3 étapes clés pour réussir sa communication sur un projet urbain

Trois personnes, des architectes, se tiennent derrière des maquettes d'éléments constitutifs d'un projet urbain : pont, arbre...

Les projets de renouvellement urbain façonnent les villes de demain. Cependant, leur succès repose également sur la capacité des territoires à mobiliser et engager les habitants (et parties prenantes locales) dans leur élaboration. Une communication stratégique et efficace est alors nécessaire pour rendre son projet urbain plus participatif.

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir trois étapes clés pour mener à bien la communication autour des projets urbains de votre territoire : définir une stratégie de communication dédiée, créer les outils de communications indispensables et penser des outils originaux pour aller plus loin. Ces étapes permettent de favoriser une participation active de tous les publics, ainsi qu’une prise de conscience collective du devenir de l’environnement urbain.

Étape 1 – Définir une stratégie de communication pour son projet urbain

Pour mobiliser et informer les habitants, une stratégie de communication planifiée sur l’ensemble de la durée du projet est indispensable. Elle doit permettre de mobiliser les habitants sur le dispositif de concertation et faire connaître le projet. Pour cela, il est impératif de mobiliser l’ensemble des parties prenantes du projet en donnant du sens à l’action publique et en valorisant l’engagement des collectivités. Co-construire le plan de communication et partager les moyens de communiquer sur le projet est nécessaire. D’autre part, anticiper les phases les plus importantes du chantier et les nuisances occasionnées en informant les riverains de façon régulière sur l’avancement du chantier permet au projet de se dérouler dans les meilleures conditions.

Lors de la définition de la stratégie de communication, l’étape d’identification des cibles est importante. Il faut penser à la pluralité des personnes à toucher. A savoir les riverains, usagers, les habitants, les relais d’informations de terrain comme les associations et centres sociaux, les acteurs et partenaires du projets comme les bailleurs, les communes, les entreprises qui interviennent sur le chantier ainsi que les médias locaux et nationaux spécialisés dans l’urbanisme et les collectivités.

Certains principes sont à respecter lorsque l’on s’attaque à la communication de projet urbain. Nous en avons recensé douze (source : SENSSE – la communication chantier) :

  1. Bien envisager la portée géographique des impacts du projet
  2. Définir précisément ses cibles de communication : riverains, usagers, commerçants, artisans, associations, entreprises, contribuables, partenaires
  3. Affiner son ou ses messages prioritaires de communication
  4. Soigner la communication in situ et bien penser à rappeler que le chantier a fait l’objet de concertation.
  5. Aller à la rencontre des habitants, notamment via la maison de projet, et rappeler leur implication dans les supports de communication
  6. Mobiliser les réseaux territoriaux (commerçants, associations, institutions) au cœur même de la communication
  7. Ne pas oublier les cibles jeunes
  8. Utiliser les supports papier pour aller chez les gens, dans leurs boîtes aux lettres
  9. Développer également une communication sur les réseaux sociaux
  10. Prendre en compte le calendrier du chantier (attention aux dates annoncées sur les panneaux)
  11. Faire du chantier un événement
  12. Ne pas hésiter à faire preuve d’originalité (bal de grues, performance artistique, time lapse, vigie sur chantier…) 

Il est également important de mener une communication régulière qui accompagne chaque phase du projet et qui traduit le positionnement du projet et sa valeur ajoutée. Il s’agit de mettre en place des actions et supports qui permettent aux riverains, usagers, habitants de bien vivre le chantier et de se projeter dans les futurs usages et ce dernier.

Les pré-requis nécessaires
La création d’un groupe de travail communication / concertation composée de membres des services communication des différents partenaires, avec une structure pilote communication à identifier

La définition d’une stratégie de communication propre à chaque projet urbain, mais coordonnée entre les différents projets (pour éviter les mauvais timings de communication et mutualiser ce qui peut l’être) et avec la stratégie de communication globale du territoire

Une identité visuelle pour faciliter la compréhension de l’opération et ses enjeux

Des actions et supports de communication pédagogiques et adaptés en fonction des cibles de communication

Étape 2 – Créer les outils de communication indispensables à son projet urbain

Une fois la stratégie de communication élaborée, il faudra créer les outils nécessaires à sa mise en place. Plusieurs éléments sont indispensables quand il s’agit de projets urbains, en voici quelques-uns : 

La maison de projet, obligation réglementaire pour projet de renouvellement urbain, permet la co-construction du projet avec les habitants grâce à des temps de rencontres réguliers entre habitants et parties prenantes proposant de l’information pédagogique, adaptée et régulièrement actualisée.

Un univers graphique dédié permettra une bonne homogénéité et identification des supports. Attention : Penser un graphisme « accessible » à tous les publics est primordial !

Univers graphique du grand projet de ville de la duchère
Univers graphique du grand projet de ville de La Duchère

Un site internet dédié ou une rubrique dédiée sur le site internet du maître d’ouvrage permettent de détailler l’ensemble du projet urbain et de lui donner de la visibilité : chiffres clés, histoire, objectifs … Détailler le projet, faire le point sur la concertation et présenter les actualités et avancements permet de tenir les habitants informés et impliqués dans la démarche.

Une lettre d’information sur le projet permet de servir les mêmes objectifs, mais en touchant un public cible peu connecté grâce à une distribution en boîtes aux lettres et dans les lieux de proximité. Il est important de penser à adopter un ton pédagogique pour rendre le projet compréhensible par tous les habitants.

De nombreux autres outils de communication sont à prévoir pour accompagner un projet urbain :

  • Communication sur les réseaux sociaux
  • Dispositif de relations presse
  • Reportages photographiques réguliers
  • Informations sur site
  • Communication chantier (flyer, panneau)
  • Événementiel

Étape 3 – Penser des outils et actions pour aller plus loin

Des outils de communication plus poussés et originaux permettent de parfaire la communication des projets urbains.

Le naming permet de traduire les spécificités et les valeurs portées par le projet tout en facilitant l’identification de ce dernier en sortant des sigles plus complexes. Celui-ci peut simplement être le nom du quartier auquel on appose une signature pour que les habitants se retrouvent dedans.

Rendre un plan interactif disponible sur le site internet permettra de visualiser les projets dans leur ensemble et savoir quels sont les quartiers concernés, prendre connaissance des différents projets et mieux appréhender de quelle façon s’articulent les différents aspects du projet.

La création de vidéos permet de simplifier la compréhension du projet, de développer du storytelling et de donner à voir le devenir du quartier. Ces vidéos peuvent être composées de témoignages, motion design, plans drones… Des éléments textuels peuvent être rajoutés comme des chiffres clés ou des schémas.

Les time laps permettent de montrer le projet en mouvement et incarner l’avancée des travaux. In fine, il est possible de monter une vidéo retraçant l’ensemble de l’évolution du projet.

Pour aller plus loin, il est également possible de proposer des expositions itinérantes, de valoriser des récits des acteurs du quartier ou encore de créer des carnets de chantier !

Et pour en savoir plus et être accompagné dans la communication liée à votre projet urbain, n’hésitez pas à nous contacter !

6 conseils pour faire de votre rapport RSE un outil de communication efficace

Ce mois-ci, Melt a choisi de s’intéresser au rapport RSE : support de communication efficace qui représente pour les entreprises un puissant levier pour mettre en lumière leurs engagements environnementaux, sociaux et sociétaux.

Qu’il s’agisse de publications obligatoires et réglementaires, comme les DPEF, ou de démarches volontaires, ce type de document de communication doit répondre à certaines règles. La 1ère d’entre elles : l’action authentique précède les mots. Le faire doit toujours précéder le faire savoir !

C’est dans cette optique que Melt a récemment actualisé le rapport RSE de Kem One, créé par l’agence en 2021. Ce rapport reflète la réalité des engagements du 2ème producteur de PVC européenne et leur véritable impact en matière de RSE. Un précieux outil pour incarner et démontrer l’engagement concret de l’entreprise pour un avenir plus durable.

Faire de sa DPEF un support de communication engagé et engageant

Certaines entreprises sont tenues de publier une DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière). Ce rapport est obligatoire pour les entreprises :

  • employant plus de 500 salariés,
  • cotées sur un marché réglementé,
  • dont le bilan est supérieur à 20 millions d’euros ou dont le chiffre d’affaires net est supérieur à 40 millions d’euros sont tenues de publier chaque année.

La DPEF vise à rendre compte des performances de l’entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociale, en toute transparence.

Ce document réglementaire est tenu d’intégrer un certain nombre d’informations et d’indicateurs. Il est toutefois possible d’en faire un outil de communication efficace, adapté aux parties prenantes de l’entreprise.

Cependant, il y a un défi majeur à relever. Trop souvent, les rapports RSE sont longs, complexes et peu engageants. Ils sont perçus comme des documents bureaucratiques. Mais cela pourrait-il changer ? Pouvons-nous transformer ce document en un outil de communication puissant, capable d’engager les parties prenantes, de valoriser l’entreprise et de démontrer un réel impact ?

Dans cet article, nous explorerons six conseils pratiques pour atteindre cet objectif !  

Conseil n°1 : Communiquer par la preuve en présentant des actions concrètes et leurs résultats

Il est essentiel de communiquer par la preuve dans une DPEF pour démontrer de manière tangible l’engagement d’une entreprise en matière de RSE. Cela signifie fournir des exemples concrets et spécifiques d’actions menées dans les trois piliers de la RSE : l’environnement, le social et l’économie.

Pour se démarquer, il est judicieux de mettre en avant des initiatives novatrices et créatives. En fournissant des exemples concrets et mesurables, une entreprise peut démontrer son engagement envers la RSE. Pensez également à présenter vos résultats pour plus de transparence et d’éléments de preuves !

L’exemple du rapport RSE de Kem One

Dans son rapport RSE, l’entreprise présente ses différentes initiatives dans tous les piliers de la RSE pour appuyer et illustrer ses dires.

Exemple d'initiaves mises en place au sein des sites industriels de Kem One > l'installation d'équipements moins consommateurs d'énergie à Lavera

Conseil n°2 : Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise

Dans le but de rendre un rapport RSE à la fois crédible et communicatif, la diversification des témoignages est un aspect incontournable. En intégrant les opinions et les retours d’un éventail de parties prenantes, telles que des associations, des fournisseurs, des salariés, et bien d’autres, l’entreprise renforce la crédibilité de son rapport en prouvant que ses actions ont un impact réel et significatif au-delà de ses frontières internes. La variation des interlocuteurs en fonction des piliers de la RSE permet de refléter la diversité des enjeux  abordés. Ces témoignages peuvent être incorporés sous différentes formes, telles que des citations, des vidéos, des dialogues ou des récits inspirants pour rendre le document encore plus vivant.

L’exemple de Kem One  

Kem One a ainsi donné la parole à plusieurs parties prenantes de l’entreprise au sein de son rapport : président d’une communauté de communes, fournisseur, collaboratrice interne, partenaire…

Citation d'un fournisseur de Kem One : Giuseppe Rossini de l'entreprise Selene, fournisseur de solutions de reconditionnement

Conseil n°3 : Utiliser des données chiffrées 

L’incorporation de données chiffrées au sein d’un rapport RSE constitue un moyen de preuve concret et objectif de ce que l’entreprise avance dans ses engagements. Elles permettent de présenter les évolutions, qu’elles soient positives ou négatives, et d’offrir une vision transparente de l’impact des actions réalisées.

Pour maximiser l’impact de ces données, il est judicieux d’utiliser des outils visuels tels que des graphiques, des infographies et des tableaux. Ces éléments visuels permettent de rendre les informations plus conviviales et percutantes, en offrant une vue d’ensemble rapide et une comparaison visuelle des résultats. Dans son rapport RSE, Kem One propose des données chiffrées pour chaque sous-partie de son document. Celles-ci permettent d’avoir des indicateurs clairs et de regrouper des informations facilement, de manière plus visuelle.

L’exemple de Kem One  

Chiffres clés du rapport RSE Kem One
8 sites certifiés ISO 50001
-13% d'énergie consommée par tonne de PVC produite entre 2013 et 2022
-7% d'émissions équivalent CO2 entre 2013 et 2022
-39% d'émissions de chlorure de vinyle dans l'air

L’entreprise utilise également des tableaux et graphiques pour rendre ces données plus digestes et permettre de constater une évolution à travers le temps.

tableau issu du rapport RSE 2023 de Kem One

Conseil n°4 : Proposer des formats adaptés aux différentes cibles

Proposer un format réduit de sa DPEF peut s’avérer une stratégie judicieuse pour accroître sa communication RSE. En effet, le rapport complet peut souvent s’étendre sur plusieurs dizaines de pages, ce qui peut rendre sa lecture intimidante pour de nombreux lecteurs.

En proposant une version synthétisée et concise de la DPEF, vous la rendez plus accessible et compréhensible pour un public plus large. Ce résumé permettra de mettre en avant les points essentiels, les chiffres clés et les avancées majeures de l’entreprise en matière de responsabilité sociétale.

C’est ce que Decathlon a mis en place en proposant une version complète (115 pages) et une version réduite (29 pages) de sa DPEF sur son site internet.

Conseil n°5 : Optimiser l’utilisation de son rapport RSE

Parce qu’une communication responsable est avant tout une communication efficace, il est primordial d’optimiser l’utilisation des contenus produits dans le rapport RSE pour nourrir la communication faite, tout au long de l’année, sur les engagements RSE de l’entreprise (et non 1 seule fois par an).

Dans cette optique, la réalisation d’un rapport RSE allégé proposant du contenu enrichi en ligne vers lequel est orienté le lecteur est une véritable valeur ajoutée. Des QR code (pour la version print) et des liens hypertextes (pour la version web) permettent ainsi de renvoyer vers des vidéos, des interviews, des podcasts, des documents…

Autant de contenus qui enrichissent le site internet, mais aussi les réseaux sociaux de l’entreprise avec un planning éditorial dédié.

ADDEV Materials a ainsi conçu, en lien avec Oraveo, un rapport synthétique, fourmillant de contenus additionnels :

Couverture du rapport RSE 2023 d'Addev Materials

Enfin, pour que le rapport RSE ait un véritable impact, il ne faut pas se limiter à sa simple publication sur le site internet de l’entreprise. Il peut être promu activement via les réseaux sociaux, les newsletters internes et externes, et d’autres canaux de communication. Cette mise en avant permet d’en faire un document consulté et utilisé par un public plus large, allant au-delà d’une simple obligation législative, pour devenir un puissant outil de communication pour l’entreprise.

Conseil n°6 : Penser à la fin de vie du rapport

Penser à la fin de vie de son rapport RSE est une démarche essentielle pour en optimiser l’impact et la durabilité. Une première question à se poser est celle de l’impression : est-il réellement nécessaire d’imprimer le rapport et, le cas échéant, en combien d’exemplaires ? Cette réflexion permet de limiter les gaspillages inutiles et de privilégier des versions numériques consultables en ligne.

Par ailleurs, il est judicieux de maintenir le rapport RSE accessible sur le site internet de l’entreprise pendant plusieurs années. Cette approche offre la possibilité de montrer l’évolution au fil du temps, mettant en lumière les progrès réalisés et les engagements tenus.

Vous souhaitez découvrir le rapport RSE 2023 de Kem One réalisé par Melt, avec l’appui de Graphic Swing? Découvrez-le ci-dessous.

Vous souhaitez valoriser de façon efficace et durable vos engagements RSE ? Contactez-nous par mail à marie@melt-communication.fr

Labels RSE, éléments de preuve pour une communication plus responsable

RSE Responsabilité sociétale des entreprises

Spécialiste de la communication responsable et de la communication RSE, Melt souhaite se pencher sur les nombreux labels relatifs à cette thématique. Dans un monde où la responsabilité sociale et environnementale est devenue primordiale, les labels RSE permettent de communiquer de manière transparente et crédible sur les actions et les engagements des entreprises en faveur du développement durable.

Dans cet article, plongez dans l’univers des labels RSE et découvrez de quelle manière ils accompagnent les entreprises engagées et renforcent la communication responsable des organisations.

Labels RSE, de quoi parle-t-on ?

Les labels RSE reconnaissent les pratiques mises en œuvre et les résultats obtenus par l’entreprise à propos de sa responsabilité sociétale. Ils sont décernés par des structures indépendantes pour leur compte ou celui de syndicats ou fédérations. Ils sont reconnus par une autorité publique. Les labels peuvent concerner un produit, un service, un projet, une entreprise…

Il en existe bon nombre et sont très variés :

  • Les généralistes : tels que B Corp, Ecovadis et Lucie qui abordent l’ensemble des piliers de la RSE et peuvent être obtenus par toutes les organisations.
  • Les thématiques, au contraire, abordent un pan de la RSE en particulier. Great Place To Work pour l’emploi, Envol pour l’environnement ou encore NR pour le numérique.
  • Les sectoriels, comme Grossiste en boissons Engagé, Label RSE Agences Actives ou Proprement engagés concernent des secteurs en particulier (distributeurs grossistes en boissons, agences de communication, professionnels de la propreté).
Schéma des lables RSE généralistes, de certains labels sectoriels et de lables thématiques

En fonction de leur typologie, les labels vont examiner différents critères qui seront évalués avant de labelliser, ou non, l’organisme demandeur. Ceux-ci peuvent donc porter sur la gouvernance de l’organisation, l’environnement, la loyauté de pratiques, les droits de l’homme et bien d’autres aspects.

Il est important pour les organisations de bien sélectionner le label auquel prétendre. S’ils sont nombreux, tous ne correspondent pas aux attentes et profils de chaque organisme. De manière générale,mieux vaut s’orienter vers des labels fondés sur la norme ISO 26 000, complète et reconnue au niveau international. Certains labels sont plus valorisants que d’autres car plus exigeants. En effet, la multitude de labels peut perdre les consommateurs et parties prenantes.

Privilégier donc les labels demandant de nombreux critères permet d’éviter toute accusation de greenwashing. Certains sont trop faciles d’accès et n’apporteront pas réelle valeur ajoutée à l’organisme.

Les apports des labels en matière de RSE

Le choix du label est important, car – une fois obtenu – sa portée peut être très large. Il permettra à l’organisme de se distinguer de ses concurrents en donnant la preuve de ses engagements et de ses avancées en matière de RSE. Les parties prenantes sont de plus en plus regardantes sur ce volet. Certains clients exigent des démarches respectant le développement durable de la part de leurs fournisseurs et inversement. Le label permettra donc de se démarquer et éventuellement de remporter des marchés grâce à cette différence.

Mais les clients et fournisseurs ne sont pas les seules parties prenantes à s’intéresser à la RSE. En effet, les collaborateurs et futurs collaborateurs leur portent une attention particulière et de plus en plus importante, notamment pour les jeunes générations. L’obtention d’un label RSE améliorera très certainement la marque employeur des entreprises labellisées.

Une fois obtenu, le label n’a pas une durée illimitée : il est renouvelable et nécessite une démarche d’amélioration continue. C’est alors aux entreprises et organismes de s’améliorer d’une période à l’autre ! Ce format leur permet de se challenger, innover et s’améliorer de façon continue, comme le prescrit la RSE.

Communiquer autour de son label

Le label permet d’attester une certaine avancée de l’entreprise. Il est donc primordial de communiquer autour de son obtention pour informer son écosystème sur son engagement. La meilleure façon de communiquer de manière responsable est de suivre des enseignements clés de la RSE elle-même :

  • Faire preuve de transparence : dire quels ont été les éléments manquant pour atteindre une meilleure notation, la volonté de s’améliorer
  • S’appuyer sur des preuves : donner des chiffres utilisés pour l’obtention du label, les actions concrètes mises en place
  • Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise en interne avec les salariés et en externe (ONG, fournisseurs, clients…).
  • Faire de la communication un acte responsable : expliquer l’importance de ce label et responsabiliser le consommateur, faire de la pédagogie, utiliser des supports de communication éco-conçus…
  • Être vigilant quant au greenwashing : si le label concerne un seul produit, ne pas faire croire qu’il porte sur l’ensemble de la marque ou de l’entreprise.

Les supports de communication où valoriser un label sont nombreux : site internet, réseaux sociaux, affichage dans les points de vente, communiqué de presse…

N’oubliez pas de communiquer à destination des publics internes. Ils doivent être informés en priorité de l’annonce de la labellisation, à la création d’éléments de langage en passant par l’actualisation des supports de communication existants.

Numérique responsable : Quelles bonnes pratiques sur les réseaux sociaux ?

Visuel d"un clavier avec des pictos verts faisant écho à l'écoresponsabilité

L’utilisation des réseaux sociaux est un excellent moyen pour les communicants de toucher sa cible. Outils indispensables pour interagir avec sa communauté, ils permettent d’avoir une connexion plus directe avec elle et de créer une véritable relation humaine.  Les réseaux sociaux font donc partie intégrante de notre quotidien. Cependant, ils sont également source de pollution.

À l’heure où l’urgence climatique est au cœur des préoccupations, comment communiquer de manière responsable, tout en incitant sa communauté à changer son rapport à l’écran ? Nous avons vu dans l’article précédent les différentes solutions pour adopter une consommation plus responsable du numérique. Dans cet article du mois de novembre, Melt vous livre ses conseils pour une stratégie de communication digitale plus responsable.

Limiter l’impact de sa stratégie digitale : un enjeu pour les communicants

Les publications sur les réseaux sociaux sont stockées sur des serveurs dans des data centers (ou clouds) qui consomment beaucoup d’énergie. Une quantité astronomique de contenus est ainsi stockée pour chaque réseau social. À l’heure actuelle, Facebook compte plus de 250 milliards de photos, vidéos, gifs sauvegardés !

Ces contenus sont alimentés en permanence en électricité pour permettre à tout utilisateur d’y avoir accès à tout moment. Or, plus il y a de contenu à charger, plus le coût environnemental est important.

En mai 2021, un groupe de travail de l’agence Greenspect* a étudié l’empreinte carbone de chaque réseau social en mesurant le taux de CO2 émis par minute. Dans le classement des réseaux sociaux en matière de pollution, Youtube, Facebook et Instagram sont qualifiés comme les réseaux les plus « verts » car plus de 60% de leurs ressources seraient issues d’énergies renouvelables. LinkedIn et Twitter, quant à eux, utilisent seulement 10% d’énergie renouvelable et sont donc les derniers de ce classement. 

Un utilisateur des réseaux sociaux sur mobile consommerait donc au total 102 kgEqCO2 (kilogrammes équivalents CO2) par an, soit l’équivalent de 914 km parcourus en voiture.

*https://www.linfodurable.fr/technomedias/quels-sont-les-reseaux-sociaux-les-plus-polluants-31783 

** Le kilogramme équivalent CO2 est l’unité de mesure utilisé dans le cadre d’un bilan CO2.

Ce bilan mesure la quantité de gaz à effet de serre convertie en équivalent CO2 émise lors de la production des produits, leur distribution et leur consommation.

4 conseils pour communiquer de façon responsable sur les réseaux sociaux

1 – Faire le point sur vos émissions

Une bonne chose à faire pour être pleinement conscient de son émission carbone à travers les réseaux est de réaliser votre bilan carbone quotidien. Pour cela, il suffit d’entrer le temps passé par jour sur chaque application et le site Comparethemarket se charge du reste.

Cette démarche permet aux organisations, comme aux usagers, d’être davantage conscients de l’impact professionnel et/ou personnel de l’usage des réseaux sociaux. Cela permet également de gagner en visibilité sur ses habitudes à changer et sur les réseaux sociaux dont il faudrait réduire le temps d’utilisation. Il est également possible de faire appel à de nombreux experts pour vous aider à élaborer une stratégie de réduction pour atteindre la sobriété numérique – ou du moins tenter de le faire.

2 – Choisir uniquement les réseaux sociaux qu’utilise votre communauté

En tant que communicant, il est nécessaire de se focaliser uniquement sur les réseaux sociaux où votre communauté se trouve et ne pas chercher à être partout en même temps. S’occuper des réseaux sociaux d’une organisation prend du temps et dépense beaucoup d’énergie ! Entretenir des réseaux sociaux dont on ne se sert pas pollue : les data center utilisent de l’énergie en continu pour rendre ces pages accessibles. C’est ce que l’on appelle pollution dormante.

3 – Optimiser vos vidéos

Le format vidéo est très énergivore. Il faut avoir cela à l’esprit lors de la planification de contenus vidéos sur les réseaux. Afin de limiter cette surconsommation de vidéo et donc d’énergie, plusieurs solutions existent :

  • Réduire le poids de chaque vidéo : il est possible de compresser les vidéos, ce qui diminuera dans le même temps la place prise par cette dernière.
  • Bloquer la lecture automatique des vidéos sur la ou les pages réseaux sociaux : il suffit de se rendre dans les paramètres. Cela permettra également aux usagers de la page d’éviter de scroller leurs fils d’actualité des heures durant.
  • Limiter la très haute définition qui est très lourde et requiert davantage d’énergie pour être lue. Il n’est pas nécessaire d’être au maximum de la définition pour qu’une vidéo soit comprise et relayée. 240p suffisent pour visionner sur un téléphone portable et 720p sur un ordinateur portable.

4 – Poster seulement du contenu pertinent

Et pour finir, même si cela semble évident, veillez à ne poster uniquement du contenu pertinent, c’est-à-dire exclusif et utile pour votre audience. L’excès n’est bénéfique en aucun point.

S’il est vrai que les réseaux sociaux sont source de pollution, ils peuvent également avoir un impact positif ! Les communicants ont donc beaucoup plus à gagner que des likes et des partages en communiquant sur leurs engagements, notamment ceux liés à leur rapport au numérique en entreprise. Face à l’urgence climatique, une mobilisation collective est possible à travers les différents réseaux sociaux.

Voici quelques exemples de contenus qu’il peut être utile de relayer au sein de votre communauté pour renforcer votre engagement au profit de la planète :

  • Informer et éduquer (sans moraliser) sur l’actualité en matière du climat…
  • Promouvoir et partager les gestes écoresponsables mis en place au sein de l’organisation
  • Lancer des actions collectives pour sensibiliser par l’action et être ancré dans les mémoires

Si vous avez apprécié le sujet, que souhaitez approfondir vos connaissances sur le numérique responsable ou bien entamer des actions à l’échelle personnelle, nous vous invitons à lire et écouter ceci :

3 étapes indispensables pour une communication réellement responsable

Feuille d'automne sur herbe verte

Penser une stratégie de communication responsable efficace nécessite de mettre en œuvre une démarche structurée.

Cette dernière doit notamment intégrer trois étapes indispensables :

Diagnostic – Connaître l’existant pour bâtir le futur

Préalable indispensable, la phase de diagnostic permet de faire le point sur l’état des lieux de la communication.
De quelle manière ?
En faisant un audit des process de communication, des actions déjà menées, des supports existants, de la perception de la communication actuelle et des enjeux de communication à venir.
En effectuant également un benchmarck des bonnes pratiques sur la thématique donnée auprès d’organisations équivalentes, mais aussi dans des champs d’intervention très différents.

Co-construction – Intégrer vos parties prenantes dans l’élaboration d’une stratégie de communication responsable

Co-élaborer une stratégie de communication responsable permet de répondre de la meilleure des manières possibles aux attentes des usagers.
Parce que ce sont vos cibles de communication qui savent le mieux ce dont elles ont besoin, les actions qui le touchent le plus, celles qui vont les inciter à changer leur comportement.
Parce qu’en impliquant les usagers dans votre démarche, ils seront d’autant plus enclins à en être les ambassadeurs. Cette démarche sera autant la leur que la vôtre.
Cela nécessite toutefois de disposer d’une réelle marge de manœuvre de la part des décideurs, qu’ils soient politiques ou hiérarchiques. Ces derniers doivent accepter des actions, des messages qu’ils n’avaient peut-être pas imaginés.

Le communicant ou l’animateur doit, dans le cadre de cette approche de co-construction, fixer le cadre de réflexion. Ce cadre définit les limites et les contours des sujets qui seront abordés. Il doit cependant laisser une réelle liberté aux participants.

Enthousiasme – Développer des actions pédagogiques, ludiques et responsables

Une campagne de communication responsable est réussie lors que les parties prenantes s’approprient les messages, lorsqu’ils en deviennent les ambassadeurs. Ils le feront d’autant plus volontiers qu’ils auront été impliqués – tôt – dans la démarche.

Développer une communication responsable demande de l’énergie et de l’enthousiasme. Les sujets abordés ne sont pas toujours simples et peuvent comporter une dimension anxiogène. Or, la communication qui les porte et qui cherche à leur trouver des solutions doit, elle, inciter à l’action à travers sa dimension positive. Il s’agit alors de montrer à chacun de quelle manière apporter sa pierre à l’édifice, de quelle façon contribuer à changer les choses et être ambassadeur d’une démarche citoyenne, d’une action collective, d’un cadre de vie.

Les + de Melt

MELT propose, aux collectivités comme aux entreprises, un accompagnement global pour la définition et la mise en œuvre d’une stratégie de communication responsable. L’agence possède l’expérience des diagnostics de communication, de l’animation d’ateliers de co-construction et de la création d’actions / supports de communication.

Vous souhaitez développer une démarche de communication responsable ? Contactez-nous à marie@melt-communication.fr

A lire aussi :

Et si votre communication RSE faisait vraiment bouger les lignes ?

Nuage de mots RSE communication

MELT vous propose de porter sur votre communication RSE son regard extérieur et son expertise en matière de communication accessible.

Un audit de votre communication RSE en 3 étapes

  1. Diagnostic de l’existant – sur la base de la stratégie et du plan de communication existant, au travers d’un d’atelier d’expression et d’une base documentaire
  2. Benchmarck des tendances et innovations actuelles
  3. Préconisations

Dans un contexte actuel où information et communication échouent trop souvent à toucher l’ensemble de la société, il devient primordial pour les organisations de penser une communication accessible à tous les publics. Accessible, c’est à dire compréhensible par tout un chacun quels que soient son origine, son milieu, son handicap, sa langue. Ainsi développer une démarche RSE, c’est donner à tous la possibilité d’accéder à l’information.

Or penser une communication accessible et efficace nécessite de prendre en compte l’existant, de l’interroger pour mieux le faire évoluer. Quels objectifs poursuivez-vous? Quelles actions / quels supports mettez-vous en œuvre pour atteindre ces objectifs ? Sont-ils accessibles au plus grand nombre?… Autant de questions auxquelles nous vous proposons de répondre à travers une démarche structurée d’audit de votre communication.

N’hésitez pas à nous contacter par mail pour en savoir plus sur cet accompagnement et à consulter les articles du blog de MELT consacrés à cette thématique de la communication RSE et accessible :

La communication sur le handicap, un levier indispensable de toute démarche RSE

Equipe au travail

Les organisations (publiques ou privées) développent de plus en plus fréquemment une approche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui prend en compte l’humain, l’environnement et l’impact sociétal. Le handicap, à travers sa dimension sociale et inclusive, est partie prenante de cette approche et doit être intégré à la stratégie RSE initiée.

Le volet Communication est primordial dans cette stratégie. Il s’agit de communiquer non seulement auprès de l’externe (partenaires, actionnaires…), mais aussi et surtout auprès de l’interne (salariés, agents) pour changer le regard et les pratiques. Chose non aisée tant les préjugés liés au handicap restent nombreux de nos jours. 

RSE – Communiquer pour changer le regard et les comportements

La communication autour du champ du handicap au sein des organisations vise ainsi plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les collaborateurs pour changer leur regard sur le handicap et combattre ainsi les idées reçues,
  • faire évoluer les comportements en agissant sur cette perception du handicap,
  • inciter les salariés / agents à déclarer une situation de handicap…

La communication interne autour du handicap, volet stratégique d’une politique RSE, doit ainsi impliquer les collaborateurs, les managers, les collectifs de travail pour que chacun se sente concerné. Ces prises de parole sont également une occasion de rappeler l’engagement RSE et les valeurs de l’entreprise au sens plus large, telles que la diversité, la non-discrimination, l’égalité de traitement et en définitive l’inclusion sociétale. La communication interne sur le handicap est ainsi un vecteur de promotion des valeurs de l’entreprise et plus largement de sa marque employeur.

L’implication des équipes doit être effective à tous les niveaux de la structure. Elle doit être portée non seulement par la communication interne, mais aussi par la Mission Handicap.

Quelles actions pour communiquer sur le handicap ?

En interne, l’un des facteurs clés de succès est de multiplier les canaux de communication dont dispose l’entreprise :

  • lettre interne intégrant des témoignages de salariés,
  • intranet,
  • guide des bonnes pratiques,
  • campagne d’affichage,
  • événementiel, à l’occasion de la SEPH par exemple,
  • challenge inter-services autour du handicap ou du handisport,
  • sponsoring handisport interne avec implication des équipes en interne,
  • ….

Un préalable pour chacune d’entre elle : être accessible à tous vos publics (voir article  du blog MELT : Communication responsable ne rime pas seulement avec durable).

Le + de MELT

MELT vous accompagne dans la définition de votre stratégie de communication Handicap tant auprès de l’interne que de l’externe. Diagnostic de la communication et des process existant, définition d’une stratégie, mise en œuvre d’un plan de communication, MELT propose un accompagnement global pour une communication accessible et efficace.