Ces derniers mois, de nouveaux mots ont fait leur entrée dans le Petit Robert : au-delà du greenwashing connaissez-vous le « greenlighting » ou le « greenrinsing » ? Si ce n’est pas le cas, restez avec nous ! À l’ère où les consommateurs sont de plus en plus exposés à des informations mensongères sur des produits, l’ONG Planet Tracker a décrypté ces termes, désignant des pratiques d’entreprises cherchant à donner une image plus vertueuse que celle reflétant la réalité. Melt Communication vous invite à découvrir ces approches employées par certaines organisations pour communiquer sur leurs engagements, sans véritable démarche éco-responsable.
Greenhushing : « Mieux vaut ne rien dire que de dire trop »
Ces dernières années, le greenwashing est désormais peu à peu remplacé par le greenhushing (silence écologique), soit une volonté de ne pas communiquer sur ses initiatives écologiques afin d’éviter la pression ou les critiques. Pourquoi ? Une étude menée par Goodvest en 2023 a pointé que 75% des Français se disent méfiants vis-à-vis des promesses des entreprises en matière d’environnement et 72% d’entre eux souhaitent que ces promesses soient mieux régulées. Par précaution, les entreprises préfèrent donc se faire discrètes sur leurs objectifs climatiques afin d’éviter la méfiance de leurs parties prenantes. Ce choix représente toutefois un problème car il ne répond pas aux attentes de transparence et d’authenticité exprimées par les citoyens.
Greenshifting : « C’est pas moi, c’est l’autre »
Rejeter la faute du changement climatique sur les consommateurs ou d’autres acteurs, telle est une pratique qu’adoptent certaines entreprises au lieu d’assumer leur propre part de responsabilité dans la transition écologique. Ainsi une entreprise, comme Coca-Cola, finance des organisations pour nettoyer le plastique dans les océans, alors qu’elle est l’un des plus grands producteurs de bouteilles en plastique à usage unique et ne met pas d’actions spécifiques en œuvre pour réduire cette production. Charge est donc laissée aux citoyens de trier convenablement leurs déchets pour ne pas polluer. Un peu facile, non ?
Greenlighting : « Regardez ce que je fais de bien, pas ce que je fais de mal »
Cette pratique vous est peut-être familière et elle porte désormais un nom : le greenlighting. Il s’agit de mettre en avant une seule initiative écologique pour détourner l’attention d’autres pratiques moins responsables menées par l’entreprise ou d’une absence de stratégie globale sur le sujet. Mc Donald a ainsi lancé, il y a quelques années, une campagne de communication sur la fin des jouets en plastique dans son Happy Meal. Or cette mesure n’anticipait que de quelques mois une obligation réglementaire et l’impact environnemental de Mc Do est principalement lié à l’ampleur de la production / consommation de viande bovine.
Greenrinsing : « Je suis engagé… mais à ma façon »
Être éco-responsable ? Facile. Le greenrinsing consiste à changer fréquemment les objectifs environnementaux de son entreprise, de sorte que personne ne puisse réellement vérifier leur progression. Planet Tracker cite ici Coca-Cola et Pepsi qui ont modifié à plusieurs reprises leurs objectifs de recyclage du plastique avant d’atteindre la date fixée pour les réaliser.
Derrière les termes désormais familiers comme le greenwashing, de nouvelles pratiques existent, souvent moins visibles mais tout aussi trompeuses. Qu’il s’agisse de détourner l’attention des impacts réels ou de masquer les engagements derrière des actions symboliques, le résultat st souvent le même : donner une image vertueuse sans mettre en œuvre des changements profonds. Il convient pour les consommateurs de rester vigilants et de soutenir les entreprises véritablement engagées dans une transition écologique authentique.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les nouveaux termes liés au greenwashing, nous vous conseillons de lire l’article de Béatrice Héraud « Les nouveaux mots du Greenwashing » dont nous nous sommes inspirées pour la rédaction de notre article.
Dans un monde où la communication joue un rôle clé dans la transition écologique et sociale, il est essentiel d’adopter des pratiques plus vertueuses tant dans la forme que dans le fond de ses messages. Pour répondre à ce défi, MELT a imaginé deux ateliers collaboratifs : la fresque de la communication responsable et la fresque de la communication RSE.
Une fresque pour développer une communication plus responsable
Que vous soyez communicant, étudiant ou professionnel du marketing et de l’événementiel, il est, aujourd’hui, nécessaire d’évaluer et de limiter l’impact environnemental et sociétal de ses actions de communication. Dans cette optique, MELT a conçu un atelier d’intelligence collective, sous forme de fresque, dédiée à la communication responsable. Son objectif : vous aider à mieux comprendre l’impact de vos actions et supports de communication et vous conseiller sur des pratiques plus vertueuses à mettre en place.
Réduire l’impact carbone de ses actions de communication, éco-concevoir ses supports ou ses événements, définir des indicateurs de mesure… Autant de sujets que cet atelier permet d’investiguer tout en mettant en lumière les bonnes pratiques des participants pour limiter l’impact environnemental de leur communication, développer leur impact sociétal et promouvoir des messages authentiques et responsables.
Cette expérience vous permettra :
d’apprendre à éviter le greenwashing (qui est un risque même lorsque l’on veut bien faire les choses),
de découvrir des clés pour rendre votre communication durable,
de partager vos expériences avec vos pairs sur les problématiques rencontrées au sein de votre organisation
Une large place sera laissée aux échanges et retours d’expérience pour réfléchir, ensemble, aux modalités d’actions possibles. En repartant de cet atelier, vous aurez des outils concrets pour repenser vos campagnes de communication avec un regard plus responsable et engagé.
Durée : 2h Groupe : de 8 à 12 personnes Cibles : service communication / marketing, agences de communication, étudiants… Animation : intra ou inter-entreprises, écoles ou centres de formation Tarif : sur demande Possibilité d’intégration de l’atelier – fresque dans un module de formation plus large sur la communication responsable
Une fresque pour communiquer de façon authentique et durable sur les engagements RSE de son organisation
Communiquer sur ses engagements RSE n’est pas toujours évident. Entre le risque de sur-communication et la peur du greenwashing, il est important de trouver un équilibre pour bâtir une communication authentique, crédible et durable.
Avec la fresque de la communication RSE, MELT propose un atelier collaboratif permettant d’explorer les grands principes et bonnes pratiques en matière de communication sur les engagements de son organisation. Cet outil pédagogique offre un cadre structurant pour réfléchir collectivement aux enjeux, aux opportunités et aux défis liés à la communication RSE.
Il est également un outil de dialogue entre référents RSE et communicants qui ne parlent pas toujours le même langage, même s’ils poursuivent des objectifs communs. Cet atelier crée un espace de dialogue pour mieux comprendre les attentes, les impacts de la communication, les parties prenantes à mobiliser ou encore les prérequis nécessaires à une communication cohérente et authentique. De nombreux aspects seront abordés et permettront de mener une réflexion collective sur les opportunités et les défis de la communication RSE.
Demandez aux adhérents du réseau Symbiose, ils l’ont testé et approuvé !
Grâce à une méthodologie immersive, cet atelier permettra de :
découvrir des fondamentaux de la communication RSE d’une entreprise,
échanger sur vos expériences avec vos pairs et bénéficiez de l’expertise collective,
repartir avec des idées concrètes pour transformer vos actions de communication.
Durée : 2h Groupe : de 8 à 12 personnes Cibles : services Communication / Marketing, référents RSE, dirigeants Animation : intra ou inter-entreprises Tarif : sur demande Possibilité d’intégration de l’atelier – fresque dans un module de formation plus large sur la communication RSE
Deux ateliers pour repenser la communication de manière plus responsable
Aujourd’hui, la communication ne peut plus être un simple outil de promotion : elle doit être un levier de transformation vers des pratiques plus durables et inclusives. En participant à nos ateliers-fresques, vous disposerez de clés et de compétences pour mettre en place une communication responsable et impactante au sein de vos organisations.
Vous êtes intéressé(e) et souhaitez avoir plus d’informations ?
La concertation, qu’elle intervienne dans le cadre d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), d’un PLUi-H ou HM (Plan Local d’Urbanisme intercommunal Habitat et Mobilités) ou d’un autre projet public, est une étape cruciale pour embarquer l’ensemble des parties prenantes dans les projets de développement et d’aménagement du territoire. Une communication adaptée, cohérente et efficace est essentielle pour mobiliser les citoyens le plus largement possible et faciliter les échanges entre les différents acteurs.
En effet, il peut s’avérer complexe de mobiliser les habitants sur ces sujets ou de toucher de nouvelles personnes : au-delà du dispositif de concertation, la communication joue un rôle important. Dans ce cadre, quatre grandes étapes sont primordiales pour assurer une communication fluide et adaptée : imaginer un univers graphique dédié au projet, s’appuyer sur des relais d’information, ne pas négliger la restitution et solliciter régulière les médias.
Créer un univers graphique dédié au projet de concertation
En dotant le projet d’une identité visuelle claire et identifiable pour l’ensemble des supports de communication, il devient plus facile pour le public de repérer et comprendre les enjeux. Cette identité peut inclure la création d’un logo, de pictogrammes et d’autres éléments visuels, renforçant la reconnaissance immédiate du projet. Une réflexion autour d’une base-line spécifique, comme « Cadre de vie, Habitat, Vie économique, Equipements… Parlons-en! » (visuel et logo ci-contre réalisé pour la concertation liée à l’élaboration du PLUiH de Saint-Quentin-en-Yvelines), peut aussi soutenir la communication en soulignant les thématiques centrales de la concertation.
En appliquant cette charte graphique sur tous les documents (affiches, flyers, site internet, réseaux sociaux, présentations PowerPoint), il est possible de créer des modèles types qui garantissent une cohérence visuelle à chaque étape. Cette homogénéité renforce la visibilité du projet, clarifie le message et aide à engager les parties prenantes
S’appuyer sur des relais d’information
S’appuyer sur des relais d’information est une stratégie à laquelle penser pour atteindre efficacement les citoyens dans le cadre d’une concertation. Les communes, les associations et autres partenaires locaux constituent des acteurs de proximité qui permettent de diffuser les informations au plus près des habitants. Leur rôle est d’autant plus crucial qu’ils possèdent une connaissance fine du terrain et des attentes locales, et peuvent ainsi relayer les messages de manière personnalisée.
Pour optimiser cette diffusion, il est notamment possible de leur fournir un kit de communication complet et structuré. Ce kit doit inclure des modèles de documents standards, tels que des communiqués de presse, des invitations, des comptes rendus, intégrant la charte graphique de la concertation. Des visuels prêts à l’emploi sont également indispensables pour s’adapter aux différents canaux de diffusion : réseaux sociaux, sites internet, bulletins municipaux ou autres supports utilisés par les relais.
Une fois les kits de communication créés, il est temps de former les acteurs à l’utilisation de ces derniers. Cela permet de s’assurer qu’ils maîtrisent les outils mis à leur disposition et qu’ils diffusent une information fiable, homogène et en phase avec les objectifs du projet.
Ne pas négliger la restitution
La phase de restitution est un moment crucial dans la communication d’une concertation, et la négliger pourrait créer de la frustration et de l’incompréhension chez les habitants. Cette étape permet de rendre compte des résultats de la concertation, de valoriser les contributions des citoyens et des acteurs impliqués, et d’expliquer les décisions prises à la suite des échanges.
En effet, la restitution permet de montrer que les avis et propositions recueillis ont été pris en considération et, le cas échéant, d’expliquer pourquoi certaines décisions ont été retenues ou non. Elle offre également l’occasion de rappeler les objectifs initiaux et de montrer les avancées concrètes réalisées grâce à la participation collective.
D’un point de vue communicationnel, cette phase doit être aussi soignée que celle de la consultation. Des outils de communication adaptés (rapports, infographies, synthèses) doivent être conçus pour transmettre les résultats de manière claire et accessible. Des formats variés – réunions publiques, documents diffusés sur les réseaux sociaux, newsletters – peuvent être utilisés pour toucher un maximum de personnes. Il est primordial de tenir informés directement les habitants ayant participé à la concertation, par mail ou courriel par exemple pour témoigner de l’importance de leur implication.
Panneaux de restitution de la concertation du projet urbain des Hautes-Mardelles à Brunoy (CA VYVS)
Négliger la communication lors de cette étape pourrait donner l’impression que la concertation n’a servi qu’à formaliser un processus sans réelle prise en compte des contributions, ce qui pourrait engendrer de la frustration et de la méfiance. Au contraire, une restitution bien menée valorise le travail collectif et renforce la légitimité des décisions prises. Elle permet aussi de clore le processus de manière formelle et d’ancrer une dynamique participative pour de futurs projets.
Mobiliser les médias tout au long de la concertation
En assurant une couverture médiatique continue, les médias jouent un rôle central dans la sensibilisation des citoyens et la visibilité du processus de concertation. Le public est informé des différentes étapes, des enjeux et est encouragé à participer. Pour maximiser cet impact, il est important d’identifier les médias locaux et de nouer des contacts réguliers avec les journalistes.
La planification des relations presse doit suivre une stratégie structurée : les communiqués de presse doivent être envoyés en amont de chaque phase importante de la concertation et les points presse organisés sur des temps forts uniquement. Ces rencontres sont l’occasion pour les élus et techniciens de répondre directement aux questions des journalistes.
En parallèle, la rédaction des communiqués de presse doit être soignée : clairs, informatifs et chartés graphiquement afin de garantir une cohérence visuelle. Ils doivent résumer de manière concise les avancées du projet, les prochaines étapes et l’importance de l’implication citoyenne. Pour intéresser davantage les journalistes, il est également pertinent de faire le lien avec des enjeux nationaux ou des actualités en cours. Cela permet de donner une dimension plus large à la concertation et d’attirer l’attention, d’une part des médias nationaux ou régionaux, et d’autre part des habitants qui sont la cible finale de ces communications.
Que vous soyez une petite entreprise ou une grande organisation, adopter des pratiques responsables dans vos envois d’emailing impacte non seulement votre empreinte écologique, mais aussi l’efficacité de votre communication. Explorons ensemble comment rendre vos mailings plus responsables.
1. Choisir une solution d’emailing responsable
Choisir une solution efficace pour gérer et envoyer ses campagnes d’emailing est essentiel pour assurer non seulement la performance de vos communications, mais aussi leur conformité légale et leur impact environnemental. Tout d’abord, un outil conforme au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est indispensable. Cela implique une gestion rigoureuse du consentement, la facilité pour les utilisateurs de se désinscrire, et un stockage sécurisé des données, idéalement hébergées en France pour garantir leur protection selon les normes locales.
En outre, un bon logiciel d’emailing doit posséder des critères stricts pour l’envoi d’emails, afin de minimiser les risques de spam et d’assurer que les contacts sont acquis de manière légitime. La vérification des listes de contacts et le recours au double opt-in, où chaque abonné confirme son inscription, sont de bonnes pratiques pour maintenir une base de données de qualité et respectueuse des destinataires.
Parmi les solutions existantes qui répondent en partie à ces critères, on trouve des plateformes comme Brevo (anciennement Sendinblue), Acymailing ou Sendethic. Ces logiciels offrent diverses fonctionnalités permettant de créer, gérer et analyser efficacement des campagnes d’emailing tout en respectant les normes de confidentialité et en favorisant une approche plus responsable.
2. Optimiser le timing de vos envois d’emailing
Un emailing responsable est avant tout un emailing efficace. L’optimisation du timing d’envoi est cruciale pour la réussite des campagnes d’emailing et de newsletters responsables et efficaces. En premier lieu, analysez les données d’ouverture et de clics de vos campagnes. Ces informations vous indiquent les moments où vos destinataires sont les plus susceptibles d’interagir avec vos emails, vous permettant ainsi de cibler des créneaux horaires optimaux et d’éviter d’harceler vos abonnés avec des relances inutiles : envoyez des rappels uniquement aux personnes qui n’ont pas ouvert le mail initial et réduisez ainsi la redondance et l’irritation des utilisateurs engagés.
En examinant régulièrement les statistiques de vos envois, vous pouvez identifier les contenus qui génèrent le plus d’engagement et ceux qui ne parviennent pas à captiver votre audience. Enfin, l’optimisation de la fréquence d’envoi est essentielle : un excès d’emails peut fatiguer vos abonnés et conduire à des désabonnements, tandis qu’une fréquence trop faible peut les rendre indifférents.
3. Faire preuve de sobriété
Alléger le contenu d’une newsletter tout en conservant un design efficace et communicant est une pratique essentielle dans une stratégie d’emailing responsable. La première étape consiste à porter une attention particulière au poids de vos images et contenus visuels. Des images trop lourdes ralentissent le chargement de l’email et plus vos emails sont volumineux, plus ils consomment de bande passante et d’énergie pour être envoyés, stockés et lus. Utilisez des formats d’images optimisés, comme JPEG ou PNG, et compressez-les pour réduire leur taille sans sacrifier la qualité visuelle. Vous pouvez également proposer de feuilleter les documents en PDF plutôt que de devoir les télécharger systématiquement.
La sobriété éditoriale, quant à elle, consiste à privilégier un contenu clair, concis et pertinent. Cela signifie éviter la surcharge d’informations et se concentrer sur l’essentiel : ce qui apporte une réelle valeur ajoutée à vos lecteurs. Évitez les textes trop longs et optez plutôt pour des phrases courtes, des puces et des sections bien distinctes qui facilitent la lecture. Utilisez des titres et des sous-titres accrocheurs pour guider vos lecteurs à travers le contenu, tout en leur permettant de scanner rapidement les informations principales.
En termes de design, privilégiez une mise en page épurée pour aérer le contenu et attirer l’attention sur les éléments clés. Un design sobre et minimaliste ne signifie pas un design fade : il doit plutôt accentuer les messages importants et faciliter la navigation.
En complément, considérez l’utilisation de polices de caractères lisibles et l’application de couleurs contrastées pour améliorer la lisibilité. En intégrant des appels à l’action clairs et des liens bien visibles, vous pouvez guider efficacement vos lecteurs vers les actions souhaitées sans alourdir le message.
4. Gérer vos listes de diffusion de façon responsable
Un autre élément à prendre en compte est la gestion des listes de diffusion. Envoyer des emails à des destinataires qui ne sont plus intéressés ou inactifs non seulement gaspille des ressources numériques mais nuit également à la réputation de votre marque et à votre taux de délivrabilité. Pour maintenir la pertinence de vos communications, il est crucial de déterminer des critères clairs pour désabonner automatiquement les utilisateurs inactifs. Par exemple, si un abonné ne réagit pas à quatre emails consécutifs, il est judicieux de le retirer de vos listes de diffusion. Cela vous permet de concentrer vos efforts sur une audience vraiment engagée.
Supprimer les adresses erronées ou inactives est une autre étape indispensable. Ces adresses peuvent entraîner des rebonds et des taux de délivrabilité plus faibles, ce qui affecte négativement la performance de vos campagnes. Assurez-vous également que tous les abonnés restants veulent réellement recevoir vos emails. Mettez régulièrement à jour vos listes pour éliminer les contacts désabonnés et évitez ainsi de provoquer des irritations ou des plaintes pour spam.
La segmentation de votre liste de diffusion est également cruciale pour envoyer des contenus ciblés et pertinents. En classant vos abonnés selon leurs intérêts, comportements ou interactions passées, vous pouvez personnaliser vos messages et augmenter l’engagement. Par exemple, les nouveaux abonnés peuvent recevoir des emails de bienvenue, tandis que les clients réguliers peuvent recevoir des offres spéciales.
Enfin, cette gestion proactive de vos listes de diffusion optimise l’efficacité de vos campagnes et contribue à une utilisation plus responsable et durable de vos ressources numériques. Vous réduisez ainsi l’empreinte carbone de vos communications et favorisez une approche plus éthique et respectueuse envers vos abonnés.
Adopter des pratiques d’ emailing responsables n’est pas seulement une question de respect de l’environnement, c’est aussi une démarche qui peut renforcer votre relation avec vos abonnés et améliorer l’efficacité de vos campagnes. En choisissant un hébergement et une solution de routage vertueux, en optimisant le timing de vos envois, en créant du contenu léger et pertinent et en gérant vos listes de manière proactive, vous permettez une communication plus respectueuse de l’environnement et de votre relation client.
Pour en savoir plus sur les newsletters éthiques, nous vous conseillons de lire l’article de Sandrine Rodrigues : « Une newsletter éthique ? » dont nous nous sommes notamment inspirées pour cet article : https://sandrinerodrigues.fr/une-newsletter-ethique/
La vidéo est un outil intéressant lorsque l’on réfléchit à la valorisation d’un projet. Visuelle, auditive, rythmée, sous-titrée… elle présente de nombreux atouts en matière de pédagogie et d’accessibilité au plus grand nombre. Afin d’en optimiser l’impact, voici 3 étapes à suivre ! Dans cet article, nous vous donnons des clés pour planifier et préparer votre vidéo, identifier les points clés pour la tourner et la monter, puis la diffuser et mesurer son impact.
Étape 1 – Planifier et préparer son projet vidéo
Avant de commencer la planification, il est essentiel de clarifier l’objectif de la vidéo, les personnes ciblées et le message principal que vous souhaitez transmettre. Quels ont été les acteurs de votre projet ? Pouvez-vous donner la parole à chacun d’entre eux ? A quoi servira cette vidéo ? Qui cible-t-elle ? Dans quel objectif ? Que voulez-vous que l’on retienne une fois l’avoir visionné ? Que ce soit pour informer, inspirer ou inciter à l’action, cette clarification guidera toutes les étapes suivantes.
En fonction de votre public cible et de l’objectif de la vidéo, choisissez le format le plus approprié. Cela concerne l’utilisation ou non de motion design, de la vidéo traditionnelle, la durée de la vidéo, etc. Assurez-vous que le format choisi correspond à la nature du projet et aux attentes de votre public.
Pensez ensuite à votre script, colonne vertébrale de votre vidéo, il devra inclure une introduction captivante, un développement clair des idées, les témoignages des acteurs clés, et une conclusion percutante. Assurez-vous que le script soit fluide, engageant et aligné sur le message clé que vous souhaitez transmettre.
Par la suite, identifiez les acteurs clés impliqués dans le projet qui peuvent témoigner de manière convaincante de l’impact de votre projet et de ses bénéfices. Cela peut inclure des membres de l’équipe de projet, des bénéficiaires, des parties prenantes externes, etc. Choisissez des personnes authentiques et diversifiées pour offrir une perspective complète du projet et la plus transparente possible.
Dans le cadre d’un projet sur la sensibilisation au gaspillage alimentaire et à l’alimentation locale et durable dans la restauration collective, Melt a accompagné la Communauté de Communes Ambert Livradois Forez, dans la création d’une vidéo de bilan et de valorisation de ce projet (avec l’appui de la boîte de production clermontoise Pix’nProd). Plusieurs acteurs du territoire ont été mobilisés pour montrer la diversité des parties prenantes : agriculteurs, cantiniers, agents du territoire, convives ….
Clip Vidéo du projet A table, mangeons bien, jetons moins, réalisé pour Ambert Livradois Forez, avec l’expertise de Pix’n’prod
« La vidéo est un média qui permet à la fois de synthétiser et de valoriser notre travail de façon dynamique, mais aussi de rendre crédibles et concrètes les actions menées et de donner envie à d’autres personnes d’y participer. »
Marie-Laure Labouré, Responsable du service agriculture et forêt à la communauté de communes d’Ambert Livradois Forez
La vidéo devra mettre en lumière les bénéfices tangibles du projet et les changements positifs qu’il a apportés. Que ce soit en termes de résultats quantifiables ou d’impact sur la communauté, les bénéfices doivent être clairement articulés et illustrés à travers des exemples concrets.
Étape 2 – Tourner et monter la vidéo
Pour capturer les moments importants, identifiez les moments clés du projet ou de l’événement pour planifier les journées de tournage. Assurez-vous d’obtenir des séquences qui illustrent clairement les réalisations et les moments significatifs du projet. Pensez à anticiper les éventuels obstacles comme le mauvais temps et prévoyez des solutions alternatives. Par exemple, avoir un plan de secours pour les prises de vue en extérieur ou la possibilité de déplacer le tournage à l’intérieur si nécessaire.
En amont de l’interview, il est recommandé d’échanger avec chaque intervenant de la vidéo pour évoquer les aspects qu’il devra aborder dans sa réponse, l’organisation concrète, etc. Cette préparation permettra de s’assurer du contenu et aidera aussi la personne à être stressée le jour J. Cela empêche également les malentendus si vos attentes en tant que communicant ne sont pas les mêmes que celles de la personne interviewée.
Définissez à l’avance le temps imparti à chaque prise de parole pour ne pas dépasser la durée fixée pour la vidéo. Cela garantira que chaque intervenant reste succinct et que la vidéo conserve un rythme dynamique. Encouragez les intervenants à prendre leur temps et à se sentir à l’aise devant la caméra. N’hésitez pas à effectuer plusieurs prises pour capturer les meilleures performances et éviter les blancs, les bégaiements ou toute autre imperfection. Une fois le tournage terminé, procédez au montage en sélectionnant les meilleures prises de vue et en les assemblant de manière fluide. Vous pouvez intégrer des éléments visuels et des effets sonores pour enrichir l’expérience visuelle et auditive de la vidéo.
Enfin, avant de finaliser la vidéo, partagez-la avec les parties prenantes pour recueillir leurs retours et suggestions. Effectuez les ajustements nécessaires en fonction des commentaires reçus afin de vous assurer que la vidéo répond aux attentes de tous les intervenants.
Vous pouvez également organiser un événement pour lancer la vidéo en réunissant les partenaires, les personnes ayant témoigné ainsi que l’ensemble des cibles et parties prenantes du projet.
Pour le projet A table, la communauté de communes Ambert Livradois Forez a choisi de projeter le clip vidéo, en avant-première, lors d’une soirée conviviale de bilan du projet A Table.
Étape 3 – Diffuser et mesurer l’impact de votre vidéo
Pour un rendu efficace, analysez votre public cible et identifiez les plateformes où il est le plus susceptible de consommer du contenu vidéo. Cela peut inclure les réseaux sociaux (avec des formats adaptés à chaque plateforme), le cinéma, la télévision, le site internet de votre organisation, etc. Adaptez le format et le contenu de la vidéo en conséquence pour chaque plateforme.
Afin de toucher largement les habitants de son territoire, la communauté de commune Ambert Livradois Forez va ainsi s’appuyer sur son cinéma local pour diffuser cette vidéo au moment des bandes annonces.
Créez un plan de communication / diffusion détaillé pour promouvoir la vidéo avant, pendant et après sa diffusion. Utilisez les canaux de communication pertinents pour votre public cible, tels que les newsletters, les réseaux sociaux, les partenariats avec des organismes concernés, mais aussi l’événementiel pour lancer officiellement la vidéo si le projet est important pour la structure …
Utiliser les réseaux sociaux
Une fois la vidéo publiée, utilisez les outils d’analyse disponibles sur les plateformes de diffusion pour suivre les indicateurs de performance de la vidéo, tels que le nombre de vues, de partages, de commentaires, le taux de rétention, etc. Ces indicateurs vous permettront d’évaluer l’engagement du public et l’efficacité de votre stratégie de diffusion. Encouragez les spectateurs à fournir des retours directs sur la vidéo en posant des questions, en lançant des sondages ou en incitant à la discussion dans les commentaires. Ces retours vous aideront à évaluer l’impact de la vidéo sur les comportements visés et à identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées. Vous pouvez également utiliser des KPI off-line pour mesurer les changements occasionnés par votre vidéo et ainsi déterminer son efficacité.
Rendre l’information plus accessible est une obligation depuis la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Créer des contenus accessibles au plus nombre est donc un enjeu pour les acteurs publics comme pour les entreprises. La méthodologie FALC, Facile à lire et à comprendre, est un moyen efficace et reconnu pour le relever ! Focus sur les étapes essentielles à suivre.
Les grands principes du FALC Le Facile à Lire et à Comprendre est une méthode de rédaction permettant d’améliorer la compréhension de contenus écrits, audio et vidéo, pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Il repose sur 5 grands principes.
Simplicité : utiliser un langage simple, des phrases courtes et des mots familiers pour rendre le contenu facile à comprendre. On estime que, pour être accessible, un contenu doit être compréhensible par un élève de 3ème.
Clarté : organiser l’information de manière logique et structurée, en utilisant des titres et des sous-titres pour guider la lecture, et en évitant les phrases ambiguës ou les termes techniques complexes pour aller à l’essentiel.
Visibilité : utiliser une mise en page claire et aérée, avec une police de caractères facile à lire et un contraste élevé entre le texte et le fond pour faciliter la lisibilité.
Illustrations : utiliser des images, des schémas ou des pictogrammes pour renforcer le sens du texte et aider à la compréhension visuelle.
Implication des publics cibles : faire appel, lors de la transcription et/ou de la relecture de l’information, à des personnes en situation de handicap (déficience intellectuelle notamment) pour s’assurer de la compréhension de l’information. Les EA et ESAT – ayant une certification FALC – sont les seuls habilités à accorder le label FALC à des documents.
Cibler son audience et sélectionner son contenu
Pour cibler efficacement votre audience lors de la conversion de documents en FALC (Facile à Lire et à Comprendre), vous devez tenir compte des besoins spécifiques et des caractéristiques du public cible. Déterminez qui sont les destinataires finaux des documents que vous souhaitez convertir en FALC. Cela peut inclure des personnes ayant des difficultés de lecture, des personnes ayant des troubles de l’apprentissage, des personnes âgées, des personnes ayant une maîtrise limitée de la langue, ou tout autre groupe de personnes ayant besoin d’une communication simplifiée. Étudiez les besoins spécifiques et les caractéristiques du public cible, tels que le niveau de lecture, les compétences linguistiques, les connaissances préalables, les préférences en matière de format (papier, numérique, audio), et les éventuelles limitations cognitives ou sensorielles.
Pour sélectionner le contenu de votre document final, déterminez clairement l’objectif et le message principal que vous souhaitez transmettre avec le document. Cela vous aidera à rester concentré sur les points essentiels et à éviter les informations non pertinentes. Évitez les détails superflus ou techniques qui pourraient compliquer la compréhension du document. Concentrez-vous sur les informations essentielles et pertinentes pour atteindre l’objectif du document et répondre aux besoins du public cible. Demandez-vous « Quels sont les éléments essentiels dans mon document dont je veux m’assurer que cette cible aura compris.»
« Le saviez-vous ? »
Le FALC peut convenir à de nombreux supports de communication ! Pensez par exemple aux guides touristiques, guides d’utilisation d’un produit, programme d’un événement, directives de sécurités, modes d’emploi, supports de communication interne … Par exemple, la Ville de Lyon a transcrit le programme de son festival « Tout l’monde dehors » en FALC pour garantir une meilleure accessibilité. Le Musée des Confluences a également édité un livret « Découvrir le Musée des Confluences » en FALC.
Faire appel à l’Unapei pour disposer de documents labellisés FALC
L’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) propose, via ses Adapei territoriaux, des accompagnements personnalisés pour transcrire des documents en FALC :
Transcription complète
Relecture et labellisation de documents traduits en FALC
Formation pour apprendre à utiliser cette méthode.
L’Unapei est l’entité d’attribution du label « Qualité FALC ». Cette marque est décernée dans 2 domaines : la formation (pour les organismes de formation) et la rédaction / transcription (pour les ESAT et EA). Ces derniers sont les seules structures habilitées à labelliser un document
D’autre part, l’Unapei met à disposition un large éventail d’outils et de ressources pour faciliter la production et l’utilisation de documents FALC :
Guide méthodologique: ce guide présente les principes fondamentaux du FALC et donne des conseils pratiques pour rédiger des documents accessibles.
Outil numérique : l’Unapei propose un outil numérique pour faciliter la création de documents FALC : Cap’FALC. Conçu pour faciliter le travail des transcripteurs, Cap’FALC propose de nombreuses fonctionnalités innovantes et s’appuie sur les règles officielles du FALC.
Intelligence artificielle : des suggestions de simplification du texte sont proposées pour aider les transcripteurs.
Dictionnaire collaboratif : un dictionnaire en FALC est accessible, enrichi de définitions et de contributions des utilisateurs.
Repérage des mots compliqués : les mots et expressions difficiles à comprendre, ainsi que les grands nombres, sont automatiquement identifiés.
Se former à la rédaction du FALC
La formation au FALC sensibilise les individus et les organisations à l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité pour tous. Elle encourage à adopter une approche inclusive dans toutes les facettes de la communication et des interactions sociales pour lutter contre l’exclusion sociale. Cela permet à un plus grand nombre de personnes, y compris celles en situation de handicap, de participer pleinement à la société et à la vie communautaire.
De nombreux établissements proposent des formations pour le FALC sur le territoire français. Retrouvez-les en cliquant ici. Les formations se déroulent sur 2 jours et rassemblent des personnes en situation de handicap, professionnels et / ou personnes prenant part à l’accompagnement.
Ces formations proposent différents exercices pour comprendre comment fonctionne le FALC et apprendre à le rédiger soi-même : exercices de mise en pratique des techniques apprises , études de cas et retours d’expériences.
Melt va très prochainement se former au FALC, n’hésitez pas à nous contactez si vous souhaitez un appui pour rendre vos documents de communication accessible grâce à cette méthode !
Les projets de renouvellement urbain façonnent les villes de demain. Cependant, leur succès repose également sur la capacité des territoires à mobiliser et engager les habitants (et parties prenantes locales) dans leur élaboration. Une communication stratégique et efficace est alors nécessaire pour rendre son projet urbain plus participatif.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir trois étapes clés pour mener à bien la communication autour des projets urbains de votre territoire : définir une stratégie de communication dédiée, créer les outils de communications indispensables et penser des outils originaux pour aller plus loin. Ces étapes permettent de favoriser une participation active de tous les publics, ainsi qu’une prise de conscience collective du devenir de l’environnement urbain.
Étape 1 – Définir une stratégie de communication pour son projet urbain
Pour mobiliser et informer les habitants, une stratégie de communication planifiée sur l’ensemble de la durée du projet est indispensable. Elle doit permettre de mobiliser les habitants sur le dispositif de concertation et faire connaître le projet. Pour cela, il est impératif de mobiliser l’ensemble des parties prenantes du projet en donnant du sens à l’action publique et en valorisant l’engagement des collectivités. Co-construire le plan de communication et partager les moyens de communiquer sur le projet est nécessaire. D’autre part, anticiper les phases les plus importantes du chantier et les nuisances occasionnées en informant les riverains de façon régulière sur l’avancement du chantier permet au projet de se dérouler dans les meilleures conditions.
Lors de la définition de la stratégie de communication, l’étape d’identification des cibles est importante. Il faut penser à la pluralité des personnes à toucher. A savoir les riverains, usagers, les habitants, les relais d’informations de terrain comme les associations et centres sociaux, les acteurs et partenaires du projets comme les bailleurs, les communes, les entreprises qui interviennent sur le chantier ainsi que les médias locaux et nationaux spécialisés dans l’urbanisme et les collectivités.
Bien envisager la portée géographique des impacts du projet
Définir précisément ses cibles de communication : riverains, usagers, commerçants, artisans, associations, entreprises, contribuables, partenaires
Affiner son ou ses messages prioritaires de communication
Soigner la communication in situ et bien penser à rappeler que le chantier a fait l’objet de concertation.
Aller à la rencontre des habitants, notamment via la maison de projet, et rappeler leur implication dans les supports de communication
Mobiliser les réseaux territoriaux (commerçants, associations, institutions) au cœur même de la communication
Ne pas oublier les cibles jeunes
Utiliser les supports papier pour aller chez les gens, dans leurs boîtes aux lettres
Développer également une communication sur les réseaux sociaux
Prendre en compte le calendrier du chantier (attention aux dates annoncées sur les panneaux)
Faire du chantier un événement
Ne pas hésiter à faire preuve d’originalité (bal de grues, performance artistique, time lapse, vigie sur chantier…)
Il est également important de mener une communication régulière qui accompagne chaque phase du projet et qui traduit le positionnement du projet et sa valeur ajoutée. Il s’agit de mettre en place des actions et supports qui permettent aux riverains, usagers, habitants de bien vivre le chantier et de se projeter dans les futurs usages et ce dernier.
Les pré-requisnécessaires
La création d’un groupe de travail communication / concertation composée de membres des services communication des différents partenaires, avec une structure pilote communication à identifier
La définition d’une stratégie de communication propre à chaque projet urbain, mais coordonnée entre les différents projets (pour éviter les mauvais timings de communication et mutualiser ce qui peut l’être) et avec la stratégie de communication globale du territoire
Une identité visuelle pour faciliter la compréhension de l’opération et ses enjeux
Des actions et supports de communication pédagogiques et adaptés en fonction des cibles de communication
Étape 2 – Créer les outils de communication indispensables à son projet urbain
Une fois la stratégie de communication élaborée, il faudra créer les outils nécessaires à sa mise en place. Plusieurs éléments sont indispensables quand il s’agit de projets urbains, en voici quelques-uns :
La maison de projet, obligation réglementaire pour projet de renouvellement urbain, permet la co-construction du projet avec les habitants grâce à des temps de rencontres réguliers entre habitants et parties prenantes proposant de l’information pédagogique, adaptée et régulièrement actualisée.
Un univers graphique dédié permettra une bonne homogénéité et identification des supports. Attention : Penser un graphisme « accessible » à tous les publics est primordial !
Univers graphique du grand projet de ville de La Duchère
Un site internet dédié ou une rubrique dédiée sur le site internet du maître d’ouvrage permettent de détailler l’ensemble du projet urbain et de lui donner de la visibilité : chiffres clés, histoire, objectifs … Détailler le projet, faire le point sur la concertation et présenter les actualités et avancements permet de tenir les habitants informés et impliqués dans la démarche.
Une lettre d’information sur le projet permet de servir les mêmes objectifs, mais en touchant un public cible peu connecté grâce à une distribution en boîtes aux lettres et dans les lieux de proximité. Il est important de penser à adopter un ton pédagogique pour rendre le projet compréhensible par tous les habitants.
De nombreux autres outils de communication sont à prévoir pour accompagner un projet urbain :
Communication sur les réseaux sociaux
Dispositif de relations presse
Reportages photographiques réguliers
Informations sur site
Communication chantier (flyer, panneau)
Événementiel
…
Étape 3 – Penser des outils et actions pour aller plus loin
Des outils de communication plus poussés et originaux permettent de parfaire la communication des projets urbains.
Le naming permet de traduire les spécificités et les valeurs portées par le projet tout en facilitant l’identification de ce dernier en sortant des sigles plus complexes. Celui-ci peut simplement être le nom du quartier auquel on appose une signature pour que les habitants se retrouvent dedans.
Rendre un plan interactif disponible sur le site internet permettra de visualiser les projets dans leur ensemble et savoir quels sont les quartiers concernés, prendre connaissance des différents projets et mieux appréhender de quelle façon s’articulent les différents aspects du projet.
La création de vidéos permet de simplifier la compréhension du projet, de développer du storytelling et de donner à voir le devenir du quartier. Ces vidéos peuvent être composées de témoignages, motion design, plans drones… Des éléments textuels peuvent être rajoutés comme des chiffres clés ou des schémas.
Les time laps permettent de montrer le projet en mouvement et incarner l’avancée des travaux. In fine, il est possible de monter une vidéo retraçant l’ensemble de l’évolution du projet.
Pour aller plus loin, il est également possible de proposer des expositions itinérantes, de valoriser des récits des acteurs du quartier ou encore de créer des carnets de chantier !
Et pour en savoir plus et être accompagné dans la communication liée à votre projet urbain, n’hésitez pas à nous contacter !
L’anniversaire d’une entreprise, association, organisation est bien plus qu’une simple occasion de souffler des bougies et célébrer les années qui passent. C’est une opportunité stratégique pour renforcer la réputation, stimuler l’engagement des partenaires et créer une dynamique positive pour l’avenir.
Chez Melt, nous avons eu le plaisir d’accompagner l’association des Maires Ville & Banlieue à l’occasion de son 40ème anniversaire, qui s’est déroulé les 18 et 19 octobre dernier dans la Métropole de Lyon. Un anniversaire symbolique et source d’un nouveau dynamisme pour l’association.
Dans cet article, nous allons explorer différentes stratégies pour capitaliser sur le temps fort incontournable qu’est un anniversaire. De la mobilisation des médias aux initiatives événementielles innovantes, découvrez comment transformer un anniversaire en un moteur puissant pour l’avenir de votre organisation.
Créer l’événement et marquer les esprits à l’occasion de votre anniversaire
Pour célébrer l’anniversaire d’une organisation, il est crucial de créer un événement mémorable, alliant la célébration festive à des temps de réflexion plus prospective.
La première étape consiste à marquer l’occasion avec une touche de festivité et de convivialité : animations, musique ou même gâteau et bougies viennent célébrer cette date particulière.
L’événement doit également être l’occasion d’amener vos parties prenantes internes comme externes à réfléchir et à se projeter vers l’avenir. Intervention d’un grand témoin, conférence prospectives et tables rondes animées permettent d’échanger sur les réussites passées ainsi que les défis futurs de votre organisation et/ou de votre secteur. Ville & Banlieue a ainsi organisé ses deux journées anniversaire autour de :
six tables rondes tout au long de sa journée anniversaire, réunissant élus, chercheurs, ministres, associations partenaires et acteurs de la politique de la ville autour de différents sujets allant de l’histoire de l’association à l’avenir de la politique de la ville
une soirée de « gala » à l’hôtel de ville de Lyon,
La mobilisation de personnalités d’envergure nationale est également un facteur de réussite, de mobilisation des participants et de médiatisation. La présence de figures influentes, de partenaires stratégiques ou de personnalités impliquées dans la structure ou sur ses enjeux permet de mettre en lumière les collaborations et le soutien dont bénéficie l’organisation. Cet engagement témoigne de la portée et de la pertinence des actions menées. Dans cette optique, Jean-Louis Borloo, ancien Ministre, et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales, étaient présents lors de différents temps forts des 40 ans de Ville & Banlieue.
Autre aspect important d’un événement anniversaire : la gestion des relations presse. Communiquer efficacement, avec des annonces anticipées et des invitations ciblées, contribuera à accroître la visibilité de l’organisation et à renforcer son image. Plus d’une vingtaine de journalistes ont assisté aux 40 ans de Ville & Banlieue, certains durant toute la journée d’événement, d’autres uniquement pour la conférence de presse. Cette stratégie RP, débutée en amont de l’événement, a permis de générer des nombreuses retombées médiatiques de qualité.
Par ailleurs, profiter de cette occasion pour organiser l’assemblée générale de son organisation permet de réunir plus facilement l’ensemble des membres de la structure pour échanger sur les résultats passés et les objectifs à venir. Ainsi, les élus de Ville & Banlieue se sont retrouvés le lendemain, pour une seconde journée dédiée à l’assemblée générale de l’association, à un déjeuner convivial et à des visites de terrain autour de l’agriculture urbaine afin de découvrir concrètement des réalisations de terrain. Ces visites enrichissantes permettent de mettre en lumière le travail accompli par les acteurs du territoire et d’illustrer la réalité de l’impact de l’organisation sur le terrain. La visite d’un centre social et d’une champignonnière ont ainsi été proposés pour valoriser les initiatives locales mises en place au cœur du quartier lyonnais de Lyon Mermoz (Lyon 8).
Générer de l’intérêt en communiquant en amont de la date anniversaire
Une stratégie de teasing sur les réseaux sociaux permet de susciter la curiosité autour de l’événement à venir. Cette approche, adoptée par Ville & Banlieue, permet de créer un engouement progressif et d’attirer l’attention. En effet, en communiquant en amont l’association a pu non seulement annoncer le futur événement, mais aussi mettre en avant des initiatives de terrain des collectivités adhérentes à l’association.
Organiser un temps presse dédié à votre anniversaire peut ainsi constituer une étape clé afin de diffuser des informations claires et pertinentes aux médias. Accompagnée d’un communiqué de presse, cette rencontre offre l’opportunité de présenter les faits marquants de l’organisation, ses réalisations et ses projets d’avenir. Ville et Banlieue a profité de son anniversaire, et d’un contexte national porteur, pour organiser une conférence de presse.
Conférence de presse de Ville & Banlieue à Paris le 20 septembre 2023
En effet, suite aux émeutes urbaines du mois de juillet 2023, l’association devait faire entendre sa voix et ses propositions auprès des pouvoir publics. Lors de cette conférence de presse, les élus ont ainsi pu interpeller le Gouvernement à travers les médias présents et donner rendez-vous à ces derniers, à Lyon, pour les deux journées anniversaire.
Créer des contenus anniversaire à forte valeur ajoutée
Les contenus vidéos pour les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de vidéos engageantes, rétrospectives, interviews ou messages spéciaux captent l’attention du public et génèrent de l’engagement en racontant l’histoire et les réalisations de la structure. Ville et Banlieue a ainsi choisi de réaliser 40 vidéos pour ses 40 ans, présentant des initiatives sur les différents territoires de l’association.
D’autre part, une brochure anniversaire permet de condenser les moments clés, les réalisations significatives et les perspectives d’avenir. Ville & Banlieue a opté pour une brochure permettant une synthèse visuelle et informative pour mettre en valeur l’évolution de l’association tout au long de son existence.
Pour assoir son expertise, sa légitimité et se revendications, Ville et Banlieue a profité de sa conférence de presse pour lancer l’Appel de Lyon adressé au Président de la République : un élément marquant et fortement relayé. Ce format, tout comme les tribunes libres, permettent de partager des réflexions, analyses ou propositions novatrices liées aux missions de l’organisation et donner plus de valeur à l’anniversaire.
Appel de Lyon – 18 octobre 2023 – Ville & Banlieue
Enfin, la création d’un livre blanc est également une alternative à envisager. Il permet de rassembler les connaissances, les expériences et les meilleures pratiques de l’organisation et/ou de son secteur d’activité. Ce document détaillé et informatif peut servir de référence pour les partenaires et collaborateurs, mais aussi attirer de nouvelles cibles intéressées par le sujet.
Ne pas trop regarder en arrière et se projeter vers l’avenir
Lors de la célébration d’un anniversaire, la réflexion et la planification de l’avenir sont des étapes cruciales. Organiser des ateliers participatifs offre une plateforme collaborative pour réfléchir à l’évolution future de la structure. Ces séances permettent d’explorer de nouvelles idées, de recueillir des suggestions innovantes et d’encourager la participation active des membres de l’organisation et des parties prenantes. Le réseau d’entreprise RSE Mix-r propose des ateliers de réflexion pour le futur de l’organisation à l’occasion de son anniversaire de 5 ans. Cela permet d’identifier les attentes et les points à améliorer pour satisfaire davantage les membres.
Enfin, à la suite de votre anniversaire, il est important d’analyser les réactions et les retombées qui en émanent. Comprendre les réactions des personnes présentes, évaluer leurs idées et suggestions ainsi que l’impact perçu de ces discussions contribue à définir les axes prioritaires pour l’avenir de l’organisation. Parallèlement, analyser les retombées presse permet de mesurer la perception externe de ces échanges, de comprendre comment ils ont été perçus et comment ils ont été relayés dans les médias. Cette évaluation approfondie des réactions et des retombées aide à affiner la vision stratégique pour l’avenir de l’organisation, en prenant en compte à la fois les perspectives internes et externes.
L’anniversaire d’une organisation est une réelle opportunité pour catalyser l’engagement de vos parties prenantes et mettre en lumière votre organisation. En mobilisant les médias, créant du contenu de valeur, organisant des événements astucieux et en tirant des enseignements de ces expériences, vous pouvez non seulement célébrer le passé, mais aussi créer un avenir plus fort et plus prometteur.
En mettant judicieusement en œuvre ces stratégies, vous réussirez à engager toutes vos cibles et tirerez parti de votre anniversaire en marquant les esprits !
Ce mois-ci, Melt a choisi de s’intéresser au rapport RSE : support de communication efficace qui représente pour les entreprises un puissant levier pour mettre en lumière leurs engagements environnementaux, sociaux et sociétaux.
Qu’il s’agisse de publications obligatoires et réglementaires, comme les DPEF, ou de démarches volontaires, ce type de document de communication doit répondre à certaines règles. La 1ère d’entre elles : l’action authentique précède les mots. Le faire doit toujours précéder le faire savoir !
C’est dans cette optique que Melt a récemment actualisé le rapport RSE de Kem One, créé par l’agence en 2021. Ce rapport reflète la réalité des engagements du 2ème producteur de PVC européenne et leur véritable impact en matière de RSE. Un précieux outil pour incarner et démontrer l’engagement concret de l’entreprise pour un avenir plus durable.
Faire de sa DPEF un support de communication engagé et engageant
Certaines entreprises sont tenues de publier une DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière). Ce rapport est obligatoire pour les entreprises :
employant plus de 500 salariés,
cotées sur un marché réglementé,
dont le bilan est supérieur à 20 millions d’euros ou dont le chiffre d’affaires net est supérieur à 40 millions d’euros sont tenues de publier chaque année.
La DPEF vise à rendre compte des performances de l’entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociale, en toute transparence.
Ce document réglementaire est tenu d’intégrer un certain nombre d’informations et d’indicateurs. Il est toutefois possible d’en faire un outil de communication efficace, adapté aux parties prenantes de l’entreprise.
Cependant, il y a un défi majeur à relever. Trop souvent, les rapports RSE sont longs, complexes et peu engageants. Ils sont perçus comme des documents bureaucratiques. Mais cela pourrait-il changer ? Pouvons-nous transformer ce document en un outil de communication puissant, capable d’engager les parties prenantes, de valoriser l’entreprise et de démontrer un réel impact ?
Dans cet article, nous explorerons six conseils pratiques pour atteindre cet objectif !
Conseil n°1 : Communiquer par la preuve en présentant des actions concrètes et leurs résultats
Il est essentiel de communiquer par la preuve dans une DPEF pour démontrer de manière tangible l’engagement d’une entreprise en matière de RSE. Cela signifie fournir des exemples concrets et spécifiques d’actions menées dans les trois piliers de la RSE : l’environnement, le social et l’économie.
Pour se démarquer, il est judicieux de mettre en avant des initiatives novatrices et créatives. En fournissant des exemples concrets et mesurables, une entreprise peut démontrer son engagement envers la RSE. Pensez également à présenter vos résultats pour plus de transparence et d’éléments de preuves !
L’exemple du rapport RSE de Kem One
Dans son rapport RSE, l’entreprise présente ses différentes initiatives dans tous les piliers de la RSE pour appuyer et illustrer ses dires.
Conseil n°2 : Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise
Dans le but de rendre un rapport RSE à la fois crédible et communicatif, la diversification des témoignages est un aspect incontournable. En intégrant les opinions et les retours d’un éventail de parties prenantes, telles que des associations, des fournisseurs, des salariés, et bien d’autres, l’entreprise renforce la crédibilité de son rapport en prouvant que ses actions ont un impact réel et significatif au-delà de ses frontières internes. La variation des interlocuteurs en fonction des piliers de la RSE permet de refléter la diversité des enjeux abordés. Ces témoignages peuvent être incorporés sous différentes formes, telles que des citations, des vidéos, des dialogues ou des récits inspirants pour rendre le document encore plus vivant.
L’exemple de Kem One
Kem One a ainsi donné la parole à plusieurs parties prenantes de l’entreprise au sein de son rapport : président d’une communauté de communes, fournisseur, collaboratrice interne, partenaire…
Conseil n°3 : Utiliser des données chiffrées
L’incorporation de données chiffrées au sein d’un rapport RSE constitue un moyen de preuve concret et objectif de ce que l’entreprise avance dans ses engagements. Elles permettent de présenter les évolutions, qu’elles soient positives ou négatives, et d’offrir une vision transparente de l’impact des actions réalisées.
Pour maximiser l’impact de ces données, il est judicieux d’utiliser des outils visuels tels que des graphiques, des infographies et des tableaux. Ces éléments visuels permettent de rendre les informations plus conviviales et percutantes, en offrant une vue d’ensemble rapide et une comparaison visuelle des résultats. Dans son rapport RSE, Kem One propose des données chiffrées pour chaque sous-partie de son document. Celles-ci permettent d’avoir des indicateurs clairs et de regrouper des informations facilement, de manière plus visuelle.
L’exemple de Kem One
L’entreprise utilise également des tableaux et graphiques pour rendre ces données plus digestes et permettre de constater une évolution à travers le temps.
Conseil n°4 : Proposer des formats adaptés aux différentes cibles
Proposer un format réduit de sa DPEF peut s’avérer une stratégie judicieuse pour accroître sa communication RSE. En effet, le rapport complet peut souvent s’étendre sur plusieurs dizaines de pages, ce qui peut rendre sa lecture intimidante pour de nombreux lecteurs.
En proposant une version synthétisée et concise de la DPEF, vous la rendez plus accessible et compréhensible pour un public plus large. Ce résumé permettra de mettre en avant les points essentiels, les chiffres clés et les avancées majeures de l’entreprise en matière de responsabilité sociétale.
C’est ce que Decathlon a mis en place en proposant une version complète (115 pages) et une version réduite (29 pages) de sa DPEF sur son site internet.
Conseil n°5 : Optimiser l’utilisation de son rapport RSE
Parce qu’une communication responsable est avant tout une communication efficace, il est primordial d’optimiser l’utilisation des contenus produits dans le rapport RSE pour nourrir la communication faite, tout au long de l’année, sur les engagements RSE de l’entreprise (et non 1 seule fois par an).
Dans cette optique, la réalisation d’un rapport RSE allégé proposant du contenu enrichi en ligne vers lequel est orienté le lecteur est une véritable valeur ajoutée. Des QR code (pour la version print) et des liens hypertextes (pour la version web) permettent ainsi de renvoyer vers des vidéos, des interviews, des podcasts, des documents…
Autant de contenus qui enrichissent le site internet, mais aussi les réseaux sociaux de l’entreprise avec un planning éditorial dédié.
ADDEV Materials a ainsi conçu, en lien avec Oraveo, un rapport synthétique, fourmillant de contenus additionnels :
Enfin, pour que le rapport RSE ait un véritable impact, il ne faut pas se limiter à sa simple publication sur le site internet de l’entreprise. Il peut être promu activement via les réseaux sociaux, les newsletters internes et externes, et d’autres canaux de communication. Cette mise en avant permet d’en faire un document consulté et utilisé par un public plus large, allant au-delà d’une simple obligation législative, pour devenir un puissant outil de communication pour l’entreprise.
Conseil n°6 : Penser à la fin de vie du rapport
Penser à la fin de vie de son rapport RSE est une démarche essentielle pour en optimiser l’impact et la durabilité. Une première question à se poser est celle de l’impression : est-il réellement nécessaire d’imprimer le rapport et, le cas échéant, en combien d’exemplaires ? Cette réflexion permet de limiter les gaspillages inutiles et de privilégier des versions numériques consultables en ligne.
Par ailleurs, il est judicieux de maintenir le rapport RSE accessible sur le site internet de l’entreprise pendant plusieurs années. Cette approche offre la possibilité de montrer l’évolution au fil du temps, mettant en lumière les progrès réalisés et les engagements tenus.
Vous souhaitez découvrir le rapport RSE 2023 de Kem One réalisé par Melt, avec l’appui de Graphic Swing? Découvrez-le ci-dessous.
Spécialiste de la communication responsable et de la communication RSE, Melt souhaite se pencher sur les nombreux labels relatifs à cette thématique. Dans un monde où la responsabilité sociale et environnementale est devenue primordiale, les labels RSE permettent de communiquer de manière transparente et crédible sur les actions et les engagements des entreprises en faveur du développement durable.
Dans cet article, plongez dans l’univers des labels RSE et découvrez de quelle manière ils accompagnent les entreprises engagées et renforcent la communication responsable des organisations.
Labels RSE, de quoi parle-t-on ?
Les labels RSE reconnaissent les pratiques mises en œuvre et les résultats obtenus par l’entreprise à propos de sa responsabilité sociétale. Ils sont décernés par des structures indépendantes pour leur compte ou celui de syndicats ou fédérations. Ils sont reconnus par une autorité publique. Les labels peuvent concerner un produit, un service, un projet, une entreprise…
Il en existe bon nombre et sont très variés :
Les généralistes : tels que B Corp, Ecovadis et Lucie qui abordent l’ensemble des piliers de la RSE et peuvent être obtenus par toutes les organisations.
Les thématiques, au contraire, abordent un pan de la RSE en particulier. Great Place To Work pour l’emploi, Envol pour l’environnement ou encore NR pour le numérique.
En fonction de leur typologie, les labels vont examiner différents critères qui seront évalués avant de labelliser, ou non, l’organisme demandeur. Ceux-ci peuvent donc porter sur la gouvernance de l’organisation, l’environnement, la loyauté de pratiques, les droits de l’homme et bien d’autres aspects.
Il est important pour les organisations de bien sélectionner le label auquel prétendre. S’ils sont nombreux, tous ne correspondent pas aux attentes et profils de chaque organisme. De manière générale,mieux vaut s’orienter vers des labels fondés sur la norme ISO 26 000, complète et reconnue au niveau international. Certains labels sont plus valorisants que d’autres car plus exigeants. En effet, la multitude de labels peut perdre les consommateurs et parties prenantes.
Privilégier donc les labels demandant de nombreux critères permet d’éviter toute accusation de greenwashing. Certains sont trop faciles d’accès et n’apporteront pas réelle valeur ajoutée à l’organisme.
Les apports des labels en matière de RSE
Le choix du label est important, car – une fois obtenu – sa portée peut être très large. Il permettra à l’organisme de se distinguer de ses concurrents en donnant la preuve de ses engagements et de ses avancées en matière de RSE. Les parties prenantes sont de plus en plus regardantes sur ce volet. Certains clients exigent des démarches respectant le développement durable de la part de leurs fournisseurs et inversement. Le label permettra donc de se démarquer et éventuellement de remporter des marchés grâce à cette différence.
Mais les clients et fournisseurs ne sont pas les seules parties prenantes à s’intéresser à la RSE. En effet, les collaborateurs et futurs collaborateurs leur portent une attention particulière et de plus en plus importante, notamment pour les jeunes générations. L’obtention d’un label RSE améliorera très certainement la marque employeur des entreprises labellisées.
Une fois obtenu, le label n’a pas une durée illimitée : il est renouvelable et nécessite une démarche d’amélioration continue. C’est alors aux entreprises et organismes de s’améliorer d’une période à l’autre ! Ce format leur permet de se challenger, innover et s’améliorer de façon continue, comme le prescrit la RSE.
Communiquer autour de son label
Le label permet d’attester une certaine avancée de l’entreprise. Il est donc primordial de communiquer autour de son obtention pour informer son écosystème sur son engagement. La meilleure façon de communiquer de manière responsable est de suivre des enseignements clés de la RSE elle-même :
Faire preuve de transparence : dire quels ont été les éléments manquant pour atteindre une meilleure notation, la volonté de s’améliorer
S’appuyer sur des preuves : donner des chiffres utilisés pour l’obtention du label, les actions concrètes mises en place
Donner la parole aux différentes parties prenantes de l’entreprise en interne avec les salariés et en externe (ONG, fournisseurs, clients…).
Faire de la communication un acte responsable : expliquer l’importance de ce label et responsabiliser le consommateur, faire de la pédagogie, utiliser des supports de communication éco-conçus…
Être vigilant quant au greenwashing : si le label concerne un seul produit, ne pas faire croire qu’il porte sur l’ensemble de la marque ou de l’entreprise.
Les supports de communication où valoriser un label sont nombreux : site internet, réseaux sociaux, affichage dans les points de vente, communiqué de presse…
N’oubliez pas de communiquer à destination des publics internes. Ils doivent être informés en priorité de l’annonce de la labellisation, à la création d’éléments de langage en passant par l’actualisation des supports de communication existants.