer la compréhension du document. Concentrez-vous sur les informations essentielles et pertinentes pour atteindre l’objectif du document et répondre aux besoins du public cible. Demandez-vous « Quels sont les éléments essentiels dans mon document dont je veux m’assurer que cette cible aura compris.»

« Le saviez-vous ? »

Le FALC peut convenir à de nombreux supports de communication ! Pensez par exemple aux guides touristiques, guides d’utilisation d’un produit, programme d’un événement, directives de sécurités, modes d’emploi, supports de communication interne …
Par exemple, la Ville de Lyon a transcrit le programme de son festival « Tout l’monde dehors » en FALC pour garantir une meilleure accessibilité.
Le Musée des Confluences a également édité un livret « Découvrir le Musée des Confluences » en FALC.

Faire appel à l’Unapei pour disposer de documents labellisés FALC

L’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) propose, via ses Adapei territoriaux, des accompagnements personnalisés pour transcrire des documents en FALC :

  • Transcription complète
  • Relecture et labellisation de documents traduits en FALC
  • Formation pour apprendre à utiliser cette méthode.
Formation, rédaction, conseil
FALC Référence Qualité
Facile à lire et à comprendre

L’Unapei est l’entité d’attribution du label « Qualité FALC ». Cette marque est décernée dans 2 domaines : la formation (pour les organismes de formation) et la rédaction / transcription (pour les ESAT et EA). Ces derniers sont les seules structures habilitées à labelliser un document

D’autre part, l’Unapei met à disposition un large éventail d’outils et de ressources pour faciliter la production et l’utilisation de documents FALC :

  • Guide méthodologique: ce guide présente les principes fondamentaux du FALC et donne des conseils pratiques pour rédiger des documents accessibles.
  • Outil numérique : l’Unapei propose un outil numérique pour faciliter la création de documents FALC : Cap’FALC. Conçu pour faciliter le travail des transcripteurs, Cap’FALC propose de nombreuses fonctionnalités innovantes et s’appuie sur les règles officielles du FALC.
  • Intelligence artificielle : des suggestions de simplification du texte sont proposées pour aider les transcripteurs.
  • Dictionnaire collaboratif : un dictionnaire en FALC est accessible, enrichi de définitions et de contributions des utilisateurs.
  • Repérage des mots compliqués : les mots et expressions difficiles à comprendre, ainsi que les grands nombres, sont automatiquement identifiés.

Se former à la rédaction du FALC

La formation au FALC sensibilise les individus et les organisations à l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité pour tous. Elle encourage à adopter une approche inclusive dans toutes les facettes de la communication et des interactions sociales pour lutter contre l’exclusion sociale. Cela permet à un plus grand nombre de personnes, y compris celles en situation de handicap, de participer pleinement à la société et à la vie communautaire.

De nombreux établissements proposent des formations pour le FALC sur le territoire français. Retrouvez-les en cliquant ici. Les formations se déroulent sur 2 jours et rassemblent des personnes en situation de handicap, professionnels et / ou personnes prenant part à l’accompagnement.

Ces formations proposent différents exercices pour comprendre comment fonctionne le FALC et apprendre à le rédiger soi-même : exercices de mise en pratique des techniques apprises , études de cas et retours d’expériences.

Melt va très prochainement se former au FALC, n’hésitez pas à nous contactez si vous souhaitez un appui pour rendre vos documents de communication accessible grâce à cette méthode !

3 étapes clés pour réussir sa communication sur un projet urbain

Trois personnes, des architectes, se tiennent derrière des maquettes d'éléments constitutifs d'un projet urbain : pont, arbre...

Les projets de renouvellement urbain façonnent les villes de demain. Cependant, leur succès repose également sur la capacité des territoires à mobiliser et engager les habitants (et parties prenantes locales) dans leur élaboration. Une communication stratégique et efficace est alors nécessaire pour rendre son projet urbain plus participatif.

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir trois étapes clés pour mener à bien la communication autour des projets urbains de votre territoire : définir une stratégie de communication dédiée, créer les outils de communications indispensables et penser des outils originaux pour aller plus loin. Ces étapes permettent de favoriser une participation active de tous les publics, ainsi qu’une prise de conscience collective du devenir de l’environnement urbain.

Étape 1 – Définir une stratégie de communication pour son projet urbain

Pour mobiliser et informer les habitants, une stratégie de communication planifiée sur l’ensemble de la durée du projet est indispensable. Elle doit permettre de mobiliser les habitants sur le dispositif de concertation et faire connaître le projet. Pour cela, il est impératif de mobiliser l’ensemble des parties prenantes du projet en donnant du sens à l’action publique et en valorisant l’engagement des collectivités. Co-construire le plan de communication et partager les moyens de communiquer sur le projet est nécessaire. D’autre part, anticiper les phases les plus importantes du chantier et les nuisances occasionnées en informant les riverains de façon régulière sur l’avancement du chantier permet au projet de se dérouler dans les meilleures conditions.

Lors de la définition de la stratégie de communication, l’étape d’identification des cibles est importante. Il faut penser à la pluralité des personnes à toucher. A savoir les riverains, usagers, les habitants, les relais d’informations de terrain comme les associations et centres sociaux, les acteurs et partenaires du projets comme les bailleurs, les communes, les entreprises qui interviennent sur le chantier ainsi que les médias locaux et nationaux spécialisés dans l’urbanisme et les collectivités.

Certains principes sont à respecter lorsque l’on s’attaque à la communication de projet urbain. Nous en avons recensé douze (source : SENSSE – la communication chantier) :

  1. Bien envisager la portée géographique des impacts du projet
  2. Définir précisément ses cibles de communication : riverains, usagers, commerçants, artisans, associations, entreprises, contribuables, partenaires
  3. Affiner son ou ses messages prioritaires de communication
  4. Soigner la communication in situ et bien penser à rappeler que le chantier a fait l’objet de concertation.
  5. Aller à la rencontre des habitants, notamment via la maison de projet, et rappeler leur implication dans les supports de communication
  6. Mobiliser les réseaux territoriaux (commerçants, associations, institutions) au cœur même de la communication
  7. Ne pas oublier les cibles jeunes
  8. Utiliser les supports papier pour aller chez les gens, dans leurs boîtes aux lettres
  9. Développer également une communication sur les réseaux sociaux
  10. Prendre en compte le calendrier du chantier (attention aux dates annoncées sur les panneaux)
  11. Faire du chantier un événement
  12. Ne pas hésiter à faire preuve d’originalité (bal de grues, performance artistique, time lapse, vigie sur chantier…) 

Il est également important de mener une communication régulière qui accompagne chaque phase du projet et qui traduit le positionnement du projet et sa valeur ajoutée. Il s’agit de mettre en place des actions et supports qui permettent aux riverains, usagers, habitants de bien vivre le chantier et de se projeter dans les futurs usages et ce dernier.

Les pré-requis nécessaires
La création d’un groupe de travail communication / concertation composée de membres des services communication des différents partenaires, avec une structure pilote communication à identifier

La définition d’une stratégie de communication propre à chaque projet urbain, mais coordonnée entre les différents projets (pour éviter les mauvais timings de communication et mutualiser ce qui peut l’être) et avec la stratégie de communication globale du territoire

Une identité visuelle pour faciliter la compréhension de l’opération et ses enjeux

Des actions et supports de communication pédagogiques et adaptés en fonction des cibles de communication

Étape 2 – Créer les outils de communication indispensables à son projet urbain

Une fois la stratégie de communication élaborée, il faudra créer les outils nécessaires à sa mise en place. Plusieurs éléments sont indispensables quand il s’agit de projets urbains, en voici quelques-uns : 

La maison de projet, obligation réglementaire pour projet de renouvellement urbain, permet la co-construction du projet avec les habitants grâce à des temps de rencontres réguliers entre habitants et parties prenantes proposant de l’information pédagogique, adaptée et régulièrement actualisée.

Un univers graphique dédié permettra une bonne homogénéité et identification des supports. Attention : Penser un graphisme « accessible » à tous les publics est primordial !

Univers graphique du grand projet de ville de la duchère
Univers graphique du grand projet de ville de La Duchère

Un site internet dédié ou une rubrique dédiée sur le site internet du maître d’ouvrage permettent de détailler l’ensemble du projet urbain et de lui donner de la visibilité : chiffres clés, histoire, objectifs … Détailler le projet, faire le point sur la concertation et présenter les actualités et avancements permet de tenir les habitants informés et impliqués dans la démarche.

Une lettre d’information sur le projet permet de servir les mêmes objectifs, mais en touchant un public cible peu connecté grâce à une distribution en boîtes aux lettres et dans les lieux de proximité. Il est important de penser à adopter un ton pédagogique pour rendre le projet compréhensible par tous les habitants.

De nombreux autres outils de communication sont à prévoir pour accompagner un projet urbain :

  • Communication sur les réseaux sociaux
  • Dispositif de relations presse
  • Reportages photographiques réguliers
  • Informations sur site
  • Communication chantier (flyer, panneau)
  • Événementiel

Étape 3 – Penser des outils et actions pour aller plus loin

Des outils de communication plus poussés et originaux permettent de parfaire la communication des projets urbains.

Le naming permet de traduire les spécificités et les valeurs portées par le projet tout en facilitant l’identification de ce dernier en sortant des sigles plus complexes. Celui-ci peut simplement être le nom du quartier auquel on appose une signature pour que les habitants se retrouvent dedans.

Rendre un plan interactif disponible sur le site internet permettra de visualiser les projets dans leur ensemble et savoir quels sont les quartiers concernés, prendre connaissance des différents projets et mieux appréhender de quelle façon s’articulent les différents aspects du projet.

La création de vidéos permet de simplifier la compréhension du projet, de développer du storytelling et de donner à voir le devenir du quartier. Ces vidéos peuvent être composées de témoignages, motion design, plans drones… Des éléments textuels peuvent être rajoutés comme des chiffres clés ou des schémas.

Les time laps permettent de montrer le projet en mouvement et incarner l’avancée des travaux. In fine, il est possible de monter une vidéo retraçant l’ensemble de l’évolution du projet.

Pour aller plus loin, il est également possible de proposer des expositions itinérantes, de valoriser des récits des acteurs du quartier ou encore de créer des carnets de chantier !

Et pour en savoir plus et être accompagné dans la communication liée à votre projet urbain, n’hésitez pas à nous contacter !

4 conseils pour faire de l’anniversaire de votre organisation un temps fort de communication

gâteau d'anniversaire

L’anniversaire d’une entreprise, association, organisation est bien plus qu’une simple occasion de souffler des bougies et célébrer les années qui passent. C’est une opportunité stratégique pour renforcer la réputation, stimuler l’engagement des partenaires et créer une dynamique positive pour l’avenir.

Chez Melt, nous avons eu le plaisir d’accompagner l’association des Maires Ville & Banlieue à l’occasion de son 40ème anniversaire, qui s’est déroulé les 18 et 19 octobre dernier dans la Métropole de Lyon. Un anniversaire symbolique et source d’un nouveau dynamisme pour l’association.

Dans cet article, nous allons explorer différentes stratégies pour capitaliser sur le temps fort incontournable qu’est un anniversaire. De la mobilisation des médias aux initiatives événementielles innovantes, découvrez comment transformer un anniversaire en un moteur puissant pour l’avenir de votre organisation.

Créer l’événement et marquer les esprits à l’occasion de votre anniversaire

Pour célébrer l’anniversaire d’une organisation, il est crucial de créer un événement mémorable, alliant la célébration festive à des temps de réflexion plus prospective.

La première étape consiste à marquer l’occasion avec une touche de festivité et de convivialité : animations, musique ou même gâteau et bougies viennent célébrer cette date particulière.

L’événement doit également être l’occasion d’amener vos parties prenantes internes comme externes à réfléchir et à se projeter vers l’avenir. Intervention d’un grand témoin, conférence prospectives et tables rondes animées permettent d’échanger sur les réussites passées ainsi que les défis futurs de votre organisation et/ou de votre secteur. Ville & Banlieue a ainsi organisé ses deux journées anniversaire autour de :

  • six tables rondes tout au long de sa journée anniversaire, réunissant élus, chercheurs, ministres, associations partenaires et acteurs de la politique de la ville autour de différents sujets allant de l’histoire de l’association à l’avenir de la politique de la ville
  • une soirée de « gala » à l’hôtel de ville de Lyon,
  • de visites de terrain autour de la thématique de l’agriculture urbaine.

La mobilisation de personnalités d’envergure nationale est également un facteur de réussite, de mobilisation des participants et de médiatisation. La présence de figures influentes, de partenaires stratégiques ou de personnalités impliquées dans la structure ou sur ses enjeux permet de mettre en lumière les collaborations et le soutien dont bénéficie l’organisation. Cet engagement témoigne de la portée et de la pertinence des actions menées. Dans cette optique, Jean-Louis Borloo, ancien Ministre, et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales, étaient présents lors de différents temps forts des 40 ans de Ville & Banlieue.

Autre aspect important d’un événement anniversaire : la gestion des relations presse. Communiquer efficacement, avec des annonces anticipées et des invitations ciblées, contribuera à accroître la visibilité de l’organisation et à renforcer son image. Plus d’une vingtaine de journalistes ont assisté aux 40 ans de Ville & Banlieue, certains durant toute la journée d’événement, d’autres uniquement pour la conférence de presse. Cette stratégie RP, débutée en amont de l’événement, a permis de générer des nombreuses retombées médiatiques de qualité.

Par ailleurs, profiter de cette occasion pour organiser l’assemblée générale de son organisation permet de réunir plus facilement l’ensemble des membres de la structure pour échanger sur les résultats passés et les objectifs à venir. Ainsi, les élus de Ville & Banlieue se sont retrouvés le lendemain, pour une seconde journée dédiée à l’assemblée générale de l’association, à un déjeuner convivial et à des visites de terrain autour de l’agriculture urbaine afin de découvrir concrètement des réalisations de terrain. Ces visites enrichissantes permettent de mettre en lumière le travail accompli par les acteurs du territoire et d’illustrer la réalité de l’impact de l’organisation sur le terrain. La visite d’un centre social et d’une champignonnière ont ainsi été proposés pour valoriser les initiatives locales mises en place au cœur du quartier lyonnais de Lyon Mermoz (Lyon 8).

Générer de l’intérêt en communiquant en amont de la date anniversaire

Une stratégie de teasing sur les réseaux sociaux permet de susciter la curiosité autour de l’événement à venir. Cette approche, adoptée par Ville & Banlieue, permet de créer un engouement progressif et d’attirer l’attention. En effet, en communiquant en amont l’association a pu non seulement annoncer le futur événement, mais aussi mettre en avant des initiatives de terrain des collectivités adhérentes à l’association.

Organiser un temps presse dédié à votre anniversaire peut ainsi constituer une étape clé afin de diffuser des informations claires et pertinentes aux médias. Accompagnée d’un communiqué de presse, cette rencontre offre l’opportunité de présenter les faits marquants de l’organisation, ses réalisations et ses projets d’avenir. Ville et Banlieue a profité de son anniversaire, et d’un contexte national porteur, pour organiser une conférence de presse.

Conférence de presse de Ville & Banlieue à Paris le 20 septembre 2023
Conférence de presse de Ville & Banlieue à Paris le 20 septembre 2023

En effet, suite aux émeutes urbaines du mois de juillet 2023, l’association devait faire entendre sa voix et ses propositions auprès des pouvoir publics. Lors de cette conférence de presse, les élus ont ainsi pu interpeller le Gouvernement à travers les médias présents et donner rendez-vous à ces derniers, à Lyon, pour les deux journées anniversaire.

Créer des contenus anniversaire à forte valeur ajoutée

Les contenus vidéos pour les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de vidéos engageantes, rétrospectives, interviews ou messages spéciaux captent l’attention du public et génèrent de l’engagement en racontant l’histoire et les réalisations de la structure. Ville et Banlieue a ainsi choisi de réaliser 40 vidéos pour ses 40 ans, présentant des initiatives sur les différents territoires de l’association.

D’autre part, une brochure anniversaire permet de condenser les moments clés, les réalisations significatives et les perspectives d’avenir. Ville & Banlieue a opté pour une brochure permettant une synthèse visuelle et informative pour mettre en valeur l’évolution de l’association tout au long de son existence.

Pour assoir son expertise, sa légitimité et se revendications, Ville et Banlieue a profité de sa conférence de presse pour lancer l’Appel de Lyon adressé au Président de la République : un élément marquant et fortement relayé. Ce format, tout comme les tribunes libres, permettent de partager des réflexions, analyses ou propositions novatrices liées aux missions de l’organisation et donner plus de valeur à l’anniversaire.

Appel de Lyon par les élus de Ville & Banlieue
Appel de Lyon – 18 octobre 2023 – Ville & Banlieue

Enfin, la création d’un livre blanc est également une alternative à envisager. Il permet de rassembler les connaissances, les expériences et les meilleures pratiques de l’organisation et/ou de son secteur d’activité. Ce document détaillé et informatif peut servir de référence pour les partenaires et collaborateurs, mais aussi attirer de nouvelles cibles intéressées par le sujet.

Ne pas trop regarder en arrière et se projeter vers l’avenir

Lors de la célébration d’un anniversaire, la réflexion et la planification de l’avenir sont des étapes cruciales. Organiser des ateliers participatifs offre une plateforme collaborative pour réfléchir à l’évolution future de la structure. Ces séances permettent d’explorer de nouvelles idées, de recueillir des suggestions innovantes et d’encourager la participation active des membres de l’organisation et des parties prenantes. Le réseau d’entreprise RSE Mix-r propose des ateliers de réflexion pour le futur de l’organisation à l’occasion de son anniversaire de 5 ans. Cela permet d’identifier les attentes et les points à améliorer pour satisfaire davantage les membres.

Enfin, à la suite de votre anniversaire, il est important d’analyser les réactions et les retombées qui en émanent. Comprendre les réactions des personnes présentes, évaluer leurs idées et suggestions ainsi que l’impact perçu de ces discussions contribue à définir les axes prioritaires pour l’avenir de l’organisation. Parallèlement, analyser les retombées presse permet de mesurer la perception externe de ces échanges, de comprendre comment ils ont été perçus et comment ils ont été relayés dans les médias. Cette évaluation approfondie des réactions et des retombées aide à affiner la vision stratégique pour l’avenir de l’organisation, en prenant en compte à la fois les perspectives internes et externes.

L’anniversaire d’une organisation est une réelle opportunité pour catalyser l’engagement de vos parties prenantes et mettre en lumière votre organisation. En mobilisant les médias, créant du contenu de valeur, organisant des événements astucieux et en tirant des enseignements de ces expériences, vous pouvez non seulement célébrer le passé, mais aussi créer un avenir plus fort et plus prometteur.

En mettant judicieusement en œuvre ces stratégies, vous réussirez à engager toutes vos cibles et tirerez parti de votre anniversaire en marquant les esprits !

6 conseils pour faire de votre rapport RSE un outil de communication efficace

Ce mois-ci, Melt a choisi de s’intéresser au rapport RSE : support de communication efficace qui représente pour les entreprises un puissant levier pour mettre en lumière leurs engagements environnementaux, sociaux et sociétaux.

Qu’il s’agisse de publications obligatoires et réglementaires, comme les DPEF, ou de démarches volontaires, ce type de document de communication doit répondre à certaines règles. La 1ère d’entre elles : l’action authentique précède les mots. Le faire doit toujours précéder le faire savoir !

C’est dans cette optique que Melt a récemment actualisé le rapport RSE de Kem One, créé par l’agence en 2021. Ce rapport reflète la réalité des engagements du 2ème producteur de PVC européenne et leur véritable impact en matière de RSE. Un précieux outil pour incarner et démontrer l’engagement concret de l’entreprise pour un avenir plus durable.

Faire de sa DPEF un support de communication engagé et engageant

Certaines entreprises sont tenues de publier une DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière). Ce rapport est obligatoire pour les entreprises :

  • employant plus de 500 salariés,
  • cotées sur un marché réglementé,
  • dont le bilan est supérieur à 20 millions d’euros ou dont le chiffre d’affaires net est supérieur à 40 millions d’euros sont tenues de publier chaque année.

La DPEF vise à rendre compte des performances de l’entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociale, en toute transparence.

Ce document réglementaire est tenu d’intégrer un certain nombre d’informations et d’indicateurs. Il est toutefois possible d’en faire un outil de communication efficace, adapté aux parties prenantes de l’entreprise.

Cependant, il y a un défi majeur à relever. Trop souvent, les rapports RSE sont longs, complexes et peu engageants. Ils sont perçus comme des documents bureaucratiques. Mais cela pourrait-il changer ? Pouvons-nous transformer ce document en un outil de communication puissant, capable d’engager les parties prenantes, de valoriser l’entreprise et de démontrer un réel impact ?

Dans cet article, nous explorerons six conseils pratiques pour atteindre cet objectif !  

Conseil n°1 : Communiquer par la preuve en présentant des actions concrètes et leurs résultats

Il est essentiel de communiquer par la preuve dans une DPEF pour démontrer de manière tangible l’engagement d’une entreprise en matière de RSE. Cela signifie fournir des exemples concrets et spécifiques d’actions menées dans les trois piliers de la RSE : l’environnement, le social et l’économie.

Pour se démarquer, il est judicieux de mettre en avant des initiatives novatrices et créatives. En fournissant des exemples concrets et mesurables, une entreprise peut démontrer son engagement envers la RSE. Pensez également à présenter vos résultats pour plus de transparence et d’éléments de preuves !

L’exemple du rapport RSE de Kem One

Dans son rapport RSE, l’entreprise présente ses différentes initiatives dans tous les piliers de la RSE pour appuyer et illustrer ses dires.

Exemple d'initiaves mises en place au sein des sites industriels de Kem One > l'installation d'équipements moins consommateurs d'énergie à Lavera

Conseil n°2 : Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise

Dans le but de rendre un rapport RSE à la fois crédible et communicatif, la diversification des témoignages est un aspect incontournable. En intégrant les opinions et les retours d’un éventail de parties prenantes, telles que des associations, des fournisseurs, des salariés, et bien d’autres, l’entreprise renforce la crédibilité de son rapport en prouvant que ses actions ont un impact réel et significatif au-delà de ses frontières internes. La variation des interlocuteurs en fonction des piliers de la RSE permet de refléter la diversité des enjeux  abordés. Ces témoignages peuvent être incorporés sous différentes formes, telles que des citations, des vidéos, des dialogues ou des récits inspirants pour rendre le document encore plus vivant.

L’exemple de Kem One  

Kem One a ainsi donné la parole à plusieurs parties prenantes de l’entreprise au sein de son rapport : président d’une communauté de communes, fournisseur, collaboratrice interne, partenaire…

Citation d'un fournisseur de Kem One : Giuseppe Rossini de l'entreprise Selene, fournisseur de solutions de reconditionnement

Conseil n°3 : Utiliser des données chiffrées 

L’incorporation de données chiffrées au sein d’un rapport RSE constitue un moyen de preuve concret et objectif de ce que l’entreprise avance dans ses engagements. Elles permettent de présenter les évolutions, qu’elles soient positives ou négatives, et d’offrir une vision transparente de l’impact des actions réalisées.

Pour maximiser l’impact de ces données, il est judicieux d’utiliser des outils visuels tels que des graphiques, des infographies et des tableaux. Ces éléments visuels permettent de rendre les informations plus conviviales et percutantes, en offrant une vue d’ensemble rapide et une comparaison visuelle des résultats. Dans son rapport RSE, Kem One propose des données chiffrées pour chaque sous-partie de son document. Celles-ci permettent d’avoir des indicateurs clairs et de regrouper des informations facilement, de manière plus visuelle.

L’exemple de Kem One  

Chiffres clés du rapport RSE Kem One
8 sites certifiés ISO 50001
-13% d'énergie consommée par tonne de PVC produite entre 2013 et 2022
-7% d'émissions équivalent CO2 entre 2013 et 2022
-39% d'émissions de chlorure de vinyle dans l'air

L’entreprise utilise également des tableaux et graphiques pour rendre ces données plus digestes et permettre de constater une évolution à travers le temps.

tableau issu du rapport RSE 2023 de Kem One

Conseil n°4 : Proposer des formats adaptés aux différentes cibles

Proposer un format réduit de sa DPEF peut s’avérer une stratégie judicieuse pour accroître sa communication RSE. En effet, le rapport complet peut souvent s’étendre sur plusieurs dizaines de pages, ce qui peut rendre sa lecture intimidante pour de nombreux lecteurs.

En proposant une version synthétisée et concise de la DPEF, vous la rendez plus accessible et compréhensible pour un public plus large. Ce résumé permettra de mettre en avant les points essentiels, les chiffres clés et les avancées majeures de l’entreprise en matière de responsabilité sociétale.

C’est ce que Decathlon a mis en place en proposant une version complète (115 pages) et une version réduite (29 pages) de sa DPEF sur son site internet.

Conseil n°5 : Optimiser l’utilisation de son rapport RSE

Parce qu’une communication responsable est avant tout une communication efficace, il est primordial d’optimiser l’utilisation des contenus produits dans le rapport RSE pour nourrir la communication faite, tout au long de l’année, sur les engagements RSE de l’entreprise (et non 1 seule fois par an).

Dans cette optique, la réalisation d’un rapport RSE allégé proposant du contenu enrichi en ligne vers lequel est orienté le lecteur est une véritable valeur ajoutée. Des QR code (pour la version print) et des liens hypertextes (pour la version web) permettent ainsi de renvoyer vers des vidéos, des interviews, des podcasts, des documents…

Autant de contenus qui enrichissent le site internet, mais aussi les réseaux sociaux de l’entreprise avec un planning éditorial dédié.

ADDEV Materials a ainsi conçu, en lien avec Oraveo, un rapport synthétique, fourmillant de contenus additionnels :

Couverture du rapport RSE 2023 d'Addev Materials

Enfin, pour que le rapport RSE ait un véritable impact, il ne faut pas se limiter à sa simple publication sur le site internet de l’entreprise. Il peut être promu activement via les réseaux sociaux, les newsletters internes et externes, et d’autres canaux de communication. Cette mise en avant permet d’en faire un document consulté et utilisé par un public plus large, allant au-delà d’une simple obligation législative, pour devenir un puissant outil de communication pour l’entreprise.

Conseil n°6 : Penser à la fin de vie du rapport

Penser à la fin de vie de son rapport RSE est une démarche essentielle pour en optimiser l’impact et la durabilité. Une première question à se poser est celle de l’impression : est-il réellement nécessaire d’imprimer le rapport et, le cas échéant, en combien d’exemplaires ? Cette réflexion permet de limiter les gaspillages inutiles et de privilégier des versions numériques consultables en ligne.

Par ailleurs, il est judicieux de maintenir le rapport RSE accessible sur le site internet de l’entreprise pendant plusieurs années. Cette approche offre la possibilité de montrer l’évolution au fil du temps, mettant en lumière les progrès réalisés et les engagements tenus.

Vous souhaitez découvrir le rapport RSE 2023 de Kem One réalisé par Melt, avec l’appui de Graphic Swing? Découvrez-le ci-dessous.

Vous souhaitez valoriser de façon efficace et durable vos engagements RSE ? Contactez-nous par mail à marie@melt-communication.fr

Labels RSE, éléments de preuve pour une communication plus responsable

RSE Responsabilité sociétale des entreprises

Spécialiste de la communication responsable et de la communication RSE, Melt souhaite se pencher sur les nombreux labels relatifs à cette thématique. Dans un monde où la responsabilité sociale et environnementale est devenue primordiale, les labels RSE permettent de communiquer de manière transparente et crédible sur les actions et les engagements des entreprises en faveur du développement durable.

Dans cet article, plongez dans l’univers des labels RSE et découvrez de quelle manière ils accompagnent les entreprises engagées et renforcent la communication responsable des organisations.

Labels RSE, de quoi parle-t-on ?

Les labels RSE reconnaissent les pratiques mises en œuvre et les résultats obtenus par l’entreprise à propos de sa responsabilité sociétale. Ils sont décernés par des structures indépendantes pour leur compte ou celui de syndicats ou fédérations. Ils sont reconnus par une autorité publique. Les labels peuvent concerner un produit, un service, un projet, une entreprise…

Il en existe bon nombre et sont très variés :

  • Les généralistes : tels que B Corp, Ecovadis et Lucie qui abordent l’ensemble des piliers de la RSE et peuvent être obtenus par toutes les organisations.
  • Les thématiques, au contraire, abordent un pan de la RSE en particulier. Great Place To Work pour l’emploi, Envol pour l’environnement ou encore NR pour le numérique.
  • Les sectoriels, comme Grossiste en boissons Engagé, Label RSE Agences Actives ou Proprement engagés concernent des secteurs en particulier (distributeurs grossistes en boissons, agences de communication, professionnels de la propreté).
Schéma des lables RSE généralistes, de certains labels sectoriels et de lables thématiques

En fonction de leur typologie, les labels vont examiner différents critères qui seront évalués avant de labelliser, ou non, l’organisme demandeur. Ceux-ci peuvent donc porter sur la gouvernance de l’organisation, l’environnement, la loyauté de pratiques, les droits de l’homme et bien d’autres aspects.

Il est important pour les organisations de bien sélectionner le label auquel prétendre. S’ils sont nombreux, tous ne correspondent pas aux attentes et profils de chaque organisme. De manière générale,mieux vaut s’orienter vers des labels fondés sur la norme ISO 26 000, complète et reconnue au niveau international. Certains labels sont plus valorisants que d’autres car plus exigeants. En effet, la multitude de labels peut perdre les consommateurs et parties prenantes.

Privilégier donc les labels demandant de nombreux critères permet d’éviter toute accusation de greenwashing. Certains sont trop faciles d’accès et n’apporteront pas réelle valeur ajoutée à l’organisme.

Les apports des labels en matière de RSE

Le choix du label est important, car – une fois obtenu – sa portée peut être très large. Il permettra à l’organisme de se distinguer de ses concurrents en donnant la preuve de ses engagements et de ses avancées en matière de RSE. Les parties prenantes sont de plus en plus regardantes sur ce volet. Certains clients exigent des démarches respectant le développement durable de la part de leurs fournisseurs et inversement. Le label permettra donc de se démarquer et éventuellement de remporter des marchés grâce à cette différence.

Mais les clients et fournisseurs ne sont pas les seules parties prenantes à s’intéresser à la RSE. En effet, les collaborateurs et futurs collaborateurs leur portent une attention particulière et de plus en plus importante, notamment pour les jeunes générations. L’obtention d’un label RSE améliorera très certainement la marque employeur des entreprises labellisées.

Une fois obtenu, le label n’a pas une durée illimitée : il est renouvelable et nécessite une démarche d’amélioration continue. C’est alors aux entreprises et organismes de s’améliorer d’une période à l’autre ! Ce format leur permet de se challenger, innover et s’améliorer de façon continue, comme le prescrit la RSE.

Communiquer autour de son label

Le label permet d’attester une certaine avancée de l’entreprise. Il est donc primordial de communiquer autour de son obtention pour informer son écosystème sur son engagement. La meilleure façon de communiquer de manière responsable est de suivre des enseignements clés de la RSE elle-même :

  • Faire preuve de transparence : dire quels ont été les éléments manquant pour atteindre une meilleure notation, la volonté de s’améliorer
  • S’appuyer sur des preuves : donner des chiffres utilisés pour l’obtention du label, les actions concrètes mises en place
  • Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise en interne avec les salariés et en externe (ONG, fournisseurs, clients…).
  • Faire de la communication un acte responsable : expliquer l’importance de ce label et responsabiliser le consommateur, faire de la pédagogie, utiliser des supports de communication éco-conçus…
  • Être vigilant quant au greenwashing : si le label concerne un seul produit, ne pas faire croire qu’il porte sur l’ensemble de la marque ou de l’entreprise.

Les supports de communication où valoriser un label sont nombreux : site internet, réseaux sociaux, affichage dans les points de vente, communiqué de presse…

N’oubliez pas de communiquer à destination des publics internes. Ils doivent être informés en priorité de l’annonce de la labellisation, à la création d’éléments de langage en passant par l’actualisation des supports de communication existants.

Une fresque pour mieux appréhender la communication de crise

fresque de la communication de crise

Melt et l’agence 9 août Communication ont co-construit une fresque de la communication de crise afin de défricher cette thématique grâce à l’intelligence collective.

 Ce projet est né de la rencontre des deux fondatrices de ces agences : respectivement Marie Tissier et Marie-Hélène Charmasson.

La fresque est actuellement en cours de test afin de perfectionner son animation. Elle sera déployée auprès d’un public d’étudiants, mais aussi de tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la communication de crise.

Une fresque, qu’est-ce que c’est ?

Une fresque est un atelier basé sur l’intelligence collective et la coopération. Elle invite les participants aux profils variés à découvrir, comprendre et se laisser sensibiliser à un certain sujet.

Il en existe bon nombre : Fresque du numérique responsable, océane, de la biodiversité, de l’intention…. La plus connue reste la Fresque du Climat, souvent proposée dans les écoles supérieures et entreprises.

Les participants sont face à une toile blanche et reçoivent différentes cartes représentant chacune une notion différente. À leur tour de les placer dans un certain ordre, créer des groupes cohérents, découvrir certaines définitions, créer des écosystèmes… Il n’existe pas une seule solution mais bien une multitude de représentations possibles. L’objectif est de (re)découvrir une thématique et d’en faire naître une fresque créée à partir des cartes reçues.

A la fin de l’atelier, les participants se retrouvent face à une immense carte mentale, représentant la thématique dans sa globalité. En partant de petits éléments liés entre eux d’une manière ou d’une autre, on obtient donc l’explication d’un fonctionnement.

Une autre façon d’appréhender la communication de crise

L’idée de cette fresque est née d’une rencontre : celle de Marie Tissier (Melt) et de Marie-Hélène Charmasson (9 août) dans le cadre de la formation certifiante « Form’acteurs » proposés par Act4 Talents. Tester des méthodes d’animation ou encore de facilitation a donné des idées aux deux communicantes qui se sont lancées. Leur intention : créer une fresque répondant à l’un des enjeux des entreprises et collectivités : la communication de crise.

La communication de crise, qu’est-ce que c’est ? 

La communication de crise regroupe l’ensemble des actions de communication mises en place afin de limiter au maximum l’impact négatif d’un événement sur l’image d’une entreprise, d’une marque ou d’un produit.

Caractéristiques d’une crise, enjeux à relever, compétences à mobiliser, stratégies à mettre en œuvre, outils à activer… La fresque de la communication de crise invite ses participants à réfléchir à l’ensemble des enjeux et aspects à avoir à l’esprit pour réussir sa communication de crise.

Elle s’adapte à différents profils : étudiants, entreprises, collectivités, associations et toute personne désireuse de se familiariser à cette thématique. Réalisable en 1h30 environ, elle permet une compréhension globale des actions à mener et comportements à adopter pour bien gérer une crise.

Vous souhaitez participer à une fresque de la communication de crise ou en organiser une dans votre organisation ?

N’hésitez pas à nous contacter à marie@melt-communication.fr et mariehelene@9aout.fr

A Table, mangeons mieux, jetons moins ! Une campagne de sensibilisation citoyenne

fruits et légumes : carottes, noix, framboises, épinards, tomates

Depuis plusieurs mois, Melt a le plaisir d’accompagner la communauté de communes d’Ambert Livradois Foirez (63) dans une campagne de sensibilisation citoyenne et pédagogique autour du gaspillage alimentaire et à l’alimentation durable. Un projet citoyen qui nous tient à cœur !

Accompagner un territoire dans ses réflexions d’avenir

Ambert Livradois Forez met actuellement en œuvre un projet d’accompagnement des établissements de restauration collective dans l’évolution de leurs pratiques et le développement de l’autosuffisance alimentaire du territoire

Elle met ainsi en place différentes actions comme des animations pédagogiques, l’accompagnement des cuisinières et cuisiniers, ainsi que des études et ateliers sur son offre agricole. Dans cadre, elle a fait appel à Melt afin de développer une communication pédagogique et citoyenne. Son objectif : engager les 70 établissements de restauration collective du territoire (cantines, EHPAD, hôpitaux…) et leurs convives dans une démarche vertueuse pour lutter contre le gaspillage alimentaire et pour le mieux manger.

Une campagne de sensibilisation citoyenne autour de l’alimentation durable

Des cibles de communication diversifiées

La campagne de communication que nous avons imaginée s’adresse à quatre cibles différentes. En effet, l’ensemble des acteurs gravitant autour des restaurants sont concernés et peuvent avoir un impact pour limiter le gaspillage alimentaire. Il est donc important de les inclure dans cette sensibilisation citoyenne afin d’obtenir de réels changements de comportements.

Ainsi, la campagne cible :

  • Les convives afin de les sensibiliser au gaspillage alimentaire et à la question de l’approvisionnement local et faire changer leurs comportements
  • Les familles afin de leur montrer ce qui a été mis en place pour leurs proches et faire en sorte qu’ils reproduisent cela chez eux
  • Le grand public afin de lui faire connaître la démarche et la valoriser
  • Les partenaires afin de fédérer et mobiliser les partenaires dans la démarche

Un accompagnement transversal en matière de communication et de sensibilisation citoyenne

Pour mettre en place le projet d’ALF, Melt a développé un accompagnement transversal expert avec la :

  • définition d’une approche stratégique de la communication
  • création d’un univers graphique et d’un naming : A table ! Mangeons mieux, jetons moins.
  • déclinaison des supports de sensibilisation citoyenne adaptés

Pour se plonger dans le sujet, nous avons réalisé un benchmark approfondi. Trois tendances actuelles ont été identifiées en termes de campagnes de communication menées par les collectivités et acteurs institutionnels sur la thématique du gaspillage alimentaire, de l’alimentation ou du changement de comportement :

  • Un parti pris illustratif coloré pour toucher les plus jeunes
  • Le produit au premier plan pour parler à tout le monde
  • La valorisation des convives pour s’identifier

Naming et conception d’un logo

Melt s’est appuyé sur ces constats pour imaginer un nom et , en partenariat avec l’agence Graphic Swing, l’univers graphique du projet.

Le nom retenu pour la campagne, « A table ! » a fait l’unanimité et permet de rester en lien avec la thématique et d’être compris de tous.  C’est un nom évocateur que tout un chacun a déjà utilisé.

La base line « Mangeons bien, jetons moins ! » donne du sens au projet. L’utilisation de la 2ème personne du pluriel, crée de la proximité entre la collectivité, le territoire et les cibles de communication.

Concernant l’univers graphique travaillé, nous avons fait le choix d’un parti illustratif coloré, mettant en scène des personnes (agriculteurs, cuisiniers, enfants, parents) dans leur environnement et valorisant les productions du territoire. Accessible même aux plus jeunes, il permet une approche résolument pédagogique et bienveillante

Des supports de sensibilisation adaptés à chaque cible

La cible principale du projet étant le public scolaire, nous avons imaginé plusieurs supports de sensibilisation à leur attention, et à celle de leurs parents.

Un kit d’affiches pédagogiques

Un kit de 6 affiches, pour affichage dans les cantines scolaires ou des centres de loisirs, a ainsi été réalisé. Chaque affiche reprend une thématique forte du projet : les produits locaux et de qualité, l’alimentation équilibrée, la cuisine fait maison, la lutte contre le gaspillage alimentaire, le compost et le tri des déchets et le projet A Table.

Un livret à ramener à la maison

Un livret pédagogique a également été conçu afin que les enfants puissent le ramener à la maison et échanger ainsi avec leurs parents. Les gestes anti-gaspillages peuvent ainsi être répétés à la cantine et à la maison.

Ce livret (format A5 fermé) est organisé autour d’un repas en famille (la préparation, le repas et les déchets en fin de repas), propose des jeux, ainsi qu’une recette anti-gaspillage. 

Un document spécifique pour mobiliser les agriculteurs

Proposer une alimentation durable, c’est aussi inciter les agriculteurs à approvisionner les restaurants collectifs du territoire. Ambert Livradois Forez les accompagne afin d’identifier les actions à mettre en œuvre pour faciliter cette mise en relation, développer des filières qui n’existent pas sur le territoire, simplifier les démarches.

Un document spécifique vient ainsi d’être réalisé et envoyé aux agriculteurs du territoire afin de leur proposer un programme d’actions qui leur est dédié.

Un clip vidéo en projet

Pour compléter le dispositif un clip vidéo, à destination du grand public, doit être réalisé courant 2023 afin de faire un bilan du projet et des accompagnements proposés :  accompagnement individuel des établissements, animations pédagogiques, temps collectifs pour les restaurants, les agriculteurs… Il permettra également de sensibiliser sur les questions d’alimentation durable et de gaspillage.

La campagne A Table est un exemple concret et assez emblématique des expertises qui peuvent être mobilisées au sein de notre agence : conseil en communication citoyenne, mise en œuvre et suivi d’un dispositif de A à Z en mobilisant des partenaires de confiance pour le graphisme (Graphic Swing) et la production vidéo (Pix’n’Prod).

Vous souhaitez en savoir plus sur les accompagnements que nous proposons, n’hésitez pas à nous contacter à marie@melt-communication.fr

Budget participatif de la Ville de Saint-Denis : Zoom sur une campagne de communication citoyenne participative

Nouveau budget participatif dyonisien

Chaque année, le Grand Prix Cap’Com est attribué à une campagne de communication publique. Cet évènement récompense les professionnels de la communication publique et territoriale dont les opérations se démarquent, mais est également un excellent moyen d’observer les tendances du secteur.

Cette année, la Ville de Saint-Denis et sa campagne de communication sur son budget participatif ont été récompensées en remportant le Grand Prix. Retour sur une campagne citoyenne inclusive et audacieuse.

Une campagne de communication citoyenne ambitieuse

Le budget participatif est un processus qui permet aux citoyens d’affecter une partie du budget de leur collectivité territoriale à des projets d’investissement. Ainsi, chaque année, la Ville de Saint-Denis sollicite ses habitants afin qu’ils choisissent quels nouveaux projets verront le jour dans leurs quartiers.

La communication joue alors un rôle très important afin de réussir à intéresser, informer et faire participer un maximum de citoyens, aux profils variés. En effet, tous les acteurs et actrices du territoire de Saint-Denis, âgés de plus de 11 ans, composent la cible de cet outil de démocratie participative, et donc de sa communication.

En 2022, la ville a pensé une campagne de communication multicanal audacieuse pour répondre à trois objectifs distincts :

  • rendre l’information accessible et compréhensible à tous,
  • mobiliser au-delà des initiés de la démocratie participative,
  • valoriser les projets et encourager au vote via la plateforme dédiée ou le bulletin papier.

Mettre les Dionysiens au centre de la communication

Le fil rouge de cette campagne est le (super)pouvoir dont dispose chaque citoyen et citoyenne de Saint-Denis (les Dionysiens et Dionysiennes), pouvoir qu’il peut utiliser pour améliorer son quotidien, grâce à sa participation, sa mobilisation et son vote.

En effet, ces derniers ont le pouvoir de :

  • participer en proposant ses idées pour un nouveau projet dans son quartier qui sera financé grâce au budget participatif,
  • se mobiliser en devenant porte-parole ou porteur de projet,
  • voter sur internet ou en bulletin papier, pour élire les idées qui prendront vie.

De multiples canaux en fonction des temps forts de la campagne  

Une communication multi-canal et évolutive a été déployée pour accroître la visibilité et suivre le processus long qu’est le budget participatif. Les moyens de communication se sont ainsi organisés en deux phases :

Phase 1 – Une campagne d’information et de participation : Comment agir en étant porteur de projet ou porte-parole, dépôt des idées (mars – juillet 2021)

Il s’agissait par cette campagne de valoriser la plateforme jeparticipe.saint-denis.fr, d’informer sur le budget participatif et d’expliquer de quelle manière agir. Bannières réseaux sociaux, vidéo en motion design, header de site internet, ont notamment été utilisés.

Pour la communication offline, des affiches de différents formats (32×45 + 120/176), un dépliant de 4 pages de présentation, des flyers A5 ainsi que des fiches A5, A4 et A6 ont été créés.

Affiches de promotion du budget participatif

Phase 2 – Une campagne de vote : Comment voter pour le meilleur projet par le bulletin papier ou site internet (novembre – décembre)

La communication online a été composée de bannières sur les réseaux sociaux, header sur le site internet, signature messagerie interne des agents de la ville et trois vidéos. De plus, afin de déployer la communication, deux kits de communication ont été imaginés : l’un à destination des porteurs de projet, l’autre à destination des porte-paroles du budget participatif.

En matière de communication offline, le dispositif s’est décliné en :

  • affiches,
  • dépliants,
  • bulletins de vote,
  • chasubles,
  • kakemonos,
  • habillages d’urnes
  • habillage d’un camion itinérant…

Un exemple de réussite en matière de communication citoyenne

Grâce à la multitude des canaux utilisés, l’accessibilité de chacun d’entre eux, aux visuels colorés et modernes, et à un travail de longue haleine, un nombre important de Dionysiens ont été mobilisés. Pas moins de 5 585 citoyens (sur les 111 000 qui composent Saint-Denis) ont voté pour élire leurs projets préférés parmi les 24 qui leur ont été présentés.

Cette campagne de communication citoyenne est exemplaire. Elle a su valoriser le budget participatif mais aussi aller chercher la participation des citoyens et renforcer le dialogue.

Associer fêtes de fin d’année et durabilité

Etoiles en papier lumineuse sur un marché de Noël

Les fêtes de fin d’année sont une bonne occasion, pour les acteurs publics locaux notamment, de se mobiliser pour communiquer et sensibiliser les habitants au développement durable. Cette période, joyeuse et festive, n’est cependant pas sans conséquences pour notre planète. En effet, l’achat massif de cadeaux, souvent produits à l’autre bout du monde, le gaspillage alimentaire, la génération de déchets et la consommation énergétique qui augmente sont autant d’activités humaines qui impactent l’environnement de manière drastique en ces fins d’année.

Les collectivités territoriales ont à cœur de se mobiliser pour rendre les fêtes de fin d’année plus respectueuses de l’environnement sur leur territoire en communiquant de manière responsable et en sensibilisant sa population. Des actions et solutions dans lesquels les communicants, publics ou privés, ont leur rôle à jouer.

Eco-concevoir ses événements de fin d’année 

La période des fêtes de fin d’année est propice à l’organisation de nombreux événements. Marchés de Noêl, spectacles, lancement des décorations de Noël… Il convient de leur appliquer les critères de l’éco-conception que ce soit en matière d’organisation, de scénographie ou encore de communication.

Pour des marchés de Noël plus responsables

Limiter les déchets et le gaspillage alimentaire

A l’occasion d’un marché de Noël, visiteurs et riverains se retrouvent autour d’un verre de vin chaud, de bière ou de plats traditionnels… Autant de consommations génératrices de déchets : pensez à vous équiper d’une vaisselle réutilisable.

Les éco-cups par exemple sont une solution adaptée. Elles permettent de communiquer sur l’évènement avec un visuel personnalisé et peuvent être conservées comme souvenirs par les consommateurs. S’ils ne les veulent pas, un système de consigne peut être mis en place.

Ce type de restauration engendre également énormément de gaspillage alimentaire. Sensibiliser sur ce sujet en proposant des doggy bag, en faisant passer des messages via la sono ou par un affichage sur les stands de restauration est une nécessité. Il est également important de sensibiliser les exposants/participants sur ce sujet. Cela peut passer par une charte de l’événement (à signer par toutes les personnes qui exposent). 

Une autre solution pour lutter contre le gaspillage est de collecter les restes alimentaires pour en faire don à des associations locales. Attention à bien anticiper ce volet et prendre contact bien en amont de l’événement avec les associations en question. Elles pourront vous indiquer ce qu’elles acceptent et comment cela doit être conservé et conditionné.

Faire preuve de sobriété énergétique

Les marchés de Noël, et les villes de façon plus générale, s’ornent de nombreuses décorations pour célébrer la fin d’année. Ces dernières, pour la plupart électriques, consomment énormément. Et si cette fin d’année rimait avec sobriété ?

De quoi soulager la consommation et la facture de la collectivité. Ce choix doit être expliqué de façon pédagogique auprès de vos habitants. La sensibilisation peut se faire sur la consommation d’énergie générée par les décorations lumineuses de Noël.

D’après une étude de l’ADEME calculant l’impact énergétique des illuminations de Noël, celles des intérieurs et des extérieurs français représentent une consommation de 75Gwh par an et la consommation électrique d’une maison et d’un jardin richement décorés qui restent allumés pendant 4h par jour pendant 30 jours représentent à elles seules la consommation d’un mois et demi d’éclairage du logement.

Pensez là aussi à adopter un ton positif et pédagogique, plutôt que moralisateur et dramatique. Votre cible sera alors plus apte à agir et adhérer. Le but n’est pas de la démoraliser avec les effets catastrophiques du réchauffement climatique, mais de lui indiquer de manière bienveillante comment réduire son impact à son échelle.

Valoriser les producteurs locaux

Un événement responsable, c’est également un événement qui privilégie et valorise les producteurs locaux ! Des dérives peuvent exister dans certains marchés de Noël. Favoriser les artisans locaux est un gage de qualité et de promotion d’une consommation plus responsable, que ce soit en matière de restauration ou de produits. Pensez également à les mettre en valeur lors de vos différentes communications : sur vos comptes réseaux sociaux, affiches, programmation, articles dans le journal local… Leur offrir plus de visibilité permet de sensibiliser la population à un autre façon de consommer et à incarner les engagements de la collectivité.

Sensibiliser et mobiliser les jeunes générations

Un excellent moyen de communiquer, et de plus efficace sur le long terme, est de sensibiliser les plus jeunes dans les écoles par exemple. Ils sont à la fois les premiers ambassadeurs auprès de leurs parents et les premiers concernés par le changement climatique. Un impératif : adopter une approche pédagogique, participative et enthousiaste, à travers des ateliers par exemple, et non une approche descendante et moralisatrice.

En cette période de fête, il est ainsi possible de leur faire fabriquer des cadeaux de Noël en donnant une deuxième vie à certains objets ou matériaux.

Promouvoir des cadeaux de seconde main ou réalisés à partir de matériaux recyclés permet de sensibiliser à l’économie circulaire, mais aussi à la consommation responsable.

Dans une optique proche, les élèves du Collège Saint-Louis-de-la-Guillotière à Lyon organise, cette année, un marché de Noël de décorations de seconde main et/ou réalisées à partir de matériaux recyclés (laine, cartons, emballages de papillote…). Une vente dont la recette servira à financer des projets.

Autre approche : jardiner ou cuisiner des recettes à base de produits non transformés et locaux, voir même de restes ! Une façon d’éduquer au goût, à la consommation locale et à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Des vœux durables et résolutions responsables

La nouvelle année est une période privilégiée pour communiquer de bonnes et responsables résolutions auprès des habitants. Encore faut-il adopter le bon outil, le bon message et le bon ton !

Eco-concevoir ses cérémonies des vœux

Moment convivial réunissant les parties prenantes de la collectivité et de valoriser l’action locale, la cérémonie de vœux doit aujourd’hui intégrer les critères d’éco-responsabilité. Ainsi, l’organisation de l’événement devient une façon de communiquer à part entière : les choix opérés témoignent de l’engagement de la structure. Grand Paris Sud a ainsi pris le parti, en 2020, d’organiser des vœux zéro déchets en incitant les participants à suivre cette initiative. Que ce soit le lieu choisi (une plateforme de compostage des déchets), la restauration proposée (locale et de saison), la communication éco-conçue ou la décoration, Grand Paris Sud a relevé le défi d’un événement éco-conçu de A à Z.

Des cartes de vœux plus responsables

L’envoi de cartes de vœux print est, encore aujourd’hui, un vecteur de communication traditionnel pour souhaiter une bonne année. Les choix graphiques et d’impression faits pour ces cartes peuvent avoir un impact. Consommation de papier, d’encre métallique, de vernis… Des alternatives plus respectueuses de l’environnement sont possibles, et parfois plus originales ! C’est notamment le cas des cartes biodégradables à planter. Il est également possible d’opter pour des cartes plus classiques et tout aussi durables comme celles en papier recyclé ou en bois (attention aux choix des matériaux et à leur provenance).

Concernant les cartes de vœux numériques, elles permettent certes de ne pas consommer de papier, mais possède toute fois un impact : le temps passé à en trouver une sur internet ou à en concevoir une, son poids, la présence d’animation, de photos, l’envoi des mailings… peuvent consommer beaucoup d’énergie. Pensez à choisir des sites possédant le certificat vert qui s’assure que l’équivalent de la consommation énergétique induite par les cartes électroniques provient bien de sources d’énergies renouvelables.

Enfin, pour limiter les impressions, envois ou événements, Il est intéressant de présenter ses résolutions en même temps que ses vœux. Des résolutions durables permettant notamment de présenter les actions et projets environnementaux et sociétaux portés par la collectivité pour l’année à venir. En effet, selon une étude réalisée par le Credoc pour l’ANCT pour 60% des Français, la transition écologique doit être maintenant l’enjeu principal de la politique territoriale.

Les collectivités sont donc attendues au tournant de l’année 2023 !

Numérique responsable : Quelles bonnes pratiques sur les réseaux sociaux ?

Visuel d"un clavier avec des pictos verts faisant écho à l'écoresponsabilité

L’utilisation des réseaux sociaux est un excellent moyen pour les communicants de toucher sa cible. Outils indispensables pour interagir avec sa communauté, ils permettent d’avoir une connexion plus directe avec elle et de créer une véritable relation humaine.  Les réseaux sociaux font donc partie intégrante de notre quotidien. Cependant, ils sont également source de pollution.

À l’heure où l’urgence climatique est au cœur des préoccupations, comment communiquer de manière responsable, tout en incitant sa communauté à changer son rapport à l’écran ? Nous avons vu dans l’article précédent les différentes solutions pour adopter une consommation plus responsable du numérique. Dans cet article du mois de novembre, Melt vous livre ses conseils pour une stratégie de communication digitale plus responsable.

Limiter l’impact de sa stratégie digitale : un enjeu pour les communicants

Les publications sur les réseaux sociaux sont stockées sur des serveurs dans des data centers (ou clouds) qui consomment beaucoup d’énergie. Une quantité astronomique de contenus est ainsi stockée pour chaque réseau social. À l’heure actuelle, Facebook compte plus de 250 milliards de photos, vidéos, gifs sauvegardés !

Ces contenus sont alimentés en permanence en électricité pour permettre à tout utilisateur d’y avoir accès à tout moment. Or, plus il y a de contenu à charger, plus le coût environnemental est important.

En mai 2021, un groupe de travail de l’agence Greenspect* a étudié l’empreinte carbone de chaque réseau social en mesurant le taux de CO2 émis par minute. Dans le classement des réseaux sociaux en matière de pollution, Youtube, Facebook et Instagram sont qualifiés comme les réseaux les plus « verts » car plus de 60% de leurs ressources seraient issues d’énergies renouvelables. LinkedIn et Twitter, quant à eux, utilisent seulement 10% d’énergie renouvelable et sont donc les derniers de ce classement. 

Un utilisateur des réseaux sociaux sur mobile consommerait donc au total 102 kgEqCO2 (kilogrammes équivalents CO2) par an, soit l’équivalent de 914 km parcourus en voiture.

*https://www.linfodurable.fr/technomedias/quels-sont-les-reseaux-sociaux-les-plus-polluants-31783 

** Le kilogramme équivalent CO2 est l’unité de mesure utilisé dans le cadre d’un bilan CO2.

Ce bilan mesure la quantité de gaz à effet de serre convertie en équivalent CO2 émise lors de la production des produits, leur distribution et leur consommation.

4 conseils pour communiquer de façon responsable sur les réseaux sociaux

1 – Faire le point sur vos émissions

Une bonne chose à faire pour être pleinement conscient de son émission carbone à travers les réseaux est de réaliser votre bilan carbone quotidien. Pour cela, il suffit d’entrer le temps passé par jour sur chaque application et le site Comparethemarket se charge du reste.

Cette démarche permet aux organisations, comme aux usagers, d’être davantage conscients de l’impact professionnel et/ou personnel de l’usage des réseaux sociaux. Cela permet également de gagner en visibilité sur ses habitudes à changer et sur les réseaux sociaux dont il faudrait réduire le temps d’utilisation. Il est également possible de faire appel à de nombreux experts pour vous aider à élaborer une stratégie de réduction pour atteindre la sobriété numérique – ou du moins tenter de le faire.

2 – Choisir uniquement les réseaux sociaux qu’utilise votre communauté

En tant que communicant, il est nécessaire de se focaliser uniquement sur les réseaux sociaux où votre communauté se trouve et ne pas chercher à être partout en même temps. S’occuper des réseaux sociaux d’une organisation prend du temps et dépense beaucoup d’énergie ! Entretenir des réseaux sociaux dont on ne se sert pas pollue : les data center utilisent de l’énergie en continu pour rendre ces pages accessibles. C’est ce que l’on appelle pollution dormante.

3 – Optimiser vos vidéos

Le format vidéo est très énergivore. Il faut avoir cela à l’esprit lors de la planification de contenus vidéos sur les réseaux. Afin de limiter cette surconsommation de vidéo et donc d’énergie, plusieurs solutions existent :

  • Réduire le poids de chaque vidéo : il est possible de compresser les vidéos, ce qui diminuera dans le même temps la place prise par cette dernière.
  • Bloquer la lecture automatique des vidéos sur la ou les pages réseaux sociaux : il suffit de se rendre dans les paramètres. Cela permettra également aux usagers de la page d’éviter de scroller leurs fils d’actualité des heures durant.
  • Limiter la très haute définition qui est très lourde et requiert davantage d’énergie pour être lue. Il n’est pas nécessaire d’être au maximum de la définition pour qu’une vidéo soit comprise et relayée. 240p suffisent pour visionner sur un téléphone portable et 720p sur un ordinateur portable.

4 – Poster seulement du contenu pertinent

Et pour finir, même si cela semble évident, veillez à ne poster uniquement du contenu pertinent, c’est-à-dire exclusif et utile pour votre audience. L’excès n’est bénéfique en aucun point.

S’il est vrai que les réseaux sociaux sont source de pollution, ils peuvent également avoir un impact positif ! Les communicants ont donc beaucoup plus à gagner que des likes et des partages en communiquant sur leurs engagements, notamment ceux liés à leur rapport au numérique en entreprise. Face à l’urgence climatique, une mobilisation collective est possible à travers les différents réseaux sociaux.

Voici quelques exemples de contenus qu’il peut être utile de relayer au sein de votre communauté pour renforcer votre engagement au profit de la planète :

  • Informer et éduquer (sans moraliser) sur l’actualité en matière du climat…
  • Promouvoir et partager les gestes écoresponsables mis en place au sein de l’organisation
  • Lancer des actions collectives pour sensibiliser par l’action et être ancré dans les mémoires

Si vous avez apprécié le sujet, que souhaitez approfondir vos connaissances sur le numérique responsable ou bien entamer des actions à l’échelle personnelle, nous vous invitons à lire et écouter ceci :