MELT in school – Vous avez-dit pédagogie inversée ?

Depuis près de 8 ans,  j’interviens, en tant que professionnelle extérieure, dans des formations initiales et continues en communication : Sup de Pub, ISEFAC, réseau CapCom, Trajectoires Tourisme (centre de formation du CRT Auvergne-Rhône-Alpes). Synonyme de transmission de savoir, mais surtout de pratiques professionnelles, la formation est pour moi indispensable. Elle permet de  prendre du recul par rapport à mon métier et de me reposer des questions essentielles sur le « pourquoi » de certaines actions et leur évolution.

Un changement profond de paradigme dans la formation : de la pédagogie transmissive à la pédagogie active

Dès mes premières années d’intervention, j’ai rapidement réalisé que l’enseignement principalement descendant (dit de pédagogie transmissive) que j’ai connu dans mes années d’études supérieures à Sciences-Po et à l’Université de Versailles n’était plus adapté ni aux nouvelles générations et à leur capacité de concentration, ni au monde du travail actuel. Passer d’une pédagogie « traditionnelle » à une pédagogie innovante est devenu un réel enjeu qui demande une remise en cause personnelle du formateur.

Il m’a donc fallu revoir mon approche initiale de la formation. Ne pas tout baser sur un powerpoint de 50 slides. Me placer du point de vue de l’élève, du stagiaire. Pour les amener à développer leurs compétences professionnelles, il faut leur parler d’eux et leur faire parler d’eux. Pour les intéresser, multiplier les études de cas, les supports aux formats divers (vidéo, infographie, tests en ligne) et les techniques d’animation. Le concept de « pédagogie inversée » mis en place par Sup de Pub depuis la dernière rentrée m’a ainsi permis de structurer cette approche et de m’enrichir des expériences de chacun.

La pédagogie inversée, quesako?

La pédagogie inversée est une pédagogie active qui fait de l’élève l’acteur central du processus de formation. Il prépare chez lui le cours grâce à des supports (vidéos, pdf, articles, podcast..) fournis par l’enseignant. Ce dernier contrôle en classe, en début de cours, l’acquisition des notions et donne des précisions sur les points posant question. L’essentiel du cours peut alors être consacré à des travaux de groupe permettant la mise en pratique de la notion étudiée ou à des activités d’apprentissage et de brainstorming innovantes (type world café ou jeux de rôle).

Concernant les modules de communication d’influence et d’événementiel durable que j’ai conçus pour Sup de Pub, j’ai pris le parti de mettre à disposition des ressources simples sur la plateforme de l’école. Powerpoint d’une quinzaine de slides intégrant les notions clés, articles médiatiques, articles de blogs de communication, vidéos… En début de cours, un  QCM d’une dizaine de questions me permet de faire le point sur l’acquisition des connaissances de la séance et d’approfondir certains points. Je peux ensuite consacrer plus de 2h à des cas pratiques réalisés en groupe (sous différentes formes) et à leur restitution.

Cette approche impulsée en formation initiale, je cherche également à la développer dans mes modules de formation continue. Mon objectif : m’appuyer sur le vécu de chacun des stagiaires pour illustrer et enrichir mon module. L’expérience professionnelle de chacun contribue à enrichir la formation et crée des ponts et du lien entre les participants. Idem sur le volet des attentes quant à la formation : un atelier introductif sur ces dernières – par le biais de post-it notamment – permet de briser la glace et de se donner un cap commun. Pour le formateur, cette approche implique qu’aucune formation n’est la même et que le retour des participants, leur situation propre contribuent à enrichir le module.

MELT in words – Sponsoring Voile & Contenu éditorial

Depuis plusieurs semaines, MELT s’est lancée dans une aventure éditoriale et humaine en tout point conforme à ses valeurs et aux raisons pour lesquelles j’ai souhaité prendre le chemin de l’entrepreneuriat.  MELT accompagne ainsi, depuis septembre, le Groupe APICIL et son skipper Damien Seguin dans leur défi pour la Route du Rhum 2018, à travers un dispositif éditorial dédié.

Un carnet de bord pour suivre le défi de Damien et incarner la politique d’action sociale d’APICIL

Le Groupe APICIL et ses filiales, à l’image de la Mutuelle Intégrance, ont fait le choix, depuis plusieurs années, d’accompagner des athlètes handisport dans leur préparation et leur pratique de haut-niveau. Leur objectif : sensibiliser les équipes en interne, les clients, mais aussi le grand public à l’insertion sociale, professionnelle et sportive des personnes en situation de handicap. Le contrat de sponsoring noué avec Damien Seguin pour cette Route du Rhum, avec le prochain Vendée Globe en ligne de mire, s’inscrit dans cette stratégie.

Pour suivre cette aventure et rendre également accessible au plus grand nombre le monde de la voile, APICIL a souhaité lui dédier un dispositif éditorial spécifique : un carnet de bord, dont la rédaction a été confiée à MELT. Lancé dès le mois de septembre, ce dernier a permis, pendant plusieurs semaines, de présenter la préparation de Damien, son équipe, les spécificités de la Route du Rhum, mais aussi celles de la voile… Questionnaire de Proust, article Lexique ou billets d’humeur, les contenus publiés en ligne sont diversifiés et non institutionnels. Un ton choisi par APICIL pour valoriser ce sponsoring Voile.

Des nouvelles du bord quotidiennes pour suivre ce défi hors norme

A l’heure où la course entre dans sa 7ème journée, les billets s’intensifient pour donner chaque jour des nouvelles du bord. L’occasion de publier les vidéos transmises par Damien et de faire le point sur le classement. L’occasion aussi d’apporter à Damien le soutien de tous  et de communiquer sur le hashtag  créé pour l’occasion #GoDamien.

L’aventure de Damien est devenue celle de l’ensemble des salariés du Groupe APICIL qui partagent ainsi le rêve, les motivations et la façon de voir de ce dernier. 1er skipper handisport a participé, dans la catégorie IMOCA, à la Transatlantique, entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre, Damien Seguin s’est donné les moyens de ses ambitions. Parti de Saint-Malo, le 4 novembre dernier, Damien vogue à l’heure actuelle en 8ème position de la flotte des IMOCA et devrait rallier la Guadeloupe, où il a longtemps vécu, dans une dizaine de jours. Toujours fidèle à sa devise : « Ne jamais remettre à « deux mains » ce que l’on peut faire « à une seule », Damien démontre chaque jour la force de son caractère et celle de ses rêves. Des rêves qui l’amèneront au départ du Vendée Globe en 2020…

C’est tout ce que MELT lui souhaite !

 

Rédaction web – Quelle équation entre style, contenu et SEO ?

Ecrire pour le web deviendrait-il une réelle gageure? Celle de conjuguer la nécessité de se démarquer tant du point de vue du style, que de celui du contenu et les contraintes du sacro-saint référencement naturel. Une équation parfois schizophrénique, mais qu’il est important d’interroger.

La rédaction de contenus pour le web se complexifie

Répondre à l’ensemble des contraintes liées à la rédaction web relève d’une gymnastique éditoriale complexe. Le rédacteur en perd alors  parfois son latin et son inspiration. Or s’il est indispensable de penser le référencement naturel d’un texte pour que les lecteurs arrivent jusqu’à lui, il est tout aussi important de donner à ces derniers l’envie de lire l’article jusqu’à son terme et de le partager. Cette envie naît forcément de la qualité et de la richesse du contenu proposé. Un angle précis, un ton particulier, des ressources complémentaires pour en savoir plus… Voici autant d’éléments constitutifs d’un texte attractif et efficace. Le référencement doit être au service du contenu et non l’inverse, n’en déplaise aux experts du SEO.

Penser des formats éditoriaux différents

Journal de marque, live, tribunes, interviews, roman photo, témoignages,carnet de bord… Les contenus web ne sont pas figés et l’ajout de média différents (vidéo, infographie…) au cœur d’un article l’enrichit en profondeur. Il ne s’agit pas de redire en image ou en vidéo ce que l’on écrit quelques lignes plus haut, mais d’apporter un complément d’information, sous un autre format.

A l’image du carnet de bord rédigé par MELT, pour le Groupe APICIL, pour mettre en lumière Damien Seguin, skipper handisport sponsorisé par l’entreprise pour participer à la Route du Rhum 2018.

Un carnet de bord au ton résolument libre, qui conte les aventures et la préparation de Damien et explique, de manière pédagogique et très directe, la course et l’ambition du skipper.  Interviews, questionnaire de Proust, lexique sur la voile… Les articles sont de natures très différentes. Ils ont pour vocation d’informer le lecteur non seulement sur la Route du Rhum, mais aussi sur les spécificités de la voile et de le sensibiliser à la question du handicap. Le ton n’est jamais institutionnel, ni moralisateur ! Il invite l’internaute à soutenir Damien dans son défi.

Le + de MELT

La rédaction de contenus pédagogiques et accessibles au plus grand nombre. Des formats adaptés à chaque organisation, à ses objectifs et à ses cibles.

La communication sur le handicap, un levier indispensable de toute démarche RSE

Equipe au travail

Les organisations (publiques ou privées) développent de plus en plus fréquemment une approche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui prend en compte l’humain, l’environnement et l’impact sociétal. Le handicap, à travers sa dimension sociale et inclusive, est partie prenante de cette approche et doit être intégré à la stratégie RSE initiée.

Le volet Communication est primordial dans cette stratégie. Il s’agit de communiquer non seulement auprès de l’externe (partenaires, actionnaires…), mais aussi et surtout auprès de l’interne (salariés, agents) pour changer le regard et les pratiques. Chose non aisée tant les préjugés liés au handicap restent nombreux de nos jours. 

RSE – Communiquer pour changer le regard et les comportements

La communication autour du champ du handicap au sein des organisations vise ainsi plusieurs objectifs :

  • sensibiliser les collaborateurs pour changer leur regard sur le handicap et combattre ainsi les idées reçues,
  • faire évoluer les comportements en agissant sur cette perception du handicap,
  • inciter les salariés / agents à déclarer une situation de handicap…

La communication interne autour du handicap, volet stratégique d’une politique RSE, doit ainsi impliquer les collaborateurs, les managers, les collectifs de travail pour que chacun se sente concerné. Ces prises de parole sont également une occasion de rappeler l’engagement RSE et les valeurs de l’entreprise au sens plus large, telles que la diversité, la non-discrimination, l’égalité de traitement et en définitive l’inclusion sociétale. La communication interne sur le handicap est ainsi un vecteur de promotion des valeurs de l’entreprise et plus largement de sa marque employeur.

L’implication des équipes doit être effective à tous les niveaux de la structure. Elle doit être portée non seulement par la communication interne, mais aussi par la Mission Handicap.

Quelles actions pour communiquer sur le handicap ?

En interne, l’un des facteurs clés de succès est de multiplier les canaux de communication dont dispose l’entreprise :

  • lettre interne intégrant des témoignages de salariés,
  • intranet,
  • guide des bonnes pratiques,
  • campagne d’affichage,
  • événementiel, à l’occasion de la SEPH par exemple,
  • challenge inter-services autour du handicap ou du handisport,
  • sponsoring handisport interne avec implication des équipes en interne,
  • ….

Un préalable pour chacune d’entre elle : être accessible à tous vos publics (voir article  du blog MELT : Communication responsable ne rime pas seulement avec durable).

Le + de MELT

MELT vous accompagne dans la définition de votre stratégie de communication Handicap tant auprès de l’interne que de l’externe. Diagnostic de la communication et des process existant, définition d’une stratégie, mise en œuvre d’un plan de communication, MELT propose un accompagnement global pour une communication accessible et efficace.

MELT in books – Les ouvrages sur la communication font aussi leur rentrée

Piles de livre

Scolaire, de vacances ou littéraire, septembre rime avec rentrée. L’occasion pour MELT – dont l’ADN est à la fois marqué d’humanités et de littérature – de s’intéresser aux ouvrages en lien avec la communication paraissant en cette rentrée. Bonne lecture !

« La communication interne des entreprises » fête 20 ans avec une 8ème édition pour cette rentrée

Couverture du livre "La communication interne des entreprises"Paru pour la 1ère fois en 1998, l’ouvrage référence de Thierry Libaert et Nicolas d’Almeida, édité par Dunod, n’a pas pris une ride ! Incontournable pour les étudiants en communication, comme pour les professionnels (la 5ème édition trône dans ma bibliothèque !), il s’actualise en 2018 pour coller toujours davantage à la réalité de la vie des entreprises.

Comment définir une stratégie de communication interne en 2018? Comment l’intégrer au mix global de communication? Cette 8ème édition analyse les enjeux actuels de la communication interne des entreprises, notamment les dernières évolutions liées aux nouveaux enjeux de la communication interne et la place centrale des intranets. Ses auteurs s’intéressent également aux nouveaux modes collaboratifs tels que les réseaux sociaux internes.

A lire absolument si vous ne l’avez pas déjà fait ! Plus d’information sur cet ouvrage, en cliquant ici

« Délivrez-vous », l’ode de Paul Vacca aux livres et à la déconnexion numérique

Couverture de l'ouvrage " Délivrez vous" de Paul VaccaAvec « Délivrez-vous », à paraître aux Editions de l’Observatoire, en cette rentrée 2018, Paul Vacca nous pause la question suivante : Existe-t-il meilleur moyen que le livre pour nous déconnecter de notre brouhaha numérique et nous reconnecter au monde ? La lecteur compulsive et invétérée que je suis ne peut qu’acquiescer. En effet, plonger dans un livre, c’est arrêter le temps, arrêter l’actualité, voyager et prendre du recul à la fois.

A lire avec délectation et en toute déconnexion. Plus d’information sur cet ouvrage, en cliquant ici

Réinventer les humanités grâce au numérique

Couverture de l'ouvrage les humanités numériques de Pierre MounierTelle est la question que se pose Pierre Mounier dans son ouvrage à paraître à l’automne aux éditions des sciences de l’homme :  » Les humanités numériques – une histoire critique « .

Dans un contexte de désaffection pour la culture humaniste, en France et à l’étranger, ces dernières années, quel avenir faut-il prédire aux humanités ? Le développement des humanités numériques apparaît ainsi à certains comme une planche de salut pour des disciplines autrement condamnées à disparaître. Pierre Mounier souligne toutefois les trois défis que le numérique devra relever pour réinventer les humanités :

  • leur rapport à la technique,
  • leur relation au politique
  • et enfin à la science elle-même.

Les humanités numériques sont très critiquées, principalement au sein du monde de la recherche. Elles relèvent, pour certains, de la poudre aux yeux, et constituent, pour d’autres, une menace réelle.  Mais leur capacité à poser de bonnes questions aux différentes disciplines des sciences humaines et sociales est réelle et porteuse d’avenir pour ces dernières.

Un ouvrage scientifique parfois complexe, mais très documenté. Plus d’informations sur cet ouvrage en cliquant ici

Le + de MELT

Boulimique de lectures de tout ordre, je tâcherai donc de vous faire partager au fil de ce blog, de manière régulière, mes découvertes et coups de cœur.

Tourisme accessible – Comment concilier vacances et situation de handicap ?

melting pot d'objets de vacances : lunettes, appareil photo, chapeau...

En cette période estivale, partir en vacances semble aller de soi – voir même être essentiel – à la plupart d’entre nous. Mais qu’en est-il lorsque le handicap vient s’immiscer dans cette envie, ce besoin d’ailleurs, de voyages ? Identifier un logement, un site touristique, une activité accessible quel que soit son handicap n’est pas toujours chose aisée. Toutefois des labels, des plateformes, des sites proposent de l’information et une aide non négligeable. Petit tour d’horizon !

LogoTourisme & HandicapTourisme & Handicap : LE label des sites et établissements accessibles

Créé en 2001 le label Tourisme & Handicap se donne pour objectif d’apporter une information fiable, descriptive et objective sur l’accessibilité des sites et des équipements touristiques en tenant compte de tous les types de handicap. Il garantit un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes handicapées.

Le logo apposé à l’entrée des sites, établissements et équipements touristiques, ainsi que sur l’ensemble des documents de communication, renseigne les personnes handicapées et leur entourage sur l’accessibilité en fonction du handicap (auditif, mental, moteur, visuel) grâce à quatre pictogrammes.

Sa visée à plus long terme : développer une offre touristique adaptée et intégrée à l’offre généraliste.

Retrouvez l’ensemble des sites labellisés sur www.tourisme-handicaps.org – rubrique Sites labellisés.

Handivoyage, une plateforme innovante pour trouver une location de vacances adaptée

Lancée en avril 2017, par Lucas Gebhardt, jeune lyonnais de 19 ans, Handivoyage est une initiative à la fois innovante et solidaire. Il s’agit de la 1ère plateforme collaborative de location de logements pour les personnes en situation de handicap. A l’image d’un AirBnB spécialiste du handicap, Handivoyage propose, en France et à l’étranger, des logements labellisés « Tourisme & Handicap » accessibles à tout type de handicap (moteur, auditif, visuel, mental…). La start-up organise également gratuitement pour chaque séjour la venue de matériel et d’aides médicales (infirmières, kiné…) nécessaire au bon déroulement du séjour.

Vous souhaitez en savoir plus n’hésitez pas à vous connecter sur www.handivoyage.net. Vous pourrez ainsi utiliser le code « MELT » pour bénéficier de 50 euros de réduction immédiate sur votre séjour.

Le petit + de MELT

Vous aider à valoriser votre offre touristique accessible aux personnes en situation de handicap. Et également vous apprendre à développer des supports de communication accessibles à toutes les typologies de handicap.

Et si l’avenir était au country-office…

Haute-Loire - Vue sur Saint-Ilpize

En ce mois de juillet où le chassé-croisé des vacances commence à vider les villes et emplir les autoroutes, j’ai choisi une nouvelle manière de travailler l’été : le country-office.

Ce terme de country-office n’existe a priori pas encore. Je n’en ai trouvé aucune trace – récente en tous cas – sur le web, mais il me semble parfaitement traduire une réelle tendance de fond.

Nous sommes en effet de plus en plus nombreux, au sein des freelances et des travailleurs indépendants notamment, à délocaliser notre bureau durant tout ou partie de l’été. Me concernant, c’est destination la campagne : L’Auvergne et la Haute-Loire de mes racines…

Tasse à café devant la fenêtre

Le country-office :  une version estivale et à la campagne du home-office

Cette tendance est, de mon point de vue, le point de convergence entre :

  • une aspiration de plus en plus importante de la population active des grandes villes pour un cadre de vie plus proche de la nature, en adéquation avec la vie de famille et riche d’une qualité de vie différente (espace, proximité de producteurs locaux, rythme de vie différents, absence de pollution…),
  • une réalité économique qui fait des grandes agglomérations un lieu incontournable pour exercer son activité professionnelle, dans certains secteurs – comme le mien,
  • et la possibilité qu’offrent la période estivale (où l’activité est tout de même très ralentie entre le 14 juillet et le 15 août) et les nouvelles technologies pour délocaliser très simplement son activité (de conseil notamment) dans un lieu de sa convenance.

Le Monde s’intéressait en 2016 aux désillusions qui peuvent être celles des urbains qui s’installent à la campagne parfois pétris de fausses idées sur cette dernière (article « S’installer à la campagne entre rêve et réalité » du 19/01/2016). Le principe de réalité (économique, familial, organisationnel…) s’impose souvent et le country-office me semble être une alternative attrayante.

Cet été, je vais ainsi délocaliser 3 ou 4 semaines de travail dans les Gorges de l’Allier. Cette délocalisation nécessite de relever quelques défis… En premier lieu, celui des réseaux, téléphoniques et internet, qui – même s’il n’y a pas vraiment de zone blanche – peuvent être très capricieux. Merci l’invention de la 3G (quand elle fonctionne et qu’elle est assez puissante) !

Mais, ce que je perds en connexion, je le gagne en inspiration ! Travailler, 3 ou 4h par jour, sur son bureau, avec l’odeur des blés fraichement coupés, le chant des oiseaux, la vue sur les collines et ce climat de douce torpeur estivale quand le village est plongé dans le silence du début d’après-midi (et de la sieste) n’a pas de prix… Une ambiance inspirante et régénératrice pour attaquer ensuite (mais je n’y pense pas encore) la rentrée sous les meilleurs auspices !

Rédaction : adopter le facile à lire et à comprendre (FALC)

Rédaction

Rendre des textes accessibles au plus grand nombre, notamment aux personnes en situation déficience intellectuelle, n’est pas toujours simple. Cela nécessite de penser la rédaction des textes simples, facilement compréhensibles et exsangue des signes et jargons professionnels. Une option intéressante, pour qui veut rendre accessible ses contenus, est d’opter au-delà de la version initiale pour une version FALC (Facile à Lire est à Comprendre).

Qu’est ce qu’une rédaction FALC?

Le Facile à Lire et à Comprendre est une version simplifiée d’un texte qui permet d’être comprise par les personnes déficientes intellectuelles. Et par bien d’autres. En effet, le FALC facilite la lecture de personnes dyslexiques, malvoyantes mais aussi de personnes étrangères maîtrisant mal une langue, illettrées, de personnes âgées, d’enfants du primaire.

Promu depuis 2009 par l’Europe, la version FALC s’ajoute, sur les sites internet par exemple, aux textes génériques.

Cinq grandes règles du FALC

  • Utiliser des mots d’usage courant. Par exemple, mouchoir « à usage unique » est remplacé par « papier ».
  • Faire des phrases courtes.
  • Toujours associer un pictogramme au texte.
  • Clarifier la mise en page et la rendre facile à suivre à travers des typographies simples, des lettres en minuscule, des contrastes de couleur…
  • Aller au message essentiel.

Le FALC s’applique à tous les documents écrits, audio, audiovisuels, électroniques, internet…

Quelques ressources pour rédiger des supports FALC

Article de Handirect : Facile à lire et à comprendre – créer des documents

INPES – Document « La démarche du facile à lire et à comprendre »

Fiches Faciles à lire et à comprendre de la Caisse Nationale de Solidarité (CNSA)

Le petit + de MELT

Vous accompagner dans la conception et la réalisation de supports de communication accessibles : textes, plaquettes, vidéos, contenu web…

Communication responsable ne rime pas seulement avec durable…

Plaque Braille

La notion de communication responsable se limite trop souvent à celle de communication durable ou d’éco-communication. Certes une communication responsable doit intégrer les aspects environnementaux. Elle doit être durable tant du point de vue écologique, qu’économique. Toutefois ces critères ne suffisent pas. Communiquer de manière responsable, c’est adopter une communication accessible à tous.

Fauteuil roulant accessibilité communication durableCommunication responsable : Accessibilité, vous avez-dit accessibilité…

 

Depuis 2005, le principe d’une accessibilité généralisée est inscrite dans la loi (loi au 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées). Par accessibilité, le législateur entend :  » la mise en œuvre des éléments complémentaires, nécessaires à toute personne en incapacité permanente ou temporaire pour se déplacer et accéder librement et en sécurité au cadre de vie ainsi qu’à tous les lieux, services, produits et activités. La société, en s’inscrivant dans cette démarche d’accessibilité, fait progresser également la qualité de vie de tous ses membres ».

A l’heure où le projet de loi Élan suscite bien des débats quant à l’accessibilité bâtimentaire , la question d’une communication, elle aussi, accessible à tous doit légitimement être posée. Si le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations (RGAA) impose à ces dernières des normes d’accessibilité numérique notamment. Toute organisation mettant la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) au cœur de ses valeurs se doit cependant de développer des messages, supports et actions accessibles.

Si cette problématique d’accessibilité ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap. Les contraintes rencontrées par ces dernières – quelle que soit leur typologie de handicap (moteur, psychique, sensoriel, mental ou maladies invalidantes) – recoupent celles de l’ensemble des publics en situation de vulnérabilité.

PIctos communication responsable handicapLes principes d’une communication responsable et accessible

Contenu éditorial

En matière de contenu, rédiger un contenu accessible nécessite de le rendre compréhensible par un élève de 3ème. Autant dire que les sigles, mots compliqués et formules alambiquées sont à proscrire ou à expliciter.

Solution alternative : doubler ces contenus d’un « facile à lire et à comprendre » (FALC).

Retrouvez le détail de cette démarche issue d’un projet européen en cliquant ici

Supports de communication

En matière de communication, au-delà du contenu éditorial dont nous venons de parler, il est important pour les documents de respecter certaines règles (en matière de contrastes, de corps de texte par exemple) . Il faut aussi  que les lecteurs d’écran des déficients visuels puissent les lire.

Solution alternative : proposer une version alternative sous format word (respectant elle aussi les règles d’accessibilité : utilisation des feuilles de style, des pistes à puces, etc.)

Site web

Nous évoquions le Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations (RGAA) plus haut. Ce dernier donne les principaux critères à respecter en matière d’accessibilité numérique, avec des degrés de labellisation plus ou moins importants. Modules spécifiques, contenus, players vidéos adaptés, alternative texte pour l’ensemble des visuels et des documents, mise en ligne de documents accessibles… De nombreux critères sont à prendre en compte. Les niveaux d’accessibilité atteints peuvent être très différents et sont à jauger au regard des contraintes qu’ils génèrent.

Vidéo

Qui dit accessibilité totale d’une vidéo, dit , au-delà de l’accessibilité du sujet et des « propos », intégration de fonctionnalités spécifiques :

  • sous-titrage,
  • audiodescription,
  • traduction en langue des signes,
  • transcription.

Il faut également prévoir un lecteur multimédia adapté pouvant activer ou désactiver ces fonctionnalités en fonction des besoins de l’utilisateur, via la souris ou des raccourcis clavier.

Exemple d’une vidéo intégralement accessible réalisée par le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique)  – pensez à activer les fonctionnalités : http://www.fiphfp.fr/Mediatheque/Videos-du-FIPHFP/L-emploi-accompagne

Solution alternative : Youtube permet d’intégrer des sous-titres et une transcription de la vidéo pour une accessibilité minimale.

Evénementiel

Organiser une manifestation accessible nécessite non seulement de penser un lieu accessible aux personnes à mobilité réduite, mais aussi de rendre l’ensemble des temps forts et des prises de parole accessibles.

Traduction live en langue des signes, vélotypie, documents et signalétique en braille… De nombreux dispositifs peuvent ainsi être imaginés. A vous de les penser en fonction de votre public et de vos cibles.

Solution alternative : Faire appel à une agence spécialiste des événements accessibles, à l’image de Handevent.

Environnement et publicité, vigilance en matière d’éco-communication

Bilan Publicité Environnement

Environnement & publicité ne font pas toujours bon ménage… La tentation de (sur)valoriser les bénéfices environnementaux d’un produit, d’une action, d’un service peut être forte…  Attention au greenwashing !

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) veillent et viennent de publier leur bilan Publicité et Environnement 2017. Nouveauté de cette 9ème édition : la prise en compte des annonces sur les réseaux sociaux.

Principaux enseignements du bilan Publicité et Environnement

De grandes tendances ressortent du bilan Publicité et Environnement 2017 de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) :

  • Un fort taux de conformité (94% des annonces examinées) avec les recommandations Développement durable de l’ARPP : seulement 37 manquements observés sur les près de 25000 publicités examinées
  • Une stabilité depuis 4 ans du nombre de publicités recelant un argument écologique
  • La moitié des manquements concernent la présentation de véhicules motorisés sur des espaces naturels.
  • Un travail à mener auprès des équipes travaillant sur les réseaux sociaux quant aux règles éthiques

La vigilance est toutefois de mise dans la communication durable. Eco-communiquer nécessite de respecter un certain nombre de règles et d’intégrer l’ensemble de l’équipe-projet (stratégie, création, digital, presse…) dans la réflexion. L’ensemble des aspects de la campagne pourront alors être conformes et éthiques.

Intégralité du bilan à retrouver en cliquant ici

Le petit + de MELT

Si vous avez une problématique de communication environnementale, consultez le site de l’éco-communication de l’ADEME : http://eco-communication.ademe.fr/

Et prenez contact avec nous !